À Paris, le Grand Loh Djiboua se dévoile à la presse ivoirienne de la diaspora

Rédigé par Junior Gnapié le Vendredi 30 Mai 2025 à 01:18 | Lu 129 fois


À un mois de l’investiture officielle de son bureau exécutif, le président du Grand Loh Djiboua,
Serge Loba Akérahim a rencontré la presse ivoirienne en France, le 29 mai 2025, à Paris, Hôtel Mercure, Place de Clichy. Entouré de ses collaborateurs, membres de son bureau exécutif, il a présenté la vision, les ambitions et les projets de cette fédération née de la diaspora. Une initiative qui mise sur la culture, la solidarité et le développement économique pour fédérer les Ivoiriens originaires de cette partie de la Côte d’Ivoire autour d’un idéal commun.


Akerahim Serge Loba





L’occasion était inédite, le cadre était élégant, les échanges furent solennels, chaleureux, et franc sur la vision, les ambitions et les projets de cette jeune fédération qui entend fédérer la diaspora autour de valeurs de solidarité, de développement et de culture.

Autour du président Serge Loba Akérahim, figuraient notamment Barthélémy Gnahé, Secrétaire Général et Président du comité d’organisation de l’investiture prévue le 28 juin prochain, Abraham Dogbo, Vice-Président, ainsi que Marie-Thérèse Otteymey, responsable du comité scientifique, Augustin Lobet pour la communication, Léhi Marie pour le comité artistique, et Maurice Gahé, membre du comité exécutif.


Le Grand Loh Djiboua : Une mythologie vivante comme fondation, une vision unificatrice
« Le Loh signifie l’éléphant, le Djé signifie la panthère. L’un symbolise la force, l’autre l’agilité. Leur alliance, dans notre cosmogonie, a donné naissance à un territoire et à une philosophie. » C’est par cette entrée majestueuse que Serge Loba Akérahim, président de la toute jeune fédération du Grand Loh Djiboua, a ouvert l’entretien avec les médias ivoiriens en France.
 
D’emblée, le ton est donné : c’est l’histoire d’un peuple qui se raconte, d’un héritage qui se reconstruit. Pour poursuivre, le président Serge Loba Akérahim a défini le Grand Loh Djiboua comme une « construction intellectuelle », dépassant les frontières administratives, visant à rassembler les ressortissants de Divo, Lakota, Zikisso, Guitry, Sassandra, Grand-Lahou, Fresco et autres localités. Le Grand Loh Djiboua, incarne une mémoire collective, une unité de sens, un pacte culturel. « C’est cela le sens d’une construction intellectuelle dont je parle », précise le président. Un seul pays : le pays Dida-Godié-Guébier. »
À la croisée de l’histoire et de la modernité, l’initiative se veut fédératrice et structurante pour la diaspora.

Cette fédération naissante rassemble déjà une trentaine d’associations. Elle s’appuie sur trois piliers fondamentaux: économie, culture, et solidarité sociale.
L’objectif affiché est clair : construire un cadre collectif fort, capable de porter des projets d'envergure ici en France, mais aussi sur le sol ivoirien.

L’un des projets phares de la fédération est la création d’un fonds d’investissement, destiné à financer des projets structurants, à l’image des réussites comme celle de l’association des femmes UIAFFIF.
« Il ne s’agit pas simplement de contributions internes, mais d’une ingénierie financière ouverte à des partenaires, bailleurs, et investisseurs », a souligné le président, évoquant notamment des projets immobiliers en faveur des membres de la diaspora.


La parole des femmes : une intelligence invisible, un septième sens
Si le discours du président a donné le souffle du projet, c’est Marie-Thérèse Otteymey, responsable du comité scientifique, qui lui a conféré sa profondeur humaniste et symbolique.
Avec une puissance douce et une éloquence rare, elle a rappelé le rôle intemporel de la femme dans les constructions communautaires :
« La femme ne parle pas toujours dans la place publique, mais elle est l’oreille fine, le septième sens du chef. Là où l’homme voit, la femme perçoit ce qui se cache encore. Là où l’homme entend, la femme capte l’indicible. »
Pour elle, le Grand Loh Djiboua n’est pas seulement un projet politique ou associatif : c’est une œuvre de civilisation. Une vision profondément humaine, enracinée dans la sagesse ancestrale, portée par la mémoire féminine du monde. « Nous voulons bâtir ensemble une société de solidarité, plus humaine, plus sensible. Ce projet est le nôtre à tous. »


L’investiture du 28 juin : un moment fondateur
Cette rencontre avec la presse s’inscrivait dans le cadre des préparatifs de l’investiture officielle du président Serge Loba Akérahim et de son bureau exécutif, prévue pour le 28 juin 2025 à la salle :
Oasis de Noisy-le-Sec, zone d'activité de la Madeleine,
3 rue du Vieux Chemin de Saint-Denis 
93130, Noisy-le-Sec
.

L’événement, annoncé comme un moment fort de reconnaissance et de visibilité, réunira environ 300 invités triés sur le volet, dont des représentants des autorités ivoiriennes et françaises, des députés, des membres du conseil régional du Loh-Djiboua, ainsi que des acteurs associatifs.

La cérémonie sera rythmée par des prestations culturelles, un dîner gala, des allocutions officielles et un exposé stratégique, le tout dans une ambiance festive et inclusive. « Ce sera l’occasion de faire entendre notre voix, de montrer que nous existons, et que nous sommes porteurs d’une culture et d’un projet de développement concret », a indiqué le président du comité d’organisation.

En conclusion, le président Akérahim a lancé un appel fort à tous les fils et filles du Loh Djiboua, qu’ils soient en Europe, en Amérique du Nord, ou ailleurs dans le monde :
« Rejoignez-nous. Le Grand Loh Djiboua est un cadre de valorisation et de pérennisation de notre culture. Notre diversité est notre force, notre unité notre avenir. »

L’entretien s’est clos sur des notes de fraternité, et la promesse d’une mobilisation collective sans précédent le 28 juin prochain.

Junior Gnapié

À Paris, le Grand Loh Djiboua se dévoile à la presse ivoirienne de la diaspora

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