Affaire de " 49 soldats ivoiriens détenus au Mali/ L'Onu enfonce le régime ivoirien.

Rédigé par Kouassi Norbert dit Norbert Nkaka Koffi le Lundi 25 Juillet 2022 à 01:46 | Lu 176 fois


L'affaire des 49 soldats détenus au Mali polarise l'actualité internationale. Dans une déclaration relayée par plusieurs confrères, le porte- parole de l'Onu, Farhan Haq dément les informations selon lesquelles, la plus haute institution internationale aurait cautionné l'envoi de 49 soldats ivoiriens de soutien aux contingents de la Minusma.


" Le porte parole de l'Onu, Farhan Haq, déclare que non seulement ils(les soldats ivoiriens) ne font pas partie des éléments nationaux destinés au soutien des contingents de la Minusma mais l'Onu n'aurait jamais accepté au sein de la Minusma, le type d'armes qui les accompagnaient. Le représentant de l'Onu reconnaît que la Côte d'Ivoire en 2019, avait formulé une requête de déploiement d'éléments nationaux de soutien aux contingents de la Minusma, requête approuvée par l'Onu mais aucun contingent ivoirien n'avait par la suite été déployé. Si la Côte d'Ivoire prétend que ses soldats sont à leur 8 ème rotation, elle devra expliquer au Mali où sont les 7 autres contingents présents sur le sol malien. De plus il n'existe aucun contrat liant les soldats ivoiriens à la compagnie Sas contrairement aux allégations du côté ivoirien", pouvait on lire d'un confrère burkinabè qui tire sa source de Westaf Africa. Des raisins verts sous les dents du président ivoirien Alassane Ouattara qui, lors de sa visite en Afrique du Sud, a demandé, au cours d'une conférence de presse, la " libération des éléments ivoiriens" au motif qu'il ne nourrit nullement l'intention de " déstabiliser un pays frère et voisin". Dans le cadre de cette affaire, le régime ivoirien reste constant sur le fait que les "49 soldats dont des éléments des forces spéciales sont bel et bien envoyés au Mali pour le soutien aux contingents de la Minusma", persistent les autorités ivoiriennes, exigeant leur libération " immédiate", à l'issue réunion expresse du conseil national de sécurité, le mardi 12 juillet. De son côté, la junte malienne au pouvoir se montre très agacée par la présence des 49 soldats considérés comme " des mercenaires". L'opinion malienne est divisée pendant que des médiations sont menées en diurne comme en nocturne. C'est dans cet imbroglio que terroristes armés jusqu'aux dents tentent de s'emparer le vendredi à 5 h, de la caserne de Kati non loin de la résidence du président Assimi Koïta. Même si cette attaque qui a fait 7 terroristes tués contre un élément des Fama, est revendiquée par Aqmi et n'ayant pas de lien direct avec cette affaire, il n'en demeure pas moins qu'elle nourrit davantage les soupçons du régime malien quant à l'envoi des 49 soldats ivoiriens sur les bords du fleuve Djoliba. Car comme le dit un adage, " un chat échaudé a même peur d'eau froide". Norbert Nkaka

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