La santé au cœur de l’agenda climatique
Présenté par le Brésil comme un moment décisif pour « démontrer la force du secteur de la santé dans l’action climatique mondiale », un plan d’action inédit a été lancé : le Plan d’action de Belém pour la santé. Son adoption, lors d’une journée entièrement consacrée à la santé, vient reconnaître une réalité désormais incontestable : la crise climatique est aussi – et peut-être d’abord – une crise sanitaire.
« Si notre planète était un patient, elle serait admise en soins intensifs », a averti le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, rappelant les ravages sanitaires des vagues de chaleur, des inondations, des sécheresses et des tempêtes. Ces phénomènes extrêmes provoquent flambées de maladies, aggravation de l’insécurité alimentaire, pénuries d’eau potable, déplacements massifs et perturbation des services de santé essentiels.
Un plan pour des systèmes de santé plus résilients
Co-élaboré par l’OMS, l’Université des Nations Unies et plusieurs partenaires, en collaboration avec le gouvernement brésilien, le Plan d’action de Belém trace une feuille de route ambitieuse. Il demande aux pays d’intégrer la santé dans leurs stratégies climatiques, de renforcer la résilience de leurs systèmes de soins, de mobiliser les financements nécessaires à l’adaptation et de garantir que les communautés locales aient voix au chapitre.
« Si notre planète était un patient, elle serait admise en soins intensifs », a averti le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, rappelant les ravages sanitaires des vagues de chaleur, des inondations, des sécheresses et des tempêtes. Ces phénomènes extrêmes provoquent flambées de maladies, aggravation de l’insécurité alimentaire, pénuries d’eau potable, déplacements massifs et perturbation des services de santé essentiels.
Un plan pour des systèmes de santé plus résilients
Co-élaboré par l’OMS, l’Université des Nations Unies et plusieurs partenaires, en collaboration avec le gouvernement brésilien, le Plan d’action de Belém trace une feuille de route ambitieuse. Il demande aux pays d’intégrer la santé dans leurs stratégies climatiques, de renforcer la résilience de leurs systèmes de soins, de mobiliser les financements nécessaires à l’adaptation et de garantir que les communautés locales aient voix au chapitre.
Pour Alexandre Padilha, ministre brésilien de la Santé, ce plan représente « un moment crucial pour démontrer la force du secteur de la santé dans l’action climatique mondiale ».
Un pavillon de la santé en effervescence
Un front parallèle : la lutte contre le gaspillage alimentaire
Au-delà des annonces politiques, le Pavillon de la santé de l’OMS s’impose comme l’un des espaces les plus dynamiques de cette COP. On y explore les solutions allant de l'intelligence artificielle à la gestion des déchets, en passant par la formation, l’emploi et les droits humains. L’ensemble est abordé sous un même prisme : celui de la santé.
La journée du vendredi 7 novembre a mis en lumière l’Alliance pour une action transformatrice sur le climat et la santé, une initiative destinée à accélérer la transition vers des systèmes de santé résilients au climat et à faibles émissions.
La journée du vendredi 7 novembre a mis en lumière l’Alliance pour une action transformatrice sur le climat et la santé, une initiative destinée à accélérer la transition vers des systèmes de santé résilients au climat et à faibles émissions.
Un front parallèle : la lutte contre le gaspillage alimentaire
En parallèle des discussions sur la santé, une autre avancée majeure a été dévoilée. Le Programme des Nations Unies pour l’environnement et ses partenaires ont lancé une initiative mondiale visant à réduire de moitié le gaspillage alimentaire d’ici 2030. L’objectif est double : limiter le réchauffement climatique en diminuant les émissions de méthane et réduire une inégalité criante dans l’accès à la nourriture.
Chaque année, plus d’un milliard de tonnes d’aliments sont perdues ou gaspillées, soit 10 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Le méthane, fortement émis par les déchets alimentaires, possède un pouvoir de réchauffement 84 fois supérieur à celui du CO₂ sur vingt ans. Pour concrétiser cette initiative, un projet financé par le Fonds pour l’environnement mondial investira 3 millions de dollars sur quatre ans.
Vers une nouvelle ère de justice climatique et sanitaire
À Belém, la santé est désormais reconnue comme un élément décisif de l’action climatique. Le Plan d’action de Belém entend aider les pays à se préparer aux chocs à venir, qu’ils soient météorologiques, sanitaires ou socio-économiques.
Son ambition ultime tient en une phrase : protéger les vies, préserver les moyens de subsistance et placer l’équité au centre de la réponse mondiale au changement climatique.
À mesure que les négociations se poursuivent dans l'Amazonie brésilienne, le message résonne avec une force nouvelle : lutter contre le changement climatique, c’est sauver des vies aujourd’hui et demain.
Son ambition ultime tient en une phrase : protéger les vies, préserver les moyens de subsistance et placer l’équité au centre de la réponse mondiale au changement climatique.
À mesure que les négociations se poursuivent dans l'Amazonie brésilienne, le message résonne avec une force nouvelle : lutter contre le changement climatique, c’est sauver des vies aujourd’hui et demain.