Dabou/ Des bandits cambriolent les locaux de la Crdh et reviennent sur leurs pas le lendemain

Rédigé par Kouassi Norbert dit Norbert Nkaka Koffi le Mercredi 18 Mai 2022 à 19:01 | Lu 265 fois


Les locaux de la commission régionale des droits humains (Crdh) de Dabou ont essuyé un double cambriolage en 24 h. C'étaient dans la nuit du 15 au 16 et celle du 16 au 17 mai.


La directrice régionale de Crdh se dit nullement ébranlée par ce double cambriolage de ses locaux.
Il faut le dire, les bandits qui ont investi nuitamment les locaux de la commission régionale des droits humains (Crdh) de Dabou, le 16 mai, ont un appétit vorace. Eux qui ont récidivé le lendemain de cette forfaiture. Quel culot ! Quelle audace! Quelle défiance aux nombreuses forces de l'ordre dans la cité du Léboutou, qui compte pourtant dans ses rangs, les éléments de la gendarmerie, du district de police et du commissariat. Mais comment ces veinards ont ils réalisé l'impensable ? Selon la version de la première responsable régionale de cette haute institution judiciaire, Ablo épouse Yapo Rachel, ces bandits bien équipés et bien organisés, ont escaladé le mur de l'arrière cour en accrochant une échelle. Une fois à l'intérieur, les malfrats peuvent opérer en toute tranquillité. Ils passent tous les bureaux au crible et amassent plusieurs biens: 28 chaises, 2 ordinateurs de bureau, 3 ordinateurs portables, un onduleur, un vidéo projecteur, des rallonges et plusieurs packs de boisson. Tout ce butin, ils le font passer par dessus la clôture avant de le ranger soigneusement dans un engin. Un peu plus tard, ils mettent le voile dans un crissement de pneus. C'est le lendemain 16 mai que les premiers agents arrivés dans les locaux constatent les dégâts. Tout est mis sens dessus dessous. La responsable, sous le choc, informe les éléments du commissariat qui arrivent quelques instants après pour le constat d'usage avant d'ouvrir une enquête. Le procureur du tribunal se rend également sur les lieux pour constater de visu ce cambriolage où plusieurs documents confidentiels numérisés ont été emportés. On en est là, surtout que des serruriers sont commis pour remettre les portes défoncées en état et permettre de faire fonctionner les locaux à nouveau. Mais c'était mal connaître ces bandits qui remettent le couvert dans la nuit du 16 au 17 mai, soit le lendemain, en cambriolant de nouveau les locaux. Cette fois c'est une photocopieuse et les rideaux qui feront leur bonheur. Pourquoi une telle défiance ? Ce double cambriolage n'avait il pas pour but de saboter le travail bien exécuté par la directrice régionale et son équipe ? Rien n'est moins sûr quand on sait le nombre incalculable de dossiers sensibles qui atterrissent sur le bureau de cette dynamique directrice régionale." J'ai l'impression qu'on veut nous ébranler par des actes de sabotage. Mais c'est peine perdue. Nous tenons bon", soutient elle. Pour ce qui est du volet sécuritaire, il convient de signifier que la ville de Dabou a atteint la ligne rouge, vu le nombre incalculable de vols, de viols et d'agressions de toutes sortes. Presque tous les services étatiques, des centres de santé, des complexes hôteliers, des restaurants, des magasins et même des lieux de cultes, ont reçu les visites de ces impunis bandits dont le nombre s'accroît de jour en jour. Une situation qui doit en principe fouetter la conscience et surtout l'orgueil des forces de l'ordre chargées de veiller à la sécurité des biens et des personnes. Norbert Nkaka

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