"Au nom de notre évêque, Mgr Raymond AHOUA, je voudrais porter à la connaissance du peuple chrétien et de toutes les personnes de bonne volonté qui nous ont soutenus dans l'achèvement de notre cathédrale qu'un drame est survenu ce jour 24 novembre à 15h00 sur le site de la construction de la cathédrale Saint Esprit", a signifié Mgr Jean Bongo Kouassi, vicaire général du diocèse de Grand Bassam, lors d'un point de presse qui suivi ce drame.
Mais comment le sinistre s'est il produit. Toujours selon le communiqué, tout se passait bien bien et rien ne présageait un tel drame sur le site de la construction de la Cathédrale Saint Esprit. C'est que dans le cadre de la réalisation de cet édifice, un important lot de matériels destiné à la pose de la toiture est arrivé. Déjà en fin de semaine, l'échafaudage est monté. Ce lundi est donc destiné à couler le béton devant servir de couverture à ce bâtiment d'envergure. Mais, en plein exercice, on entend des craquements. Un peu plus tard, c'est toute la ferraille qui constitue l'échafaudage qui cède.
Tous les agents commis aux travaux sont embarqués. "Au moment où nous nous réjouissions de l'arrivée de tout le matériel pour la pose de la toiture, l'échafaudage s'est écroulé alors que l'entreprise était en train de couler le béton pour les poutres", à confirmé le conférencier qui déplore 15 blessés graves. Fort heureusement, on ne déplore aucune perte en vie humaine. Très rapidement ils ont été pris en charge par l'Office National de la Protection Civile. Aussi, les soutiens affluent. Parmi eux, Mgr Raymond Ahoua qui a dépêché le Révérend Père Docteur Arthur ABLÉGUÉ afin de suivre toute l'opération et la prise en charge des blessés. Informé du drame, Dr Aka Aouélé, le président du Conseil régional d'Aboisso s'est rendu sur le lieu du drame pour apporter son soutien aux sinistrés.
C'est le cas du maire de Grand Bassam, Jean Louis Moulot qui a tout mis en oeuvre pour une prise sanitaire des blessés. Les éléments de la police arrivés sur place ont ouvert une enquête en vue de savoir les circonstances exactes du drame. Mais ce sinistre survenu sur le site d'un édifice dédié à Dieu soulève l'épineux problème de l'effondrement des bâtiments dans la grande métropole d'Abidjan et ses environs.
À Yopougon et à la Riviéra dans la commune de Cocody, l'effondrement de nombreux immeubles a provoqué plusieurs centaines de victimes dont des morts. Les enquêtes diligentées convergent très souvent vers la mauvaise qualité des matériels de construction mais aussi le manque de professionnalisme des responsables commis à la construction. Cet accident aurait pu causer des conséquences regrettables si la main de Dieu n'avaient pas protégé ces agents.
Fort heureusement, un autre miracle s'est produit.
Norbert Nkaka ( Source : communiqué de Mgr Jean Bongo Kouassi , vicaire général du diocèse de Grand Bassam)