Initialement prévue le 11 octobre, l'événement a été suspendu en raison de mauvaises conditions météorologiques. Dès 09 heures, les manifestants se sont rassemblés pour faire entendre leur mécontentement face au 4ème mandat du président Alassane Ouattara. Cependant, cette initiative pacifique a rapidement été entravée par une forte présence des forces de l'ordre. Une unité de la Brigade territoriale de Gohitafla, accompagnée d'éléments de l'escadron mobile de Zuénoula, ainsi que des membres des Forces Armées de Côte d'Ivoire (FACI) et de la Police Nationale, avaient été déployés dans la localité quelques jours auparavant. Les tensions ont rapidement monté alors qu'une véritable chasse à l'homme s'est engagée entre les forces de l'ordre et les manifestants. Dans une tentative de disperser la foule, les autorités militaires ont eu recours à des gaz lacrymogènes dans le centre-ville, provoquant un chaos généralisé. Ce contexte de répression a entraîné plusieurs arrestations, principalement parmi les jeunes participants, qui représentaient une grande partie des manifestants. Au moment où cet article est rédigé, de nombreux jeunes sont détenus à la brigade territoriale de Gohitafla, laissant présager une escalade des tensions entre l'État et une partie significative de la population qui conteste la légitimité de la candidature du président Ouattara pour un 4ème mandat. Cet événement souligne la fracture sociale et politique en Côte d'Ivoire, mettant en lumière les inquiétudes croissantes face à la gouvernance actuelle et à l'avenir démocratique du pays. Les voix de l'opposition continuent de s'élever, appelant à une prise de conscience et à des actions concrètes pour préserver la démocratie et les droits des citoyens ivoiriens. ANGECOLOMBE Correspondant Régional
Gohitafla/ Marche de protestation du Front commun/un écho de la désapprobation populaire.
Rédigé par Kouassi Norbert dit Norbert Nkaka Koffi le Lundi 13 Octobre 2025 à 22:23 | Lu 59 fois
Le 13 octobre 2025 à Gohitafla, une localité située à près de 400 kilomètres d'Abidjan, des populations ont marché pour protester contre le 4 ème mandat du président Alassane Ouattara. L'intervention des forces de l'ordre a permis d'interpeller des militants du Front commun, conduits à la maison d'arrêt de Bouaflé.
Dans la même rubrique :
{{#item}}
{{/item}}
{{/items}}