Hip Hop Ivoire : trois générations sous le même beat, Didier Fresh immortalise l’épopée d’un mouvement
Une cérémonie empreinte de ferveur et d’humilité
A paris 16è arrondissement, L’histoire du hip-hop ivoirien s’écrit désormais noir sur blanc.
Dans son ouvrage « Hip Hop Ivoire : 3 Générations, une époque, une histoire », Thierry Didier Brissy, plus connu sous le nom de Didier Fresh, signe une œuvre majeure : un hommage vibrant à un pan essentiel de la culture urbaine ivoirienne.
La cérémonie de dédicace a rassemblé une foule bigarrée d’artistes, de promoteurs et de journalistes de la diaspora.
Dans le public, la présence remarquée du promoteur culturel Parigo, figure respectée du milieu hip-hop ivoirien en France, a été saluée par l’auteur lui-même.
Également, la présence fortement appréciée du légendaire Boni du groupe R.A.S., l’une des formations mythiques du rap ivoirien des années 1980-1990. Boni a été longuement applaudi lorsque Didier Fresh a évoqué sa contribution essentielle à l’essor du mouvement :
« RAS, c’est un pan d’histoire. Ce sont eux qui ont donné au rap ivoirien sa première identité, son accent, sa force rebelle, » a rappelé l’auteur sous une salve d’applaudissements.
Parmi les présences les plus marquantes de cette cérémonie, celle de Joss Menjoss, artiste, acteur culturel et compagnon de longue date de Didier Fresh, n’est pas passée inaperçue. Reconnu pour son engagement constant dans la valorisation du show bizz ivoirien, la présence de Joss Menjoss, empreinte de sobriété et d’admiration, a ajouté une dimension presque spirituelle à la cérémonie.
« Didier Fresh est un bâtisseur. Ce livre, c’est la Bible du Hip Hop Ivoire. » a-t-il salué le travail de son aîné :
Des hommages et une transmission culturelle
Rappeur, producteur, animateur et communicateur aguerri, Didier Fresh n’est pas un simple témoin du hip-hop ivoirien — il en est l’un des bâtisseurs. Avec son binôme Almighty, le Dieu du Swing, ils formaient le duo KID DEATH T, figure emblématique des années 1990. Ensemble, ils donnèrent naissance à l’un des premiers mouvements structurés du rap ivoirien : Le Ministère Otantik.
Dans son livre, l’auteur retrace avec minutie trois décennies d’évolution, de la rue aux studios, des battles de quartier aux scènes internationales. Didier Fresh a revisité la grande fresque du Hip Hop ivoirien, citant Yves Zobo Junior, MC Claver, Angelo Dogba, Steezo, Baba Koulibaly, Jean-Marc Guirandou, Francois Konian Banny, Nash, Suspect 95, Didi B, Ozone Afrique Bamba et bien d’autres.
Pour lui, le Hip Hop ivoirien est un héritage vivant, une identité culturelle transgénérationnelle.
« Ce livre, c’est un devoir de mémoire, une reconnaissance pour ceux qui ont cru et qui continuent d’y croire », confie Didier Fresh, la voix vibrante d’émotion.
L’artiste Orso venu spécialement de Belgique à gratifié le public d’une improvisation acapella hommage.
Sous la coordination de la Fondation Global Action, représentée par Jean-Christian Kouadio, et l’association Cœur Royal d’Afrique de Mme Patricia Tagro, la cérémonie fut une réussite totale. Bien sûr sous la maîtrise de cérémonie de la belle et talentueuse Linda de Lindsay, accompagnée de Benito de Londres.
Les participants, dont des journalistes ivoiriens en France, ont salué la profondeur du projet et la pertinence de l’ouvrage. Pour eux, « Hip Hop Ivoire, 3 Générations, une époque, une histoire » n’est pas qu’un livre : c’est une archive vivante de l’âme urbaine ivoirienne, à en croire aux propos de Jean Paul ORO leur président.
Didier Fresh, l’homme derrière la légende
Artiste, producteur, communicant et réalisateur, Didier Fresh qui a longtemps œuvré dans l’ombre, n’en demeure pas moins une figure centrale de la culture ivoirienne. À travers ses multiples casquettes, il a accompagné de nombreux artistes et projets culturels, contribuant à façonner l’identité visuelle et sonore du rap ivoirien.
Ancien DG de King Productions, aujourd’hui directeur de Télé-Prod TV, il demeure un pilier de la culture ivoirienne contemporaine.
Avec « Hip Hop Ivoire : 3 Générations, une époque, une histoire », empreint d’humilité et de respect, Didier Fresh offre bien plus qu’un livre : un acte de transmission qui dévoile les joies, douleurs et espoirs d’un parcours marqué par la passion et la résilience.
Dans un pays où la mémoire musicale reste souvent orale et éphémère, cette initiative vient ancrer le hip-hop ivoirien dans le patrimoine culturel national, au même titre que le zouglou.
Sous la coordination de la Fondation Global Action, représentée par Jean-Christian Kouadio, et l’association Cœur Royal d’Afrique de Mme Patricia Tagro, la cérémonie fut une réussite totale. Bien sûr sous la maîtrise de cérémonie de la belle et talentueuse Linda de Lindsay, accompagnée de Benito de Londres.
Les participants, dont des journalistes ivoiriens en France, ont salué la profondeur du projet et la pertinence de l’ouvrage. Pour eux, « Hip Hop Ivoire, 3 Générations, une époque, une histoire » n’est pas qu’un livre : c’est une archive vivante de l’âme urbaine ivoirienne, à en croire aux propos de Jean Paul ORO leur président.
Didier Fresh, l’homme derrière la légende
Artiste, producteur, communicant et réalisateur, Didier Fresh qui a longtemps œuvré dans l’ombre, n’en demeure pas moins une figure centrale de la culture ivoirienne. À travers ses multiples casquettes, il a accompagné de nombreux artistes et projets culturels, contribuant à façonner l’identité visuelle et sonore du rap ivoirien.
Ancien DG de King Productions, aujourd’hui directeur de Télé-Prod TV, il demeure un pilier de la culture ivoirienne contemporaine.
Avec « Hip Hop Ivoire : 3 Générations, une époque, une histoire », empreint d’humilité et de respect, Didier Fresh offre bien plus qu’un livre : un acte de transmission qui dévoile les joies, douleurs et espoirs d’un parcours marqué par la passion et la résilience.
Dans un pays où la mémoire musicale reste souvent orale et éphémère, cette initiative vient ancrer le hip-hop ivoirien dans le patrimoine culturel national, au même titre que le zouglou.
« Le Hip Hop Ivoire, c’est plus qu’un mouvement. C’est notre cri, notre mémoire, notre identité. »
Cette phrase, prononcée en clôture, a résonné comme un serment.
Un serment de fidélité à un mouvement qui, trente ans après, continue d’écrire son histoire — avec les mots, la passion et la foi des bâtisseurs.
Junior Gnapié
Un serment de fidélité à un mouvement qui, trente ans après, continue d’écrire son histoire — avec les mots, la passion et la foi des bâtisseurs.
Junior Gnapié
Hip Hop Ivoire : trois générations sous le même beat, Didier Fresh immortalise l’épopée d’un mouvement