Nouvelles lois sur la famille : filiation, mariage, divorce, succession, séparation de corps.../ Une association de femmes édifiée sur le sujet.

Rédigé par Kouassi Norbert dit Norbert Nkaka Koffi le Mardi 23 Aout 2022 à 09:12 | Lu 152 fois


Dans le cadre des rencontres mensuelles initiées par l'Ong Femmes d'action et d'impact (Fadi), un groupe de femmes s'est retrouvé autour d'un éminent juriste, le dimanche 21 août, pour mieux s'éclairer sur les nouvelles sur la famille. Les débats étaient houleux


"Les droits de la femme à la lumière de la nouvelle loi sur la famille : minorité, filiation, mariage, divorce, séparation de corps, succession...", tel était le thème du jour. La poignée de femmes, environs 300, qui ont pris part à ces échanges à bâton rompu, n'ont pas voulu donner de repis à l'éminent magistrat Ehouman Joachim, conseiller à la Cour d'appel d'Abidjan. Mais l'éminent juriste a ramené ces femmes sur terre en prenant le temps d'égrener élément par élément, le contenu de cette nouvelle loi sur la famille. S'agissant du divorce par exemple, le magistrat a situé les femmes sur les motifs graves, notamment l'abandon de famille, les sévices corporelles graves et les cas d'adultère avéré. " Dans tous les cas, il faut faire un constat d'huissier car en matière de justice, seules les preuves comptent", situera t il. Conjuguant savamment la persuasion et le réalisme, il a su convaincre les femmes de sur le caractère humain en matière d'application de la loi. " Le juge applique les lois prises par les députés. Mais vous les femmes, sachez préserver vos foyers", conseillera le juge Ehouman Joachim. " Je suis venu apporter ma contribution pour orienter les femmes et les aider à se conformer aux règles de la société car nul n'est censé ignorer la loi", a t il dit à l'issue de cette rencontre. Pour Annick Akré, présidente de l'Ong Fadi, c'est une rencontre très enrichissante " pour les femmes qui ignorent leurs droits. Pour un foyer stable, les deux partenaires doivent agir de concert. Ces débats vont nous permettre de rectifier le tir", estime Annick Akré. Koné Bintou, infirmière et membre de cette ONG a formulé le vœu de voir se perpétuer ce genre de débat qui sécurise et consolide mieux le foyer. " Nous voulons atteindre le sommet en permettant aux femmes d'être véritablement indépendantes. Cela passe par la connaissance de leurs droits", a conclu Koné Bintou visiblement satisfaite à l'image de toutes celles qui ont pris part à ces échanges.


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