Ousmane Dembélé consacré Ballon d’Or masculin
Le rideau s’est levé au Théâtre du Châtelet, en plein cœur de Paris, pour une cérémonie plus ramassée dans le temps mais chargée en symboles, organisée par France Football et retransmise dans le monde entier. La production a alterné hommages, images d’archives et moments solennels, offrant une mise en scène digne des grandes soirées du football.
Ousmane Dembélé, 28 ans, a été élu meilleur joueur de la saison après avoir été l’un des principaux artisans du premier titre de Ligue des champions remporté par le PSG. Sa victoire marque la première attribution du Ballon d’Or à un joueur formé dans l’ombre des projecteurs depuis quelques années, et la première couronne individuelle française depuis Karim Benzema en 2022. Sur scène, Dembélé a tenu un discours humble, rendant hommage au club, à son staff et à ses coéquipiers, soulignant que ce trophée était avant tout « le fruit d’un travail collectif ».
Aitana Bonmatí a décroché son troisième Ballon d’Or consécutif
Du côté féminin, Aitana Bonmatí a décroché son troisième Ballon d’Or consécutif — une série rarissime qui consacre sa constance et son influence dans le jeu du FC Barcelone et en sélection. Malgré la défaite de Barcelone en finale de Ligue des champions, son année a été jugée exemplaire par les votants. Son discours, sobre et engagé, a aussi été l’occasion de rappeler l’importance d’investir durablement dans le football féminin, thème récurrent tout au long de la cérémonie.
La domination parisienne n’a pas été seulement individuelle : le PSG a été désigné « équipe de la saison », tandis que Luis Enrique, l’architecte du succès du club, a reçu le prix de meilleur entraîneur. Côté gardiens, l’italien Gianluigi Donnarumma a été récompensé par le trophée Yashin pour ses performances clés en club et en sélection. Chez les jeunes, Lamine Yamal, toujours prisé pour sa précocité et sa fulgurance, a confirmé son statut de phénomène et a encore attiré les regards. Ces décisions ont nourri les débats sur la manière dont les trophées collectifs et individuels se croisent — et sur l’influence des résultats européens dans l’attribution des grandes récompenses.
Au-delà des trophées, la soirée a été marquée par des interventions rappelant la nécessité de lutter contre le racisme et les violences sexistes — un écho aux préoccupations actuelles du football mondial. Les lauréats ont souvent détourné la lumière vers des causes collectives : reconnaissance du travail des staffs, hommage aux supporters et incitation à la responsabilité sociale des grands clubs. La présence forte de joueuses et d’entraîneures dans les temps d’honneur témoigne que la cérémonie n’est plus seulement une fête des « stars » masculines, mais un rendez-vous réellement plus inclusif.
Trois enseignements rapides : d’abord, la primauté des performances en compétitions européennes demeure décisive — la Ligue des champions pèse lourd dans les consciences des votants. Ensuite, le palmarès illustre la porosité entre marketing, visibilité et mérite sportif : le joueur « star » dont l’équipe gagne tout a plus de chances d’être célébré individuellement. Enfin, et peut-être le plus important, la répétition des lauréates chez les femmes montre que la reconnaissance du talent féminin se structure — à condition que les instances et les clubs continuent d’investir réellement.
La soirée du 22 septembre 2025 aura laissé des images fortes : Dembélé, le Ballon d’Or à la main, acclamé à Paris ; Bonmatí, toujours au sommet ; et un Théâtre du Châtelet transformé, pour quelques heures, en une agora du football mondial. Au-delà des trophées, c’est la traduction d’un football en mutation — plus médiatique, plus engagé socialement, et où l’excellence féminine trouve enfin une place de choix sur la scène planétaire. Pour Abidjan4all.net, la leçon est claire : suivre ces mutations de près, car elles façonnent aussi l’avenir du football africain et ivoirien.
Junior Gnapié — Abidjan4all.net
La domination parisienne n’a pas été seulement individuelle : le PSG a été désigné « équipe de la saison », tandis que Luis Enrique, l’architecte du succès du club, a reçu le prix de meilleur entraîneur. Côté gardiens, l’italien Gianluigi Donnarumma a été récompensé par le trophée Yashin pour ses performances clés en club et en sélection. Chez les jeunes, Lamine Yamal, toujours prisé pour sa précocité et sa fulgurance, a confirmé son statut de phénomène et a encore attiré les regards. Ces décisions ont nourri les débats sur la manière dont les trophées collectifs et individuels se croisent — et sur l’influence des résultats européens dans l’attribution des grandes récompenses.
Au-delà des trophées, la soirée a été marquée par des interventions rappelant la nécessité de lutter contre le racisme et les violences sexistes — un écho aux préoccupations actuelles du football mondial. Les lauréats ont souvent détourné la lumière vers des causes collectives : reconnaissance du travail des staffs, hommage aux supporters et incitation à la responsabilité sociale des grands clubs. La présence forte de joueuses et d’entraîneures dans les temps d’honneur témoigne que la cérémonie n’est plus seulement une fête des « stars » masculines, mais un rendez-vous réellement plus inclusif.
Trois enseignements rapides : d’abord, la primauté des performances en compétitions européennes demeure décisive — la Ligue des champions pèse lourd dans les consciences des votants. Ensuite, le palmarès illustre la porosité entre marketing, visibilité et mérite sportif : le joueur « star » dont l’équipe gagne tout a plus de chances d’être célébré individuellement. Enfin, et peut-être le plus important, la répétition des lauréates chez les femmes montre que la reconnaissance du talent féminin se structure — à condition que les instances et les clubs continuent d’investir réellement.
La soirée du 22 septembre 2025 aura laissé des images fortes : Dembélé, le Ballon d’Or à la main, acclamé à Paris ; Bonmatí, toujours au sommet ; et un Théâtre du Châtelet transformé, pour quelques heures, en une agora du football mondial. Au-delà des trophées, c’est la traduction d’un football en mutation — plus médiatique, plus engagé socialement, et où l’excellence féminine trouve enfin une place de choix sur la scène planétaire. Pour Abidjan4all.net, la leçon est claire : suivre ces mutations de près, car elles façonnent aussi l’avenir du football africain et ivoirien.
Junior Gnapié — Abidjan4all.net