Putsch au Burkina : Dos au mur, que feront Ouattara et la CEDEAO ?

Rédigé par Jean Calvin Koutouan le Lundi 24 Janvier 2022 à 15:22 | Lu 324 fois


Tout juste deux semaines après l'imposition d'un embargo économique sur le Mali pour contraindre la junte au pouvoir à réviser son programme d'organisation des élections en vue du retour à l'ordre constitutionnel, un nouveau candidat se pointe pour des sanctions.


Il s'agit du Burkina Faso où se déroule depuis hier Dimanche 23 Janvier, un coup d'état militaire qui a abouti à l'arrestation du chef de l'état, Rock Marc Kabore. Le putsch quasiment consommé, la CEDEAO qui s'est montré intraitable face au Mali, n'aura d'autre choix que de sévir. Mais, sévir jusqu'à quel point ? Déjà embarrassés par les crises institutionnelles en Guinée-Conakry et au Mali, les chefs d’état de la sous-région devront certainement croiser le fer avec un nouveau régime militaire, au Burkina Faso. Si les sanctions accumulées sur le Mali avaient pour objectif de dissuader d’éventuels putschistes de se lancer dans l’arène, elles semblent en avoir produit l’effet contraire. Alassane Ouattara et ses pairs tiennent là une véritable patate chaude entre leurs mains. Car l'axe Conakry- Bamako-Ouagadougou, promet de plomber la crédibilité de l'institution sous-régionale désormais dos au mur. R.A  

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