Renforcement des capacités/ La société civile édifiée à la protection et au respect des droits des migrants

Rédigé par Kouassi Norbert dit Norbert Nkaka Koffi le Mercredi 14 Juin 2023 à 09:05 | Lu 240 fois


Le Haut commissariat aux droits de l'homme (Hcdh) et l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (Onudc) ont élaboré un plaidoyer en vue d'assurer la protection et le respect des migrants. Un atelier a été organisé du mardi 6 au jeudi 8 juin à Dabou en vue de renforcer les capacités des membres de la société civile.


Ils sont une trentaine d’associations de la société civile qui ont pris part à cet important atelier de renforcement des capacités sur la protection et le respect des droits des migrants. C'était dans le cadre de la mise en œuvre du projet PROMIS, avec la participation de la Direction des droits de l’homme du ministère de la Justice et des Droits de l’homme en collaboration avec Amnesty international Côte d’Ivoire pour son expertise en plaidoyer et le Conseil national des droits de l’homme (CNDH). « Les migrants, sont souvent victimes de violations de droits de l’homme. L'on a tendance à les maltraiter, or les droits de l’homme indiquent que nous sommes égaux. C’est pourquoi, nous devons plaider auprès des décideurs pour les interpeller à la protection et au respect de leurs droits », a rappelé Touré Moussa, membre du Groupement des associations de la société civile pour la protection des droits des migrants en Côte d’Ivoire (GOSCIMI-CI). Pour les initiateurs, l'élaboration de ce plaidoyer sera la résultante de l'atelier de renforcement des capacités qui vise à mieux outiller les organisations de la société civile à la problématique migratoire afin d'amener l’État à sa prise en compte. C'est pourquoi les experts ont soumis les participants aux principes fondamentaux des droits humains dans réalités migratoires à travers plusieurs modules. "La plateforme des organisations de la société civile GOSCIMI-CI encadrée par des experts devrait à l’issue de l’atelier établir une orientation stratégique envers l’État, l’amener à mettre en place une politique nationale migratoire et à signer les conventions non encore ratifiées afin d’avoir un regard fort sur la question migratoire", estime Touré Moussa

Il convient de noter que la Côte d'Ivoire enregistre plus de 6 millions de migrants, soit un taux de 22 %, l'un des taux les plus élevés en Afrique subsaharienne

Norbert Nkaka

Dans la même rubrique :