Retrait du Mali, Burkina Faso et Niger de la CEDEAO /Le Nigeria condamne et appelle à la coopération

Rédigé par Kouassi Norbert dit Norbert Nkaka Koffi le Mardi 30 Janvier 2024 à 20:26 | Lu 223 fois


Le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont annoncé récemment leur retrait de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Selon l’information qui nous ait parvenue du site d’information Lamazone.info, une déclaration commune des trois pays a pointé du doigt les sanctions imposées la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dans le cadre des efforts visant à contrer les coups d’État. Ils ont également critiqué l’éloignement du bloc régional de l’esprit panafricaniste et son incapacité à contenir l’insécurité et le terrorisme sur leur territoire.


Réagissant à cette annonce, la CEDEAO s’est dite choquée, soulignant qu’elle n’avait pas été informée préalablement de la position de ces pays. Elle a exprimé sa volonté de trouver une solution négociée à cette situation délicate. Outre le Nigeria, membre de la CEDEAO, s’est vivement opposé à cette décision. Dans un communiqué officiel, Francisca Omayuli, porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Nigeria, a souligné l’engagement du Nigeria envers la CEDEAO et ses décennies d’efforts pour promouvoir la paix, la prospérité, et la démocratie dans la région. « Le Nigeria a travaillé sincèrement et de bonne foi pour tendre la main à tous les membres de la famille de la CEDEAO afin de résoudre les difficultés rencontrées », indique le communiqué. Il est clair que les pays cherchant à se retirer de la Communauté ne partagent pas la même bonne foi, selon le Nigeria. Le communiqué souligne le désaccord du Nigeria avec les dirigeants des pays sortants, accusés de refuser à leur peuple le droit souverain de faire des choix fondamentaux concernant sa liberté de mouvement, de commerce, et de choix de dirigeants. Malgré cela, le Nigeria reste ouvert à un engagement avec le Burkina Faso, le Mali et le Niger, afin que tous les peuples de la région puissent continuer à bénéficier des avantages économiques et des valeurs démocratiques défendues par la CEDEAO.

Houa K. ( Stagiaire)

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