Ce vendredi 20 janvier, les têtes couronnées, les chefs de communautés et de quartiers, les chefs de services, les forces de sécurité locales, les associations des femmes et des jeunes ont laissé leurs activités quotidiennes pour répondre à cette grande invitation. L'esplanade de la structure est bondée de monde.
Un beau décor est planté. Respectant l'ordre protocolaire, tout semble se passer normalement. Arrivé au tour des tour du passage des membres du Conseil régional de la jeunesse (Cnjci) avec à la tête, Gnagne Agnès, tout bascule dangereusement. De fait, au moment où ce dernier s'apprête à monter au pupitre pour son adresse au président du conseil régional, des organisateurs lui barrent la route. Et de lui signifier que c'est plutôt le président des jeunes d'un village qui prendra la parole au nom des jeunes. Piqué au vif, Gnagne Agnès, accompagné de son staff, hausse le ton. " Pas question ! Si ce n'est pas moi, personne ne prendra la parole ici!", tape t il du poing sur le pupitre. Les esprits s'échauffent de part et d'autre.
Les nombreux participants à cette cérémonie retiennent leur souffle tellement le chapiteau réservé aux allocutions est agité et débordé. Tout cela alimenté par des invectives et propos de menace qui fusent dans les deux camps. Cela dure environs 10 minutes. Finalement, les organisateurs finissent par céder et permettre à Gnagne Agnès d'intervenir. Un discours républicain, sobre mais riche, est délivré, à la grande joie de ses pairs. Mais des informations prises, il n'y a pas de fumée sans feu. Selon en effet l'entourage du président régional de la jeunesse, Gnagne Agnès ne serait pas porté en coeur par des membres du conseil régional des Grands Ponts.
" Ces mêmes individus m'avaient conduit devant les tribunaux pour tenter de m'enfermer à cause de mes prises de position tranchées sur les réseaux sociaux. Ils ont même voulu empêcher que je sois élu le président local du Cnjci. Je me suis dit cette fois-ci que même dans ma tombe, je ne pourrais jamais accepter cette autre tentative d'humiliation", a dénoncé Gnagne Agnès dit Gnagne Côte d'Ivoire sur sa page Facebook.
Norbert Nkaka