Selon des sources concordantes, il est 7 heures 30 et tout se passait dans un calme habituel quand soudain, des coups de sifflets retentissent au lycée moderne Usher Assouan, un établissement qui brasse plus de 4000 écoliers. Des individus munis de toutes sortes d'instruments sonores ( sifflets, morceaux de casseroles et de bouteilles) font assez de bruits, parvenant ainsi à créer la stupeur dans les rangs des jeunes écoliers. Ces derniers se mettent à courir dans tous les sens pour regagner leurs domiciles respectif. Un peu plus tard, les autres établissements privés entrent dans la danse. Puis les écoles primaires suivent la cadence. Les forces de l'ordre informées se lancent aux trousses des semeurs de troubles. Mais c'est peine perdue. Les cours sont paralysés dans les 11 établissements secondaires de Grand Lahou ainsi que dans les écoles primaires de la place. Mais qu'est ce qui a poussé ces individus à perturber les cours ? Qui sont ils ? Ces interrogations demeurent pour l'instant une véritable énigme. Toutefois, cet événement s'inscrit dans une perspective de contestation du processus électoral, orchestrée par des militants de l'opposition politique. De fait, l'actualité est marquée depuis ces derniers jours par des actions subversives dans plusieurs localités avec à la clé, l'opposition du Front Commun ( Pdci/Ppa ci) au 4 ème du candidat du Rhdp, Alassane Ouattara. Déjà le lundi 18 octobre, plusieurs localités notamment la capitale politique Yamoussoukro a vécu des heures très tumultueuses. À Agboville, une embuscade tendue par ces manifestants contre le 4 ème mandat s'est soldé par la mort par balle d'un officer de la gendarmerie nationale. Il s'agit du sous lieutenant Daniogo Lassina.
Norbert Nkaka