Lidy Ouattara et les représentants de la marraine Henriette Lagou
Une soirée sous le double marrainage de deux figures féminines majeures : celles d’Henriette Lagou et de Mme Yao Généviève. Henriette Lagou, ancienne ministre ivoirienne, aujourd’hui présidente du RPC-Paix est marraine pour la seconde fois de l’association, et Mme Yao Généviève, dont la présence et le soutien ont renforcé la portée de l’initiative.
Représentée par M. Kouassi Alain Goefroy, Mme Lagou a rappelé que « chaque enfant éduqué est une promesse d’avenir » et que les initiatives citoyennes sont un levier crucial face aux limites de l’État.
Créée en 2006, l’association des Femmes Ivoiriennes de Grigny connaît un nouvel élan depuis 2015 sous la présidence de Mme Lydie Ouattara. Forte de 35 membres, elle multiplie les actions concrètes en Côte d’Ivoire : dons à des orphelinats, rénovation d’écoles, construction de pouponnières... Cette année, elle se mobilise pour offrir des conditions d'apprentissage dignes aux enfants de Lualéba, actuellement scolarisés sous des paillotes.
« Même deux classes, ce serait déjà énorme », a déclaré avec émotion Mme Ouattara.Le gala a aussi été un hymne à la culture ivoirienne. Plusieurs talents ont répondu présents : Fabrice Attitoh, le reggaeman Dims Kelly, Gbalou Sombré, Clara Blon, Olive DK, et bien d’autres. Une programmation chaleureuse, reflet de la richesse artistique de la diaspora.
Comme en 2023, Mme Henriette Lagou a renouvelé son soutien avec un don de 1 000 euros, salué par toutes les participantes. Un geste de fidélité qui confirme son engagement durable aux côtés de l’association. Ce généreux don est venu en compléments de ceux faits par les invités à cette soirée. Le montant total de la cagnotte n’a pas été dévoilé au public.
Une diaspora mobilisée, une solidarité vivante, une culture en partage : à Grigny, ce 31 mai, les femmes ivoiriennes ont prouvé qu’ensemble, elles pouvaient faire bouger les lignes. Le chantier de Lualéba peut commencer, avec foi et fierté.
Junior Gnapié