Gbagbo-Ouattara, le duel des faux frères, Credit photo Le Figaro
Évidemment, il nous est difficile de cacher le sentiment d'énorme gâchis que cette rencontre suscite en nous.
Car il a fallu que de milliers de nos compatriotes perdent la vie, que lui-même Laurent Gbagbo soit capturé comme un vulgaire bandit, humilié, déporté et calfeutré dans une prison lointaine pendant de longues années, pour qu'il daigne enfin sortir de l'illusion d'une victoire impossible.
En effet, on ne peut avoir la France et toute la communauté internationale contre soi, et prétendre gagner une guerre contre le poulain de cette communauté internationale.
De sorte que cette guerre stupide dans laquelle Laurent Gbagbo s'était engagé était une guerre évidemment perdue d'avance. Et il le savait, lui qui n'avait de cesse de nous bassiner qu'aucune guerre ne se gagne sans allié...
Cela dit, maintenant qu'il s'est converti au réalisme, et qu'il semble résolument engagé dans la logique du "3ème mandat" auquel il s'est pourtant déclaré hostile, il faut espérer que cette rencontre inespérée soit l'occasion pour lui de faire humblement acte de contrition.
Car, faut-il le rappeler, le fait que la CPI l'ait blanchi de toute charge n'exonère nullement Laurent Gbagbo de la responsabilité de cette crise postélectorale, vu que c'est bien lui qui, en responsabilités à cette époque, était le garant de la sécurité et de la paix sociale en Côte d'ivoire.
C'est à cette seule et unique condition, nous semble-t-il, que le président de la république, qui n'est pas insensible aux cris de cœur de son peuple, pourrait lâcher du lest sur certaines questions lancinantes, notamment celles relatives au dégel de certains comptes et à la libération des prisonniers liés à cette crise postélectorale de 2010.
En dehors de cette voie de sagesse et de décrispation, toute autre perspective nous semble sans issue véritable.
Il faut donc vivement souhaiter que cette rencontre soit placée sous la bienveillante inspiration du saint esprit, pour que la Côte d'ivoire sorte définitivement de la spirale infernale de la belligérance.
Afin de renouer avec sa deuxième religion, la paix.
Le Général Guillot
Car il a fallu que de milliers de nos compatriotes perdent la vie, que lui-même Laurent Gbagbo soit capturé comme un vulgaire bandit, humilié, déporté et calfeutré dans une prison lointaine pendant de longues années, pour qu'il daigne enfin sortir de l'illusion d'une victoire impossible.
En effet, on ne peut avoir la France et toute la communauté internationale contre soi, et prétendre gagner une guerre contre le poulain de cette communauté internationale.
De sorte que cette guerre stupide dans laquelle Laurent Gbagbo s'était engagé était une guerre évidemment perdue d'avance. Et il le savait, lui qui n'avait de cesse de nous bassiner qu'aucune guerre ne se gagne sans allié...
Cela dit, maintenant qu'il s'est converti au réalisme, et qu'il semble résolument engagé dans la logique du "3ème mandat" auquel il s'est pourtant déclaré hostile, il faut espérer que cette rencontre inespérée soit l'occasion pour lui de faire humblement acte de contrition.
Car, faut-il le rappeler, le fait que la CPI l'ait blanchi de toute charge n'exonère nullement Laurent Gbagbo de la responsabilité de cette crise postélectorale, vu que c'est bien lui qui, en responsabilités à cette époque, était le garant de la sécurité et de la paix sociale en Côte d'ivoire.
C'est à cette seule et unique condition, nous semble-t-il, que le président de la république, qui n'est pas insensible aux cris de cœur de son peuple, pourrait lâcher du lest sur certaines questions lancinantes, notamment celles relatives au dégel de certains comptes et à la libération des prisonniers liés à cette crise postélectorale de 2010.
En dehors de cette voie de sagesse et de décrispation, toute autre perspective nous semble sans issue véritable.
Il faut donc vivement souhaiter que cette rencontre soit placée sous la bienveillante inspiration du saint esprit, pour que la Côte d'ivoire sorte définitivement de la spirale infernale de la belligérance.
Afin de renouer avec sa deuxième religion, la paix.
Le Général Guillot
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