Un accueil à la hauteur de la tradition
Il était 11 heures quand le cortège fit son entrée dans la vaste cour de rassemblement du paisible village de Gbagroubé. Pour l’occasion, la localité avait revêtu ses plus beaux atours. Hommes, femmes, enfants et vieillards s’étaient rassemblés, dans une atmosphère qui sentait bon les grands jours de fête. On percevait dans l’air cette chaleur humaine propre aux villages ivoiriens, faite de chants, de rires et de mains tendues.
Guidés par le protocole du jour, les hôtes furent conduits sous un grand arbre, lieu de repos traditionnel des notables, dont le feuillage épais offre une ombre salvatrice. Après les civilités d’usage et la présentation de la délégation par le Commissaire général adjoint du Djaka Festival, le Dr Detto, la troupe fut invitée à rejoindre la place publique. Là, trois heures durant, danses, discours et éclats de rire se sont mêlés à la chaleur du soleil, transformant la journée en un moment de communion mémorable.
Guidés par le protocole du jour, les hôtes furent conduits sous un grand arbre, lieu de repos traditionnel des notables, dont le feuillage épais offre une ombre salvatrice. Après les civilités d’usage et la présentation de la délégation par le Commissaire général adjoint du Djaka Festival, le Dr Detto, la troupe fut invitée à rejoindre la place publique. Là, trois heures durant, danses, discours et éclats de rire se sont mêlés à la chaleur du soleil, transformant la journée en un moment de communion mémorable.
Danses patrimoniales et richesses culturelles
Les festivaliers ont eu droit à une succession de danses patrimoniales, exécutées avec une générosité et une maîtrise impressionnantes. Femmes, jeunes filles et enfants se sont livrés à des démonstrations artistiques qui donnaient envie d’en voir toujours plus.
Le clou du spectacle fut sans conteste la danse Zawraga, interprétée par sept jeunes fils du village. Cette danse historique, dont les rythmes et les sonorités traversent les générations, demeure un précieux patrimoine immatériel ivoirien. « Le Zawraga est une danse de résistance », expliquait un ancien, non sans fierté. Les danseurs y simulent le cassage de fruits “sa’a”, geste hautement symbolique de lutte et de persévérance.
Dans son mot de bienvenue, le président de la mutuelle de Gbagroubé, M. Dogbo Gabriel, a d’ailleurs lancé un appel vibrant aux autorités culturelles présentes : que cette danse devienne un patrimoine mondial de l’UNESCO. Une doléance qui a été saluée par les applaudissements nourris de l’assistance.
Discours et dons : un festival de générosité
L’un des temps forts fut le discours du Commissaire général du Djaka Festival, M. Alexandre Drama. Après avoir félicité le comité d’organisation local et le président des jeunes, M. Souaté Arnaud, pour la mobilisation exemplaire, il a exprimé toute sa satisfaction devant la chaleur de l’accueil. Fidèle à sa réputation de grand humaniste, il a également posé un geste marquant : des dons en nature et en espèces destinés aux différentes couches sociales du village.
Les femmes ont particulièrement été mises à l’honneur, avec la remise d’une broyeuse destinée à renforcer leurs activités de transformation du manioc en attiéké, cet aliment incontournable de la cuisine ivoirienne. Un cadeau hautement symbolique, qui allie culture, gastronomie et développement économique local.
Entre chasse et vin de palme : immersion dans la vie villageoise
La visite fut également l’occasion pour les hôtes de découvrir les pratiques traditionnelles de chasse des habitants. Une démonstration grandeur nature, exécutée avec adresse et réalisme, a suscité une vive curiosité parmi les festivaliers.
Et parce qu’aucune fête ne saurait être complète sans un moment de partage culinaire, les visiteurs ont assisté à l’abattage d’un palmier pour l’extraction du vin de palme, cette boisson traditionnelle africaine qui unit les peuples d’Afrique subsaharienne. Entre rires, chants et verres partagés, l’instant fut un véritable symbole de convivialité.
La visite fut également l’occasion pour les hôtes de découvrir les pratiques traditionnelles de chasse des habitants. Une démonstration grandeur nature, exécutée avec adresse et réalisme, a suscité une vive curiosité parmi les festivaliers.
Et parce qu’aucune fête ne saurait être complète sans un moment de partage culinaire, les visiteurs ont assisté à l’abattage d’un palmier pour l’extraction du vin de palme, cette boisson traditionnelle africaine qui unit les peuples d’Afrique subsaharienne. Entre rires, chants et verres partagés, l’instant fut un véritable symbole de convivialité.
Une journée gravée dans les mémoires
Aux environs de 16 heures, c’est autour d’un repas copieux que la journée s’est achevée. Plus qu’une simple excursion, cette immersion à Gbagroubé fut une leçon de culture, d’histoire et de fraternité. Le Djaka Festival a une fois de plus démontré sa capacité à rassembler, à valoriser le patrimoine et à tisser des ponts entre générations et communautés.
Pour les festivaliers, les hommes de médias, les invités de marque et les inconditionnels du Djaka, cette édition restera un souvenir impérissable. Un rendez-vous culturel et touristique d’envergure, à la croisée des arts et des traditions, qu’il convient de préserver et de perpétuer.
Edithe Valerie Nguekam
Pour les festivaliers, les hommes de médias, les invités de marque et les inconditionnels du Djaka, cette édition restera un souvenir impérissable. Un rendez-vous culturel et touristique d’envergure, à la croisée des arts et des traditions, qu’il convient de préserver et de perpétuer.
Edithe Valerie Nguekam