
photo gauche M. Drama Alexandre Commissaire du Djaka festival, (a droite) Adjoint au maire de Grand -Lahou
« C’est un Djaka Festival que nous voulons porter à un niveau supérieur un "another level", comme diraient les anglophones afin qu’il rivalise avec les plus grands festivals internationaux. »
Monsieur le Commissaire général, cette activité se tient en amont du festival. Elle vise à mettre en lumière certains sites et valeurs locales. Quels en sont les objectifs précis ?
Le Djaka Touristique a pour objectif de révéler les potentialités touristiques de notre région, en vue de créer un véritable circuit à travers les sites que nous visitons. C’est notre ambition principale.
Mais ce circuit ne se crée pas seul. Il se bâtit avec l’appui de spécialistes et d’experts en lien avec le ministère du Tourisme. Notre démarche consiste à d’abord découvrir, ensuite détecter, puis produire des rapports qui permettront d’ouvrir officiellement ces circuits. Le but ultime, c’est de valoriser notre région, attirer touristes et investisseurs, et ainsi participer activement à son développement.
C’est aussi une manière de mettre en valeur tout le potentiel culturel, artistique et touristique de la région. C’est l’essence même du Djaka Touristique.
Nous sommes pratiquement à la fin de cette étape importante à Grand-Lahou, que pouvons nous retenir ?
L’objectif était de découvrir des sites emblématiques comme le Parc national d’Azagny, la grotte, la rencontre des eaux, ou encore la stèle commémorative. Si les intempéries nous ont empêchés d’accéder à certains d’entre eux, la satisfaction reste immense. Nous avons pu reprogrammer les visites à venir.
Mais déjà, le simple fait de se déplacer, de faire venir des personnes qui ne connaissaient pas Grand-Lahou, c’est du tourisme. Dormir à l’hôtel, manger local, prendre un taxi, c’est un circuit économique que nous activons. Nous avons également découvert des savoir-faire locaux comme la fabrication de l’attiéké, ou des rituels traditionnels autour de la naissance. Tout cela nous permet de mieux positionner Grand-Lahou par rapport à d’autres localités comme Divo ou Lakota, et nous en sommes très heureux.
Mais ce circuit ne se crée pas seul. Il se bâtit avec l’appui de spécialistes et d’experts en lien avec le ministère du Tourisme. Notre démarche consiste à d’abord découvrir, ensuite détecter, puis produire des rapports qui permettront d’ouvrir officiellement ces circuits. Le but ultime, c’est de valoriser notre région, attirer touristes et investisseurs, et ainsi participer activement à son développement.
C’est aussi une manière de mettre en valeur tout le potentiel culturel, artistique et touristique de la région. C’est l’essence même du Djaka Touristique.
Nous sommes pratiquement à la fin de cette étape importante à Grand-Lahou, que pouvons nous retenir ?
L’objectif était de découvrir des sites emblématiques comme le Parc national d’Azagny, la grotte, la rencontre des eaux, ou encore la stèle commémorative. Si les intempéries nous ont empêchés d’accéder à certains d’entre eux, la satisfaction reste immense. Nous avons pu reprogrammer les visites à venir.
Mais déjà, le simple fait de se déplacer, de faire venir des personnes qui ne connaissaient pas Grand-Lahou, c’est du tourisme. Dormir à l’hôtel, manger local, prendre un taxi, c’est un circuit économique que nous activons. Nous avons également découvert des savoir-faire locaux comme la fabrication de l’attiéké, ou des rituels traditionnels autour de la naissance. Tout cela nous permet de mieux positionner Grand-Lahou par rapport à d’autres localités comme Divo ou Lakota, et nous en sommes très heureux.
Est-ce une manière de repositionner le Djaka Festival comme un événement à fort potentiel touristique ?
Effectivement. Le Djaka Festival ne doit pas se résumer à un événement culturel. Nous voulons qu’il valorise toute la région et tout son patrimoine, qu’il soit culturel, artistique ou touristique.
Nous voulons faire découvrir notre région, la vendre comme une destination. Aujourd’hui, on parle du "Sublime Côte d’Ivoire". Nous, nous voulons faire exister le "Sublime Grand-Lahou", le "Sublime Divo". Voilà la mission du Djaka Festival : faire rayonner notre territoire sous toutes ses facettes.
Est-ce à dire que cette partie touristique introduit déjà les préparatifs de l’édition 2025 ?
Effectivement. Le Djaka Festival ne doit pas se résumer à un événement culturel. Nous voulons qu’il valorise toute la région et tout son patrimoine, qu’il soit culturel, artistique ou touristique.
Nous voulons faire découvrir notre région, la vendre comme une destination. Aujourd’hui, on parle du "Sublime Côte d’Ivoire". Nous, nous voulons faire exister le "Sublime Grand-Lahou", le "Sublime Divo". Voilà la mission du Djaka Festival : faire rayonner notre territoire sous toutes ses facettes.
Est-ce à dire que cette partie touristique introduit déjà les préparatifs de l’édition 2025 ?
Tout à fait. Le Djaka Touristique est l’introduction naturelle à la grande apothéose du festival, prévue cette année du 8 au 17 août. Ce moment de découverte nous permet aussi de repérer des groupes artistiques viables, susceptibles de se produire à Divo.
Cette année, en plus des groupes de Grand-Lahou, nous avons découvert des talents venus de Lakota, Sassandra, Fresco. Ces groupes ont le potentiel de représenter la région à travers d’autres festivals. Le Djaka devient ainsi un carrefour, un pôle de rencontres artistiques et culturelles.
L’édition 2025 promet d’être riche en innovations : des ateliers, des conférences, des concerts quotidiens avec des artistes de renom, un marché local où les artisans et commerçantes pourront vendre leurs produits. C’est un Djaka Festival que nous voulons porter à un niveau supérieur un "another level", comme diraient les anglophones afin qu’il rivalise avec les plus grands festivals internationaux.
Interview recueilli par EVN
Cette année, en plus des groupes de Grand-Lahou, nous avons découvert des talents venus de Lakota, Sassandra, Fresco. Ces groupes ont le potentiel de représenter la région à travers d’autres festivals. Le Djaka devient ainsi un carrefour, un pôle de rencontres artistiques et culturelles.
L’édition 2025 promet d’être riche en innovations : des ateliers, des conférences, des concerts quotidiens avec des artistes de renom, un marché local où les artisans et commerçantes pourront vendre leurs produits. C’est un Djaka Festival que nous voulons porter à un niveau supérieur un "another level", comme diraient les anglophones afin qu’il rivalise avec les plus grands festivals internationaux.
Interview recueilli par EVN