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Il est environ 13 heures 20 quand une colonne d'environs 5 pick-up chargées d'éléments des forces de défense et de sécurité ( Fds) venus spécialement pour la sécurisation des élections présidentielles et basées à la brigade de gendarmerie, sort du camp. Direction, la rase campagne où quelques poches de résistance persistent encore. Mais cette sortie, contrairement aux antérieures va marquer les esprits des populations de Dabou. À peine déboulent ils sur la grande voie publique que ces éléments, on ne sait trop pourquoi, se mettent à lancer les bombes lacrymogènes dans tous les sens. Les minutes qui suivent, une pluie de ces produits étouffants et piquants est déversée un peu partout, surtout au niveau de la place Bédié complètement bondée de monde. C'est la débandade totale pour les passants qui ne comprennent rien de se qui se passe. Le sauve -qui -peut accompagné de cris finit par embraser toute ma ville. Cette folie passée, chacun y va de son commentaire, allant jusqu'à soutenir que la ville est en état de guerre. En réalité, il n'en est rien. Il s'agissait du passage d'un détachement qui a certainement voulu marquer sa présence. En tout cas, un passage diversement apprécié par la population dans un contexte de tension qui a émaillé le scrutin présidentiel à Dabou. Plusieurs villageois ont tenté d'en découdre avec les forces de l'ordre dans les villages. Leurs intentions étant d'empêcher les élections.
Norbert Nkaka














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