Pourquoi un premier cours en Afrique… et pourquoi en Côte d’Ivoire ?
L’organisation de ce premier cours sur le sol ivoirien n’est pas un hasard. Depuis plusieurs années, l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire s’impose comme un acteur clé dans la surveillance, le diagnostic et la riposte aux épidémies. Son expertise reconnue dans la rage, les arboviroses et récemment dans la réponse aux épidémies émergentes lui confère un rôle stratégique dans la sous-région.
« L’IPCI est au cœur de la surveillance des maladies infectieuses. Ce cours vient renforcer nos actions, en dotant la sous-région d’un vivier d’experts en entomologie médicale », a souligné le Professeur Méité Syndou, Directeur de l’Institut.
Avec des infrastructures modernes, un positionnement géographique central en Afrique de l’Ouest et une tradition de collaboration scientifique avec l’IRD, l’Institut Pasteur de Paris et plusieurs institutions internationales, la Côte d’Ivoire devient naturellement un hub africain de formation en santé publique.
L’organisation de ce premier cours sur le sol ivoirien n’est pas un hasard. Depuis plusieurs années, l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire s’impose comme un acteur clé dans la surveillance, le diagnostic et la riposte aux épidémies. Son expertise reconnue dans la rage, les arboviroses et récemment dans la réponse aux épidémies émergentes lui confère un rôle stratégique dans la sous-région.
« L’IPCI est au cœur de la surveillance des maladies infectieuses. Ce cours vient renforcer nos actions, en dotant la sous-région d’un vivier d’experts en entomologie médicale », a souligné le Professeur Méité Syndou, Directeur de l’Institut.
Avec des infrastructures modernes, un positionnement géographique central en Afrique de l’Ouest et une tradition de collaboration scientifique avec l’IRD, l’Institut Pasteur de Paris et plusieurs institutions internationales, la Côte d’Ivoire devient naturellement un hub africain de formation en santé publique.
Un enjeu sanitaire majeur : maîtriser les moustiques pour maîtriser les maladies
Le paludisme, la dengue, le chikungunya, le Zika ou encore la fièvre jaune continuent de peser lourdement sur les systèmes de santé africains. Leur transmission, assurée par les moustiques, s’intensifie avec :
Le paludisme, la dengue, le chikungunya, le Zika ou encore la fièvre jaune continuent de peser lourdement sur les systèmes de santé africains. Leur transmission, assurée par les moustiques, s’intensifie avec :
- la hausse des températures,
- la modification des cycles de pluies,
- l’urbanisation non planifiée,
- la résistance croissante des moustiques aux insecticides classiques.
D’où la nécessité urgente de former des spécialistes capables de :
- identifier les espèces vectrices,
- évaluer les populations de moustiques,
- cartographier les zones à risque,
- détecter la résistance aux insecticides,
- proposer des stratégies de lutte innovantes.
Pour Christophe Paupy, entomologiste médical à l’IRD et formateur principal du cours, « cette formation donne aux techniciens les outils essentiels pour reconnaître les vecteurs, estimer les risques et mettre en œuvre des stratégies de lutte adaptées ».
Des compétences nouvelles pour répondre aux défis actuels
Durant cette session de cinq jours, les participants seront formés à des compétences clés :
Durant cette session de cinq jours, les participants seront formés à des compétences clés :
- collecte et identification des moustiques,
- préparation et préservation des spécimens,
- évaluation de la résistance aux insecticides,
- introduction aux nouvelles méthodes antivectorielles,
- utilisation des outils de surveillance épidémiologique.
Ces connaissances auront un impact direct sur les systèmes de santé des pays participants, en améliorant la détection précoce des flambées épidémiques et la mise en œuvre de stratégies de riposte plus efficaces.
Un investissement pour la science, la santé et l’avenir du continent
Pour Dr Koné Atioumanan Blaise, représentant du Ministre de la Santé, « le renforcement des compétences régionales en entomologie médicale est indispensable au moment où les maladies vectorielles connaissent une recrudescence liée aux changements climatiques ».
Ce premier cours international marque ainsi :
Un investissement pour la science, la santé et l’avenir du continent
Pour Dr Koné Atioumanan Blaise, représentant du Ministre de la Santé, « le renforcement des compétences régionales en entomologie médicale est indispensable au moment où les maladies vectorielles connaissent une recrudescence liée aux changements climatiques ».
Ce premier cours international marque ainsi :
- un tournant dans la diplomatie scientifique africaine,
- un renforcement concret des capacités locales,
- une collaboration sud-sud et sud-nord exemplaire,
- une réponse structurée face aux menaces émergentes.
La Côte d’Ivoire conforte son leadership scientifique
Avec ce premier cours d’entomologie médicale, la Côte d’Ivoire confirme son statut de plateforme régionale de formation, de recherche appliquée et d’innovation en santé publique.
L’IPCI, déjà engagé dans la surveillance épidémiologique et la recherche sur les maladies infectieuses, franchit une nouvelle étape en devenant un pôle de référence pour la formation des acteurs africains.
Ce cours ouvre la voie à la création d’un réseau africain d’experts en entomologie médicale, capable de mieux anticiper les risques et de protéger les populations contre les maladies vectorielles dans un contexte sanitaire en pleine mutation.
Edithe Valerie Nguekam
Ce cours ouvre la voie à la création d’un réseau africain d’experts en entomologie médicale, capable de mieux anticiper les risques et de protéger les populations contre les maladies vectorielles dans un contexte sanitaire en pleine mutation.
Edithe Valerie Nguekam


















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