. La ministre Mariatou Koné, de l'éducation nationale et de l'alphabétisation était face aux journalistes ce jeudi 3 mars. Elle s'est montrée très formelle quant à l'application des conclusions des travaux. " La nécessité presse et la presse est une nécessité. Nous voulons construire ensemble un pacte social durable centré sur la réussite des élèves. C'est un processus inclusif et participatif. La presse est notre partenaire privilégié. Soyez rassurés, les résultats de ces travaux ne resteront pas dans les tiroirs", insiste la première responsable de l'éducation nationale et de l'alphabétisation qui avait a ses côtés, le représentant de l'Unicef Marc Vincent et le commissaire général des Egena, John Biney Francis ainsi que les présidents des 7 commissions thématiques de ces travaux. L'objectif de cette importante rencontre obéit au plan tracer des travaux des Egena qui consiste à consulter toutes les couches socio professionnelle afin de faire un diagnostic global. Pour les journalistes, la ministre entend leur présenter l'évolution des travaux afin de porter un regard critique et rendre plus fluide leur mise en œuvre. " Votre implication va nous aider à impacter la validation des travaux et la remise des documents au président de la république Alassane Ouattara", a t elle justifié. Avant elle, le président de l'Union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire (Unjci), Jean Claude Coulibaly s'est réjoui de cette initiative de la ministre Mariatou Koné de faire le diagnostic de ce secteur sensible et le guérir. " L'école ivoirienne est malade et les raisons sont multiples, ressources humaines, infrastructures... Nous devons apporter notre soutien pour garantir une école de qualité", dira JC Coulibaly. Pour sa part, le représentant de l'Unicef, Marc Vincent, principal bailleur de ces travaux, nourrit un espoir pour la réussite de ces travaux. " Nous avons acheminé avec la ministre et mobilisé l'expertise. Nous nourrissons l'espoir d'une école inclusive, résiliente. Faire en sorte que l'école occupe une place prépondérante dans ce processus", souhaite Marc Vincent. Au cours des échanges avec les organisations des journalistes et professionnels des médias (Opm), les responsables des 7 commissions, entre autres les thématiques de "la politique éducative et cadre légal", "inclusion équité, genre, tous à l'école", "qualité des enseignants, apprentissage"..., les intervenants ont dépeint un tableau noir de l'école ivoirienne qui donne froid dans le dos, et qui justifie la nécessité d'un profond diagnostic de l'école ivoirienne à travers les Egena. "Nous sommes derniers. Et chacun à son niveau en est responsable", signifie Pr Touré Valy Sidibé, directeur de l'Ecole normale supérieure d'Abidjan. L'école ivoirienne doit aussi se tourner vers l'avenir, qui passe par la digitalisation. Notons que la Côte d'Ivoire est à sa 5 ème initiative des états généraux, notamment en 1977 avec Pascal N'Guessan Dikébié, en 1985 avec Balla Kéita, en 1993 avec Salifou Touré, en 1994 avec Pr Pierre Kipré et en 2021 avec Mariatou Koné. Norbert Nkaka
Junior Gnapié | 13/06/2024 | 57 vues