Ph:DR Un cadavre
Mais au moment de pratiquer leur autopsie, les médecins ont entendu des bruits suspects. Et pour cause ! Le détenu était toujours en vie. Ce qui a suscité la surprise des responsables pénitentiaires. C’est une histoire hors du commun qui est arrivée à Gonzalo Montoya Jiménez. Ce détenu, qui purgeait une peine pour vol dans la zone de sécurité maximale du Pénitencier Asturias, dans le nord-ouest de l’Espagne, avait tenté de se suicider en prenant des médicaments.
Ainsi, lorsque les agents pénitenciers faisaient l’appel matinal, ils ont retrouvé le prisonnier inconscient et rigide sur la chaine de sa cellule, sans aucun signe de violences. Tout bleu, ce dernier était alors manifestement décédé. D’ailleurs, deux médecins pénitentiaires en service, ne détectant aucun signe vital, ont prononcé son décès. Même le médecin légiste, qui a inspecté le corps, a confirmé que Gonzalo Montoya Jiménez était bel et bien mort. Immédiatement, un juge est saisi pour autoriser le transfert du corps à l’institut médico-légal d’Oviedo. Suite à quoi, le corps, enfermé dans un sac, est conduit à la morgue pour une autopsie. Ce qui devait permettre de comprendre les causes de cette mort suspecte.
Ph:DR: Le cadavre et les médecins
Toutefois, tout ne s’est pas déroulé comme prévu ! En effet, après avoir passé un certain dans une chambre froide pour aider à préserver son corps, l’homme a surpris les médecins légistes. Et il faut dire que ce n’est pas sans raison ! Comme le raconte le journal El Español : « les médecins légistes ont commencé à entendre des bruits provenant de l’intérieur du sac. Le médecin légiste a ouvert le sac et a trouvé le détenu encore en vie ». Mieux, il était en fait en train de ronfler !
Une scène surréaliste digne d’un véritable film d’horreur. D’autant plus que, à ce stade, la peau du détenu avait déjà été marquée avec des lignes directrices en prévision de son autopsie imminente. Fort heureusement, ce dernier s’est réveillé juste avant son autopsie. De retour sur terre, l’homme est, à présent, dans un état stable. Mais alors, comment expliquer ce qui est arrivé à ce détenu ? Le porte-parole de l’administration pénitentiaire espagnole n’en a aucune idée.« Je ne peux pas commenter ce qui s’est passé à l’Institut de médecine légale », a-t-il déclaré. Et d’ajouter que « trois médecins ont vu des signes cliniques de décès. Donc on ne sait toujours pas exactement pourquoi cela s’est produit ». Néanmoins, la veille de sa « mort », Gonzalo Montoya Jiménez se plaignait de se sentir malade. Il prenait même des médicaments pour l’épilepsie, mais ne respectait pas bien le traitement selon sa famille. Est-ce la raison pour laquelle trois médecins ont pensé qu’il était mort ?
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