Au Nord-est, dans l’Oblast de Kharkiv, les troupes Russes, refoulés après plusieurs semaines d’assaut contre la deuxième ville d’Ukraine, doivent se résigner à battre constamment en retraite vers leurs zones frontalières, dépités par leurs tentatives infructueuses de contre-attaques. Tout ceci après avoir subi une déroute au goût resté amer à Kiev, maquillé avec le prétexte du repli volontaire comme c’est le cas sur l’île aux serpents, d’où les troupes Russes ont été chassés depuis le 30 Juin dernier.
Pourtant, à Moscou, les jours sereins semblent de plus en plus s’éloigner du maître du Kremlin et de son entourage. Et pour cause ? Parmi les va-t-en guerre du régime en place à Moscou, on redoute particulièrement les risques de poursuites judiciaires brandies par les pays Occidentaux contre les responsables ou auteurs présumés des massacres commis sur les populations civiles Ukrainiennes durant l’occupation de la région de Kiev, et ailleurs en Ukraine.
Cette peur-panique transparaît fatalement dans la réaction hystérique de l’ex premier ministre, Dmitri Medvedev évoquée ce Jeudi 7 Juillet, dans l’émission ‘’Les indispensables’’ sur LCI. Selon Medvedev, ‘’L’idée même de châtier un pays qui a le plus grand arsenal nucléaire au monde est absurde. Et cela crée potentiellement une menace pour l’existence de l’humanité’’. Encore une menace qui trahit le manque de sérénité qui prévaut actuellement dans les arcanes du pouvoir en place à Moscou.
Ce que Poutine et ses sbires semblent omettre dans leurs accents belliqueux, c’est qu’en face se trouvent des puissances nucléaires tout aussi prolifiques qui n’épargneront certainement pas le territoire Russe dont la survie dépend objectivement de sa capacité à contenir ses relents guerriers.
RA
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