Les campagnes électorales législatives déjà intenses dans plusieurs localités du pays en ce connaissent un autre virage violent. Certains partisans des candidats, certainement à court d'arguments, ont opté désormais pour la voie de l'intimidation ou de l'agression purement. En effet, le mercredi 24 décembre, les militants du parti septuagénaire, le Pdci qui scandaient le nom de leur candidat dans la circonscription de Bangolo, à savoir le journaliste Christ Kémondé, ont été violemment pris à partie par un autre groupe de partisans très excités.
Le premier incident a été signalé à Bangolo, plus précisément dans le canton Zarabaon où des partisans du journaliste, candidat du Pdci-rda ont été pris à partie par des proches d'un candidat dans un village . Ceux-ci se sont jetés sur deux jeunes militants, sans raison apprente, blessant l'un d'eux grièvement. Le second partisan, quoique touché légèrement, a réussi à se défaire de ses agresseurs et à prendre la fuite. Cette scène pour la moins insolite a failli créer l'émeute dans le village de Zou où le candidat ratisse large. Les représailles ont très vite été étouffées par des populations. Mais la nouvelle de cette agression a vite fait le tour du département. Mais qui sont les agresseurs ? Ont ils été mandatés par des candidats pour réduire les militants du candidat-journaliste au silence ? Ou alors un simple acte isolé ? C'est là le mystère ! Joint au téléphone dans la journée de ce même mercredi 24 décembre, le journaliste Krist Kemondé a confirmé ces faits antidémocratiques et d'une extrême gravité :
"C'est vrai. Mes partisans ont été agressés sauvagement par des jeunes surexcités dans un village de Zou. Je n'ai pas voulu alerter les autorités de peur que la situation s'envenime et que mes militants s'en prennent aux partisans de mes adversaires. Je ne veux pas que ces actes babares et irresponsables ternissent davantage l'image de notre région. C'est vraiment déplorables. Nous devons cultiver l'esprit de paix et de solidarité au lieu de nous bagarrer pour des élections législatives" , a déploré Christ Kémondé.
Dans la même circonscription de Bangolo , plus précisément dans la sous-préfecture de Guéhiebly, des échauffourées ont été également signalées entre les partisans de Ange Gnonka et de l'honorable Oula Privat, le lundi 22 décembre 2025 dans le village de Bahé-Sébon.
Face à la presse, le mardi 23 décembre candidat indépendant, Ange Gnonka a dénoncé des actes d'agressions contre des membres de son staff, faisant deux blessés graves qui ont été conduits au dispensaire rural de Guéhiebly.
Le sous-préfet de Guéhiebly, Bah Bi Adolphe a appelé les différents candidats le mardi 23 décembre 2025 à l'apaisement.
Face à la presse, le mardi 23 décembre candidat indépendant, Ange Gnonka a dénoncé des actes d'agressions contre des membres de son staff, faisant deux blessés graves qui ont été conduits au dispensaire rural de Guéhiebly.
Le sous-préfet de Guéhiebly, Bah Bi Adolphe a appelé les différents candidats le mardi 23 décembre 2025 à l'apaisement.
"Notre région est suivie par tout le monde. Faisons en sorte que nous sortons de la zone rouge", a-t-il clamé.
Comme on le voit, ces violences électorales interviennent dans un contexte de tensions et nul n'ignore ce qu'il en sera lors des élections législatives prévues pour le samedi 27 décembre. C'est pourquoi il est impérieux de prendre des dispositions afin d'éviter ce qui est advenu lors de la présidentielle du 25 octobre où des heurts avaient été signalés un peu partout sur le territoire national.Notons que les élections législatives ont été lancées depuis le vendredi 19 décembre dernier.
Norbert Nkaka ( Info : Osmose Kahiga)















Envoyer à un ami
Version imprimable
Partager











