Ce Mercredi 9 Novembre depuis Toulon où il s'exprimait sur la défense nationale de son pays, le chef de l’état Français, Emmanuel Macron scellait le sort de l'opération Barkhane lancée en 2014: "J'ai décidé en coordination avec nos partenaires d'officialiser aujourd'hui la fin de l'opération Barkhane". Dans les milieux populistes Africains, cette annonce qui implique un désengagement des forces Françaises de la lutte antiterroriste au Sahel, devrait changer la donne pour les états Africains enlisés dans la spirale djihadiste. Littéralement, il ne faudra plus compter avec l'expertise militaire Française pour contrer les velléités expansionnistes des groupes djihadistes sur le terrain. Certes, 3000 soldats Français resteront sur place comme l'a indiqué le président Macron. Cependant, il appartiendra face à ce changement de cap forcé par le destin, aux pays Africains de se doter des mécanismes nécessaires pour assumer et assurer leur défense. Ce 9 Novembre, le chapitre de l'interventionnisme militaire Français dans la lutte contre le djihadisme au Sahel s'est refermé. La capacité des Africains à honorer leurs compétences militaires sera sans doute mise à l'épreuve. RA
Junior Gnapié | 13/06/2024 | 57 vues