
Le ministre Assahoré Konan Jacques était sur le chantier à Lahou Kpanda pour constater l'état des travaux
Depuis le lancement du programme de gestion du littoral ouest africain dénommé projet Waca, en 2018 à Abidjan, la ville de Grand Lahou a été choisie comme zone pilote en raison de l'accélération des impacts de l'érosion côtière précisément dans le village des pêcheurs de Lahou Kpanda presque entièrement dévoré par la mer. Les dégâts sont énormes allant de la perte des biens matériels à la destruction des lieux de sépulture. Le village même menacé de disparition.
C'est pour faire face à un tel drame écologique que sous l'impulsion du Président de la République Alassane Ouattara, la Côte d'Ivoire a entrepris de mener des travaux afin de sauver les populations de cette zone menacées. D'où le lancement de cette opération présidé par le chef de gouvernement, Beugré Mambé. "Le gouvernement d'Alassane Ouattara ne vous abandonnera pas. Nous allons tout faire pour vous redonner la joie de vivre dans vos localités", avait fermement promis Robert Beugré Mambé aux populations des villages impactés, quelques désemparées et impuissantes.
Quelques six mois après le lancement des travaux, où en sommes-nous ? Quel est le sentiment des populations ? Le ministre Assahoré Konan Jacques qui s'est rendu sur les lieux très tôt le jeudi 12 décembre, 9 heures, a constaté avec satisfaction l'état d'avancement des travaux. " Cette plage de Lahou Kpanda est le symbole même des conséquences du réchauffement climatique. Si on ne faisait rien, ce village de Lahou Kpanda allait disparaître. C'est pourquoi le Président Alassane Ouattara, soucieux du bien- être de ses populations, a décidé d'investir dans cette opération pour freiner l'avancée de l'érosion. C'est avec une grande joie que je constate l'effectivité des travaux. Nous avons connu quelques soucis au plan administratif mais l'allure est bonne. C'est le lieu de saluer les pays développés qui nous aident afin que nous soyons résilients face aux effets du phénomène du réchauffement climatique", a traduit le ministre Assahoré Konan Jacques. Il a demandé aux populations d'accompagner ce grand projet salvateur surtout à travers le respect des consignes.
Il faut noter que cette opération de la restauration de la zone côtière de Lahou Kpanda coûtera la bagatelle de 33 milliards de F Cfa, conjointement financés par la Banque mondiale et l'État de Côte d'Ivoire. Il convient d'indiquer le ministre de l'Environnement, du développement durable et de la transition écologique s'est ensuite rendu au parc national d'Azagny pour s'assurer de la bonne tenue de ce parc de référence vaste de 21 mille hectares ( soit 7 fois le parc du Banco).
Norbert Nkaka