L’événement mettait en lumière des œuvres atypiques : des tableaux réalisés à partir de foudre de bois, un matériau recyclé servant à célébrer la créativité africaine. Pour Mouhamadou Khaly Ngom, c’était une première à Paris.
Bintou Sora, qui avoue volontiers n’être pas issue du monde des arts, explique son rôle avec une sincérité touchante :
« Je ne voulais pas être marraine au départ. C’est un ami qui m’a imposé… J’ai dit oui par amitié. C’est la première fois que j’accepte. »
Ce geste, simple en apparence, va pourtant se transformer en un moment de grande reconnaissance personnelle.
Dès son discours, Bintou Sora laisse transparaître une profonde émotion. Ses remerciements vont tour à tour à Ibrahima, figure clé de la diaspora sénégalaise, au président qui a soutenu l’événement, puis à l’ensemble des amis, proches et militants présents.
Dès son discours, Bintou Sora laisse transparaître une profonde émotion. Ses remerciements vont tour à tour à Ibrahima, figure clé de la diaspora sénégalaise, au président qui a soutenu l’événement, puis à l’ensemble des amis, proches et militants présents.
« Ce n’est pas le tableau, c’est le geste. Quand on est touché, on ne parle pas. Moi qui parle beaucoup, aujourd’hui je n’arrivais même pas à parler. »
La marraine rappelle également la force des liens communautaires : des amis venus de loin, des responsables associatifs, des militants de partis politiques, des représentants d’associations maliennes, tous unis pour soutenir l’expositions et célébrer une femme qui a tant donné à sa communauté.
Au-delà de l’événement artistique, Bintou Sora est reconnue pour ses actions en faveur des familles maliennes et africaines en France.
Elle revient sur son combat principal : son association dédiée à l’autisme, fondée il y a plus de vingt ans, sans distinction de nationalité.
Au-delà de l’événement artistique, Bintou Sora est reconnue pour ses actions en faveur des familles maliennes et africaines en France.
Elle revient sur son combat principal : son association dédiée à l’autisme, fondée il y a plus de vingt ans, sans distinction de nationalité.
« Ce n’était pas une question du Mali. J’ai accompagné des familles du Mali et d’ailleurs, pour leurs enfants autistes, pour les démarches administratives, les activités… Tout vient de l’art, je veux dire. »
Son engagement ne s’arrête pas là. Militante active au sein de la diaspora malienne, elle rend un hommage appuyé au « dynamique des foyers », collectif qu’elle considère comme essentiel dans la défense des droits des Maliens en France.
« Grâce au dynamique, la communauté malienne peut lever la tête. Beaucoup ne le savent pas. »
Elle évoque également le rôle crucial de leaders de cette diaspora — Sylla, Traoré, Diabraga, Sapo — qui inspirent confiance et soutiennent les retraités et travailleurs maliens vivant entre la France et l’Afrique.
Si Bintou Sora ne se considère pas comme une connaisseuse d’art, sa présence apportait à l’événement une dimension sociale et communautaire essentielle. Les artistes, les visiteurs et l’ensemble du public ont salué une femme dont l’engagement dépasse largement le cadre de l’exposition.
Comme elle le résume elle-même :
Si Bintou Sora ne se considère pas comme une connaisseuse d’art, sa présence apportait à l’événement une dimension sociale et communautaire essentielle. Les artistes, les visiteurs et l’ensemble du public ont salué une femme dont l’engagement dépasse largement le cadre de l’exposition.
Comme elle le résume elle-même :
« Ce n’est pas l’exposition ou les tableaux… C’est l’humain. »
Des artistes, des militants, des proches, des leaders associatifs maliens et sénégalais, des représentants de la diaspora… Tous ont entouré Bintou Sora pour célébrer un moment de partage entre les peuples d’Afrique de l’Ouest.
Entre humour, émotion et reconnaissance, la marraine a su incarner l’esprit de fraternité qui unit les diasporas africaines à Paris.
Junior Gnapié
















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