‘’Les négociations sur un accord sur la neutralité et le statut non-nucléaire de l’Ukraine entrant dans une dimension pratique…il a été décidé, pour accroître la confiance, de réduire radicalement l’activité militaire en direction de Kiev et de Tchernihiv’’, indiquait ce Mardi, le vice-ministre Russe de la défense, Alexander Fomine. Faut-t-il mettre ce rétropédalage stratégique de Moscou sur le compte de l’efficacité de la diplomatie ? Difficile de le dire au regard de la rigidité des positions du Kremlin dans les premiers jours du déclenchement de son invasion en Ukraine.
La Russie délibérément agressive et lancée à la conquête de Kiev, son principal objectif dès l’entame du conflit, est-t-elle en train de subir les contre-coups de son incapacité à faire plier la résistance Ukrainienne, déterminée et visiblement mieux organisée sur le terrain ? Ce qui paraît certain, à l’heure actuelle, l’étau se resserre ostensiblement autour des forces Russes déployées dans le nord et dans certaines parties de l’est et du sud de l’Ukraine.
Le Vendredi 25 Mars déjà, le chef d’état-major de l’armée Russe, Sergueï Rudskoï annonçait une redéfinition des objectifs militaires de l’armée Russe, qui désormais va ‘’concentrer le gros des efforts sur l’objectif principal : la libération du Donbass’’.
R.A
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