Voir la vidéo de l'interview ici
Invité à livrer ses impressions à chaud, Pierre, journaliste au Monde, résume parfaitement l’état d’esprit général :
« Le principal a été acquis. Le Maroc devait absolument gagner ce soir. »
Une victoire plus comptable qu’artistique, surtout au regard d’une première période jugée poussive, marquée par un manque de rythme et de justesse dans le dernier geste.
Sur le terrain, les Lions de l’Atlas ont semblé prisonniers de l’enjeu. Pression du match d’ouverture, poids du statut de favori, regard du public et des autorités présentes : tout semblait peser sur les jambes marocaines.
Sur le terrain, les Lions de l’Atlas ont semblé prisonniers de l’enjeu. Pression du match d’ouverture, poids du statut de favori, regard du public et des autorités présentes : tout semblait peser sur les jambes marocaines.
« Ce n’était pas avec la manière, surtout en première mi-temps », reconnaît sans détour Pierre.
Face à eux, des Comoriens disciplinés, regroupés, sans complexe, venus jouer leur chance sans s’exposer inutilement. Le Maroc dominait territorialement, mais sans réellement inquiéter, laissant planer le doute dans les tribunes.
Le visage marocain a toutefois changé après la pause. Plus de verticalité, plus d’intentions, et surtout une meilleure occupation des espaces.
Le visage marocain a toutefois changé après la pause. Plus de verticalité, plus d’intentions, et surtout une meilleure occupation des espaces.
« La deuxième mi-temps était beaucoup plus correcte », note le journaliste du Monde.
Le but libérateur, suivi d’un second inscrit sur un geste de grande classe, est venu récompenser cette montée en puissance.
Ce deuxième but, qualifié de « chef-d’œuvre » par Pierre, a eu un effet immédiat : il a dissipé les doutes, libéré les joueurs et rassuré un public qui n’attendait qu’un signal positif pour pleinement entrer dans son tournoi.
Au-delà du score, le contexte donne à ce succès une dimension particulière. Gagner à domicile, lors du match inaugural, sous les yeux du Prince, revêt une portée symbolique forte. Cette victoire agit comme un premier socle psychologique : elle valide le départ et offre une base sur laquelle construire.
Dans ce type de compétition, l’histoire montre que les équipes hôtes n’ont pas toujours besoin de briller d’entrée ; elles doivent avant tout survivre au premier rendez-vous. Le Maroc l’a compris.
Interrogé également sur la cérémonie d’ouverture, Pierre se montre agréablement surpris.
Ce deuxième but, qualifié de « chef-d’œuvre » par Pierre, a eu un effet immédiat : il a dissipé les doutes, libéré les joueurs et rassuré un public qui n’attendait qu’un signal positif pour pleinement entrer dans son tournoi.
Au-delà du score, le contexte donne à ce succès une dimension particulière. Gagner à domicile, lors du match inaugural, sous les yeux du Prince, revêt une portée symbolique forte. Cette victoire agit comme un premier socle psychologique : elle valide le départ et offre une base sur laquelle construire.
Dans ce type de compétition, l’histoire montre que les équipes hôtes n’ont pas toujours besoin de briller d’entrée ; elles doivent avant tout survivre au premier rendez-vous. Le Maroc l’a compris.
Interrogé également sur la cérémonie d’ouverture, Pierre se montre agréablement surpris.
« Je ne suis pas un grand fan des cérémonies d’ouverture, mais celle-là, je l’ai trouvée très bien », confie-t-il.
La sobriété, le jeu de sons et de lumières, la maîtrise visuelle ont donné, selon lui, « une très belle dimension au stade ».
Un point important : le spectacle n’a pas éclipsé le football, mais l’a accompagné, installant un cadre solennel sans tomber dans l’excès.
La question qui brûle désormais toutes les lèvres concerne la suite du parcours marocain dans cette poule. Le Mali, notamment, apparaît comme un sérieux concurrent. Pierre reste néanmoins confiant :
Un point important : le spectacle n’a pas éclipsé le football, mais l’a accompagné, installant un cadre solennel sans tomber dans l’excès.
La question qui brûle désormais toutes les lèvres concerne la suite du parcours marocain dans cette poule. Le Mali, notamment, apparaît comme un sérieux concurrent. Pierre reste néanmoins confiant :
« Je pense qu’il peut y avoir une montée en puissance. »
Un élément clé pourrait rapidement changer la physionomie de l’équipe : le retour annoncé d’Achraf Hakimi. Son apport, autant technique que mental, est perçu comme un « supplément d’âme » capable d’élever le niveau collectif.
Ce Maroc–Comores n’entrera pas dans l’histoire pour sa flamboyance. Mais il restera comme le match qui a lancé la CAN 2025 et libéré le pays hôte. Dans un tournoi long, exigeant et souvent imprévisible, ce type de victoire, imparfaite mais maîtrisée, peut valoir bien plus qu’une démonstration sans lendemain.
Le Maroc avance, sans s’emballer, mais avec une certitude retrouvée : la CAN est lancée, et les Lions de l’Atlas sont bien au rendez-vous.
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Rabat, 22 décembre 2025 – Par Guy Martial
Ce Maroc–Comores n’entrera pas dans l’histoire pour sa flamboyance. Mais il restera comme le match qui a lancé la CAN 2025 et libéré le pays hôte. Dans un tournoi long, exigeant et souvent imprévisible, ce type de victoire, imparfaite mais maîtrisée, peut valoir bien plus qu’une démonstration sans lendemain.
Le Maroc avance, sans s’emballer, mais avec une certitude retrouvée : la CAN est lancée, et les Lions de l’Atlas sont bien au rendez-vous.
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Rabat, 22 décembre 2025 – Par Guy Martial















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