
Le drame est survenu mercredi matin lorsqu’un hélicoptère des forces armées ghanéennes s’est écrasé dans le district d’Adansi Akrofuom, faisant huit victimes, dont le ministre de la Défense Edward Omane Boamah et le ministre de l’Environnement Ibrahim Murtala Mohammed, selon des déclarations officielles rapportées par les agences de presse. Les autorités ont lancé une enquête pour déterminer les causes exactes de l’accident.
Selon plusieurs médias locaux et des responsables religieux, le président Mahama devait faire partie d’un déplacement officiel avec certains membres du gouvernement et des responsables militaires, mais il a finalement changé son programme pour participer à un événement religieux. Le pasteur Stephen Y. Wengam a raconté publiquement que des prières et une « bataille spirituelle » auraient retenu le chef de l’État et ainsi « avorté » sa présence sur l’appareil. Ces récits ont été largement relayés et discutés dans la presse nationale.
La nouvelle a provoqué une vague d’émotion et de consternation dans le pays. Le gouvernement a décrété des jours de deuil national et organisé des cérémonies commémoratives pour les victimes, tandis que les leaders politiques, y compris des anciens présidents et responsables locaux, ont exprimé leurs condoléances. Des rassemblements religieux et civils ont été tenus pour rendre hommage aux disparus et pour soutenir leurs familles.
Les réactions publiques mêlent tristesse, questions sur la sécurité des transports militaires et réflexions sur le rôle de la foi dans la vie publique. Tandis que certains insistent sur la nécessité d’un examen technique rigoureux des causes de l’accident, d’autres commentateurs mettent en avant l’aspect presque miraculeux du fait que le président n’ait pas pris ce vol. Les autorités ont promis transparence et communication des conclusions de l’enquête.
Une enquête technique devrait déterminer si l’accident résulte d’un problème mécanique, d’une erreur humaine ou d’autres facteurs. Sur le plan politique, la perte de ministres et de hauts responsables crée un vide provisoire dans l’exécutif et la défense qui nécessitera des nominations intérimaires et une gestion rapide pour maintenir la continuité des fonctions publiques.
Junior Gnapié
Sources : Reuters, MyJoyOnline, GhanaWeb, Times of India