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LOIN DES CLAMEURS POLITIQUES : REVENIR AUX URGENCES.

Rédigé par Abidjan4all le Jeudi 16 Septembre 2021 à 23:56 | Lu 235 fois



Loin des clameurs politiques de Raphael Kouassi
Loin des clameurs politiques de Raphael Kouassi

 
Les clameurs politiques portées en étendard, et exposées sur la place publique, doivent céder le pas aux urgences. A l’objet supposé de l’acharnement des élites politiques : le peuple. Le projet de société, comme le programme de gouvernement, mettent les populations en avant dans la construction de la société de rêve. Ce sont elles d’abord qui doivent réfléchir, puis, mettre en œuvre ensuite, par l’activité, les contenus des projets qui conduisent à la réalisation de la Vision. Mais avant tout, elles ont besoin d’éducation et de formation.
 
Touchons aux fondamentaux du développement, à nos projets de vie, et osons y faire des projections ! Arrêtons-nous, ce jour, à deux catégories sociales : les jeunes et les agriculteurs.
 
Quelles places pour ces deux catégories sociales dans les programmes politiques à l’œuvre en Côte d’Ivoire ?
 
La Ressource humaine doit couronner tout. Et, les pays qui y ont investi, ont emprunté les voies royales du Développement. Le Japon, la Corée du Sud, l’Inde, Taïwan, Hong-Kong… ; mais aussi, le Botswana, apparaissent tels des éclats dans la politique d’éducation-formation, la promotion et l’optimisation de la ressource et des compétences humaines.
 
En Côte d’Ivoire, les agriculteurs en général, et les producteurs de café-cacao ; puis récemment, ceux de noix de cajou, sont les parents pauvres de la Nation. Les statistiques situent à 2 000 000 (deux millions) de tonnes la production annuelle de cacao ; et, à 850 000 (huit cent cinquante mille) tonnes, celle de cajou sur l’année. Ces deux spéculations placent la Côte d’Ivoire en tête des pays qui en sont producteurs. Que de fierté pour la Côte d’Ivoire officielle ! Et, cependant, quelles politiques sociale, agricole, bancaire ; mieux, quelles stratégies économiques l’Etat met-il en œuvre en direction de ces précieuses populations qui investissent leurs énergies, la sève de leur jeunesse et tous leurs rêves d’avenir dans ces activités ardues et, bien souvent, ingrates ?
 
Certaines fois, et bien de fois hélas, ces laborieuses populations semblent être la cible de l’Etat. Pendant qu’elles peinent à survivre et à reproduire, au moins, les mêmes quantités sur l’année ; et même, à accroître la production, elles sont chassées de leurs zones d’activités – quelquefois, des aires de productions qu’elles occupent depuis deux, trois, voire cinq décennies -, et renvoyées sur des terres d’origines où, la plupart du temps, elles n’ont plus aucune attache. Ces types sauvages de déguerpissement sont orchestrés par les pouvoirs publics, et ne sont assortis d’aucun dédommagement ! C’est donc au cœur des forêts noires, dans l’antre des exploitations traditionnelles, au prix de mille et un efforts ; en absence de toute couverture sociale, d’assistance financière…qu’elles subissent ces évènements cruels de la vie. Le monde agricole estimé à une population d’environ dix millions, est le parent pauvre de tous les programmes sociaux – victime qu’il est de négligence, d’indifférence, et même de rejet par les politiques publiques et de développement.
 
Il faudra, au FPI et donc au Président Pascal Affi N’Guessan, une politique audacieuse, volontariste, novatrice, pour sortir ce monde de l’impasse et, surtout, de l’ingratitude dont il est victime de la part de l’Etat. Ce monde mérite les égards, la reconnaissance et la prise en charge stratégique de l’Etat. La quasi-totalité des Etats ont accédé à l’industrialisation grâce à la transformation du surplus de la production agricole. Leurs indélébiles traces foisonnent dans l’histoire de l’industrialisation.
 
Comme dans le domaine agricole, et un peu plus, il est urgent de consacrer l’essentiel de la politique stratégique à la ressource humaine, et donc, à l’éducation-formation. Notre offre politique dans ce domaine, doit être des plus hardies. La Côte d’Ivoire doit se mettre au service de ses priorités, et intégrer toutes les sphères d’apprentissage, d’éducation-formation et d’activités : des plus authentiques (particuliers) aux plus élitistes, voire futuristes. La politique et la réalité des bourses d’études doivent aller, au moins à 90% du personnel de l’enseignement-formation (élèves et étudiants). Les capacités d’accueil revues et les conditions d’apprentissage, prioritairement améliorées…Nos offres dans ce domaine doivent être des plus alléchantes, et des moins ordinaires, si nous voulons gagner le cœur des nouveaux majeurs qui voguent loin des intrigues politiciennes.
 
Les Ivoiriens ont besoin de se sentir sécurisés. Dans un monde où ni le producteur agricole, maillon essentiel de la production du PIB, ni l’élève, encore moins l’étudiant - héritiers légitimes des acquis des générations passées et actuelles, et acteurs renfermant tout le potentiel de l’espérance du changement qualitatif -, ne se sentent couverts par le système économique et la politique de développement, ces ressources capitales finissent par se déconnecter du processus général qui crée le sentiment d’utilité sociale et de contributeur à l’œuvre collective de réalisation du bonheur pour tous.
 
Rendons visibles nos offres, proposons dès à présent, notre arsenal de mesures ; mieux, la batterie d’actions qui crée le nouveau Contrat Social, et le Pacte historique sur la base desquels, nous entendons donner du Lustre à cette belle Côte d’Ivoire de l’heureuse Union à bâtir ; avec, les liens forts de notre Réconciliation retrouvée dans un monde où seule, la Discipline dans le Travail porte au firmament de l’Etat démocratique et de progrès : synonyme de Bonheur !
 
Raphaël KOUASSI





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