Les violences basées sur le genre (Vbg) est un phénomène qui prend de l'ampleur dans nos sociétés. Les agressions sexuelles telles les cas de viol, les attouchements, les violences conjugales et autres menaces psychologiques sont de plus constatés.Les conséquences sont si graves qu'elles peuvent marquer les victimes à vie. C'est pour tenter d'endiguer ce phénomène grave que la Fondation canadienne Amour maternel créée par Gnangbo Dogo Oscar s'était déployée à Séliboua sous la conduite de son chef de projet Ouéza Claver, pour une journée de sensibilisation contre les violences basées sur le genre le 08 septembreseptembre 2023.
Au cours de cette activité, les populations notamment les jeunes des zones rurales ont été édifiées sur les différents cas de violences basées sur le genre (VBG), les causes, les conséquences ainsi que les moyens de les éviter. Car l'on sait combien les les femmes de ces communautés rurales sont parfois victimes du phénomène. De fait, dans le milieu rural l'on pense parfois à tort que la femme n’a pas de place prépondérante dans la société. Au point qu'elles sont souvent victimes des actes de violence les plus humiliantes, qu’elles soient sexuelles, physiques, économiques ou psychologiques du fait de leur sexe.
C’est plus d’une centaine de jeunes filles et garçons qui ont donc pris part dans le village de Seliboua, à cette activité, au terme de laquelle, l’on a pu noter, par la qualité des interventions et du contenu des échanges, que les participants ont pris la pleine mesure de la situation liée aux violences sur les femmes.
A cet effet la chefferie et les leaders de communautés ainsi que les associations des jeunes et des femmes ont décidé de s’engager et de continuer la sensibilisation en mettant en place de petits comités villageois pour pérenniser les acquis de cette tournée de sensibilisation. La bonne nouvelle, c'est que depuis cette séance de sensibilisation, les villageois veillent, et ce après 2 ans, à garantir une vie communautaire sans violence conjugale. C'est la preuve que les populations de Séliboua ont respecté leur engagement. Reste à étendre ce modèle de vie aux villages environnants et pourquoi pas aux nombreuses localités du département de Lakota.
Norbert Nkaka