Un incendie d'une rare violence s'est déclaré nuitamment dans le minutier de l'institution. S'agit il d'un incendie criminel ou un simple accident ? Selon des sources, le feu serait parti d'un poteau électrique, source d'alimentation des locaux en énergie. Très vite, le bâtiment qui abrite la salle de conservation des dossiers importants, notamment les minutes et les décisions de justice, s'embrase. Le président du Tribunal dont la résidence jouxte les locaux en feu, est vite tiré de son lit. L'autorité judiciaire alerte aussitôt les sapeurs-pompiers qui ne tardent pas à pointer présents. Mais l'intensité des flammes est telle qu'il leur a fallu environs 3 heures pour parvenir au bout de ce sinistre qui prenait des proportions très inquiétantes. Mais le fait notable, c'est qu'au moment où les soldats s'affairaient à ranger les meubles afin de permettre aux forces de l'ordre d'évaluer les dégâts, voilà que les flammes ressurgissent, plus gigantesques que les précédentes. C'est la stupeur totale. Une fois encore les soldats du feu ont dû déployer les gros moyens pour circonscrire les flammes et refroidir complètement le périmètre. Fort heureusement, aucune perte en vie humaine n'a été déplorée. Mais les pertes en matériel pourraient être évaluées à plusieurs millions de nos francs. Ce sinistre a nécessité une visite du président de la Cour d'appel d'Abidjan, Dembélé Tahirou . Une enquête est en cours pour situer les responsabilités.
Mais cet incendie, le premier du genre au Tribunal de Dabou depuis son ouverture en 1965, met à nu la maintenance des installations électriques à Dabou. En effet depuis un certain moment, de nombreuses micro coupures sont régulièrement constatées et de nombreux dégâts déploées surtout les nuits. Celles-ci nécessitent plusieurs interventions. Est ce la vétusté des installations ou des techniciens défaillants ? Aussi cet incendie vient alourdir le chiffre des sinistres constatés ces derniers temps, notamment à Agnibilékro et tout récemment à Oumé où respectivement 5 personnes et 7 membres d'une famille ont péri, suite à un court circuit. Bien dommage tout ça !
Norbert Nkaka














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