Une maladie à fort impact sanitaire et socio-économique
La fièvre de Lassa provoque environ 300 000 infections et 5 000 décès chaque année en Afrique de l’Ouest. Une infection sur cinq entraîne une maladie grave, affectant plusieurs organes vitaux tels que le foie, la rate et les reins. Au-delà de son coût humain, l’absence de vaccin et de traitement antiviral approuvé entraîne de lourdes conséquences socio-économiques, notamment pour les communautés rurales.
Consciente de cette urgence sanitaire, la CEDEAO et ses partenaires misent sur une approche coordonnée, intégrant la recherche, l’innovation et la coopération transfrontalière.
Le rôle central du CRSCM dans la sécurité sanitaire régionale
L’un des temps forts de la conférence a été la plénière organisée par le Centre régional de surveillance et de contrôle des maladies (CRSCM) de la CEDEAO. Ce panel, placé sous le thème : « Renforcer la sécurité sanitaire dans la région CEDEAO : le rôle du CRSCM – réalisations et perspectives », a permis de mettre en lumière les acquis et les défis en matière de surveillance épidémiologique.
Cet atelier a mis en avant les résultats concrets obtenus par le CRSCM depuis sa création, notamment dans le renforcement des capacités nationales, la formation des personnels de santé et l’amélioration de la circulation des données épidémiologiques entre États membres.
ELFIC 2025 ne se limite pas à dresser un état des lieux. La conférence favorise le dialogue entre scientifiques, décideurs et communautés, et propose des solutions pour faire progresser la recherche sur les vaccins et diagnostics, développer des stratégies de riposte rapide et renforcer l’engagement communautaire.
Vers une feuille de route régionale
À travers ses panels, expositions et dialogues ministériels, ELFIC 2025 vise à jeter les bases d’une feuille de route régionale pour la sécurité sanitaire. Celle-ci doit permettre de combler les lacunes structurelles, d’assurer un financement durable et de renforcer la résilience face aux épidémies futures.
En mettant en exergue le rôle du CRSCM et l’engagement de ses partenaires, la conférence d’Abidjan rappelle une vérité fondamentale : aucun pays ne peut lutter seul contre les épidémies. La coopération régionale, la solidarité et l’innovation scientifique restent les clés pour protéger durablement les populations d’Afrique de l’Ouest contre la fièvre de Lassa et les autres maladies émergentes.
Edithe Valerie Nguekam
L’un des temps forts de la conférence a été la plénière organisée par le Centre régional de surveillance et de contrôle des maladies (CRSCM) de la CEDEAO. Ce panel, placé sous le thème : « Renforcer la sécurité sanitaire dans la région CEDEAO : le rôle du CRSCM – réalisations et perspectives », a permis de mettre en lumière les acquis et les défis en matière de surveillance épidémiologique.
Le Dr Diarassouba Mamadou, Directeur exécutif du CRSCM, a rappelé le rôle essentiel de son institution dans la détection précoce des épidémies et le renforcement des systèmes de santé en Afrique de l’Ouest. Selon lui, la sécurité sanitaire régionale repose sur trois piliers que sont : l’anticipation des risques grâce à une surveillance accrue, la préparation coordonnée des pays membres, et la réponse rapide aux crises sanitaires.
Cet atelier a mis en avant les résultats concrets obtenus par le CRSCM depuis sa création, notamment dans le renforcement des capacités nationales, la formation des personnels de santé et l’amélioration de la circulation des données épidémiologiques entre États membres.
ELFIC 2025 ne se limite pas à dresser un état des lieux. La conférence favorise le dialogue entre scientifiques, décideurs et communautés, et propose des solutions pour faire progresser la recherche sur les vaccins et diagnostics, développer des stratégies de riposte rapide et renforcer l’engagement communautaire.
Le Dr Melchior Athanase J.C. Aïssi, Directeur général de l’OOAS, a souligné que cette rencontre est avant tout « un appel à l’action pour relever les défis persistants liés à la fièvre de Lassa, en faisant progresser la recherche, les diagnostics et les solutions dirigées par les communautés ».
Vers une feuille de route régionale
À travers ses panels, expositions et dialogues ministériels, ELFIC 2025 vise à jeter les bases d’une feuille de route régionale pour la sécurité sanitaire. Celle-ci doit permettre de combler les lacunes structurelles, d’assurer un financement durable et de renforcer la résilience face aux épidémies futures.
En mettant en exergue le rôle du CRSCM et l’engagement de ses partenaires, la conférence d’Abidjan rappelle une vérité fondamentale : aucun pays ne peut lutter seul contre les épidémies. La coopération régionale, la solidarité et l’innovation scientifique restent les clés pour protéger durablement les populations d’Afrique de l’Ouest contre la fièvre de Lassa et les autres maladies émergentes.
Edithe Valerie Nguekam