PDCI-RDA/ Brédoumy Soumaïla Traoré appelle au dialogue — la déclaration, son contexte et anlyses

« À Linas-Marcoussis, le président Laurent Gbagbo n’y était pas, mais les décisions prises là-bas lui ont été imputées. Aujourd’hui, nous sommes à New York, et les décisions vont se prendre.
On pensait que les choses allaient se décider avec tout le monde à New York, mais certains se sont déjà retirés.
Ils auront donc le choix : avancer dans la paix et la cohésion, ou bien rester enfermés dans leur bulle. Dans ce cas, ce sera un isolement étouffant, insupportable. Et à la fin, nous aurons eu tort de ne pas accepter de nous asseoir à la table de négociation, de ne pas faire en sorte que les jeux soient ouverts et que la démocratie triomphe.
Nous avons aujourd’hui une grande chance : celle d’avoir un candidat comme le président Tidjane Thiam. Toutes les insultes, toutes les attaques qu’il reçoit, ce n’est pas un hasard. C’est parce qu’il est important. Sinon, qui parlerait de Thiam ?
Il y a cinq candidats, mais quand vous regardez les chaînes de télévision, de qui parle-t-on ? De Tidjane Thiam et de Laurent Gbagbo, à longueur de journée. Pourquoi ? Parce que le PDCI-RDA a un programme, parce que nous voulons faire mieux qu’eux, parce que nous avons un candidat qui incarne le charisme politique. Et c’est cela qui fait peur.
Ivoiriennes, Ivoiriens, je vous demande de croire au président Cheick Tidjane Thiam. Croyez en sa capacité de diriger la Côte d’Ivoire. Croyez en sa capacité de dénouer les nœuds.
Je m’adresse aussi à nos militants. Je sais qu’ils sont impatients de participer à ces élections présidentielles. Ils ont placé leur espoir dans une personnalité de poids, qui sort des chemins battus, qui veut rapidement se mettre au service de son pays et de son peuple : le président Tidjane Thiam.
Oui, vous avez raison de continuer à espérer. Je vous demande de rester mobilisés, de vous préparer.
À tous ceux qui ont caché leur carte d’électeur, je dis : retrouvez-la, gardez-la précieusement. Car ces cartes d’électeurs vont bientôt nous libérer de ce régime actuel.
Militants du PDCI-RDA, faites confiance au président Cheick Tidjane Thiam. Vous serez agréablement surpris : nous serons bel et bien au rendez-vous des élections de 2025 ! »

• Rencontres diplomatiques : On rapporte que Thiam s’est entretenu à Washington avec des représentants d’organisations internationales, des experts de la diaspora, et des leaders d’opinion pour évoquer le climat politique en Côte d’Ivoire, les garanties démocratiques, le respect de la Constitution, et la question de la candidature multiple notamment en ce qui concerne le président sortant Alassane Ouattara. Cette dynamique explique la référence insistante à « New York » dans le discours.
• Communication internationale accrue : Une partie de la stratégie semble être de rendre visibles et audibles à l’étranger les inquiétudes et demandes formulées par l’opposition, y compris la tenue d’élections libres, la transparence dans l’organisation du scrutin, ainsi que la question de la légitimité des candidatures concurrentes.
• Effet de levier interne : En renforçant sa stature internationale, Thiam cherche à peser dans le débat national, à élargir son audience, et à créer un rapport de forces favorable au sein de l’électorat et des partis dits « neutres » ou hésitants.

1. Mobilisation électorale interne
   Brédoumy, en insistant sur la récupération des cartes d’électeurs et la confiance dans Thiam, le PDCI cherche à galvaniser sa base. Le ton est celui d’un appel à l’unité et à la patience dans l’attente de l’échéance électorale.
2. Réception médiatique
   Cette déclaration a été abondamment partagée par les relais militants et reprise dans plusieurs médias locaux, mais l’intérêt de revenir à la vidéo primaire est de disposer d’une preuve intégrale et contextualisée.

1. Le refus de l’isolement : Brédoumy insiste pour que le PDCI reste visible, engagé, débatteur, non dans une posture d’exclusion.
2. La confiance dans le leadership de Thiam : malgré les critiques, les attaques ou les incertitudes, le porte-parole affirme que Tidjane Thiam constitue aujourd’hui une « grande chance » pour le parti et le pays.

• Renforcer la pression en faveur d’un cadre électoral perçu comme équitable.
• Mobiliser des soutiens de la diaspora et des organismes internationaux pour garantir la transparence du scrutin.
• Faire sortir l’opposition de la marginalité médiatique, en se positionnant comme l’alternative crédible au président sortant.

• La réponse des autres partis d’opposition : accepteront-ils de se joindre à la dynamique de dialogue portée par le PDCI, ou continueront-ils des stratégies de boycott ou d’isolement ?
• La réaction du pouvoir en place : face aux appels à la négociation, au retour au dialogue et aux critiques de la candidature d’Ouattara, quelles mesures institutionnelles, judiciaires ou politiques seront prises ?
• L’effet sur l’électorat : la stratégie diplomatique de Thiam portera-t-elle ses fruits auprès des citoyens ivoiriens, notamment ceux sensibles aux arguments de légitimité, démocratie et transparence ?