Le verdict du procès en appel dans l'affaire de loyer impayé est tombé le jeudi 19 décembre, en faveur de l’homme d’affaires ivoirien installé en France.Emma est condamnée à payer la somme de 273 millions F. Une note vraiment salée.

"En effet, la Cour d’appel d’Abidjan a condamné l’influenceuse à verser la somme de 257 millions, en plus de 5 millions de dommages et intérêts ainsi que les 7 mois de loyer impayés (9 100 000 Fcfa en raison de 1 300 000 Fcfa/mois) à M. Touré. Sans oublier 2 000 000 de Fcfa de frais de tribunal. Au total, ce sont 273 100 000 Fcfa dont Emma Lohoues devra s’acquitter. Cette dernière n’était pas présente à l’audience. Elle s’est fait représenter par sa sœur Amélie et était défendue par l’avocat, Me Diallo", précise le confrère de lemondeactuel.com

" Je suis heureux. Je me rappelle qu’Emma Lohoues m’a dit qu’elle était intouchable en Côte d’Ivoire et que jamais, je n’allais gagner une action en justice contre elle. La Justice de mon pays a fait son travail. Par rapport à toutes les pièces en sa possession, la Justice a dit le droit. Et je ne pouvais que remporter ce procès en appel", a réagi Beaugars Prince Touré, tout ému. Mais selon des indiscrétions, le feuilleton Emma Lohoues- Beaugars Prince Touré est encore loin de connaître un épilogue. Car l'influenceuse envisagerait de former un pourvoi en cassation. Apparemment oui. Selon certaines indiscrétions de membres de son entourage, cette dernière n’entend pas baisser les bras. Pour rappel, il est bon d’indiquer que Beaugars Prince Touré, qui a loué sa maison à l’influenceuse Emma Lohoues, a poursuivi en justice cette dernière pour plusieurs (7) mois de loyer impayés et dégradation volontaire de son bien. En première instance, il avait remporté le procès. Après quoi, Emma Lohoues a fait appel. Entre-temps, pour réhabiliter son bien qui a subi un acte de vandalisme, selon l’expert commis par le juge en première instance pour faire l’estimation de l’ampleur des dégâts, M. Touré a dû prendre un crédit de 50 millions de Fcfa auprès d’une micro-finance de la place et aussi vider le compte de sa fille aînée. Heureusement, après les importants travaux de rénovation de sa maison laissée à l’abandon par la femme d’affaires, aujourd’hui, le bien est loué par une ONG américaine

Norbert Nkaka ( Source : lemondeactuel.com)

En choisissant pour thème " Culture et intégration ", de cette 7 ème édition du festival des arts et culture du peuple Dan du Tonkpi, dénommé Nihidaley ( rejouissances), les initiateurs conduits par le ministre conseiller spécial du Président de la République et Pca du festival, ont à coeur de démontrer la maturité et la notoriété de ce rendez-vous culturel. À la parade des danses, les festivaliers venus des coins du pays et même des pays voisins et d'Europe, se rendent compte que nos frontières ne sont que des barrières administratives et diplomatiques. À la réalité nous avons nos frères de l'autre côté de ces frontières.

Les Gio du Libéria longent les frontières ivoiro libérienne, notamment dans le Nimba Conté. Les Gio du Libéria et les Yacouba de Man partagent pratiquement la même culture. Nous l'avons senti lors de leurs prestations, surtout la danse des échassiers. Le rythme et la danse imprimés lors de leur apparition ont achevé de séduire les festivaliers. On eût dit que ce peuple est le vrai dépositaire de la danse des échassiers.

Les Manon ou les Gbressê sont aussi les Dan situés dans les massifs montagneux du Fouta Djalon, dans la Guinée forestière. Nous les avons découvert lors de ce festival. Adeptes du masque, les pas de danses des femmes s'apparentent à celles des Yacouba de Côte d'Ivoire.

En somme ce festival Nihidaley démontre une véritable intégration culturelle qui peut impacter la cohésion sociale et la paix. C'est certainement l'une des motivations de ce festival Nihidaley surtout à quelques mois des élections présidentielles que la Côte d'Ivoire souhaite dans l'amour, la cohésion et la paix. La culture pourrait constituer ce précieux creuset. Nous attendons encore des merveilles et des surprises.

Norbert Nkaka ( Depuis Man dans le Tonkpi)

Dans un courrier adressé à la direction du parti de Simone Ehivet Gbagbo, dont nous avons reçu copie, le représentant du Mcg dans la commune de Dabou a clairement signifié le motif de son départ. " Cette démission est consécutive à une incompatibilité d'humeur avec la hiérarchie, en occurrence, la coordinatrice régionale des Grands Ponts, la camarade Agnéro Yeble Philomène épouse Meless et son refus de travailler en équipe sur le terrain ", signifie le courrier. Malgré les nombreuses interpellations, la coordinatrice régionale, selon le courrier, " fait toujours à sa tête ", dénonce Assi Yannick.

Interrogé téléphonique ment, le mercredi dans la soirée, Assi Kenneth Yannick a en outre invoqué les frustrations dont il est l'objet de la part des responsables proches de la présidente du Mgc, Simone Ehivet Gbagbo. " La coordinatrice régionale des Grands Ponts refuse de collaborer avec ses membres. Lorsque je signale cet état de fait qui bloque le fonctionnement du parti au niveau local, en retour, c'est une demande d'explication de la part du directeur de cabinet que je reçois. Ce qui donne l'impression qu'elle est intouchable. C'est une frustration que je ne saurais supporter. J'ai décidé de partir. Ma décision est irrévocable ", insiste l'ex collaborateur de Simone Ehivet Gbagbo à Dabou. À quelques 10 mois des élections présidentielles de 2025 auxquelles l'ex première dame est candidate, le parti qu'elle a créé, après sa sortie de prison, vit aussi le syndrome des divisions et des crises internes. Les partis d'opposition notamment le Front populaire ivoirien ( FPI) d'Affi N'Guessan Pascal et le plus vieux parti de Côte d'Ivoire, le Parti Démocratique de Côte d'Ivoire ( Pdci) de Tidiane Thiam, vivent au quotidien, des crises internes. Toutes choses qui pourraient faire le lit du parti au pouvoir, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( Rhdp), dont les militants sont solidement fixés derrière le président Alassane Ouattara, potentiel candidat en octobre 2025.

Norbert Nkaka

Le phénomène d'enlèvements d'enfants tant décrié en Côte d'Ivoire, a franchi le périmètre de la capitale Abidjanaise qui détient le triste record. L'intérieur du pays est désormais touché par ces enlèvements d'enfants où très généralement les victimes sont retrouvées sans vie. Pis ils sont parfois vidés de leur sang et des parties sensibles du corps, arrachées par ces criminels d'une autre nature. On sait aussi que ce phénomène connaît une recrudescence dangereuse à l'orée des fêtes de fin d'année ou des élections générales (présidentielle, municipales, législatives ou sénatoriales). A Bangolo, dans l'ouest montagneux, les démons des enlèvements d'enfants se sont déployés. Bien malheureusement ! En effet, le mercredi 11 décembre, une jeune mère Nahi Grâce Leslie, par ailleurs, élève en classe de terminale dans un collège privé de la ville de Bangolo, a fait les frais de ce phénomène contre nature. Son bébé a été enlevé puis abandonné par ses ravisseurs plusieurs kilomètres plus loin....dans un bar. Mais comment ce drame a t il pu arriver ? Qui sont ces criminels ? Ce jour là, comme à son habitude, l'élève-mère confie son garçonnet de 4 mois à l'une de ses proches vu qu'elle compose aux épreuves écrites du bac blanc. Vers 10 heures, alors qu'elle est en pleine épreuve, celle-ci est informée depuis la salle d'examen que son bébé est porté disparu. La jeune fille de 22 ans s'éjecte alors de la salle, saute sur une moto et elle se rend au domicile familial déchiré par les clameurs. L'atmosphère est surchauffée par des appels de détresse fusent de partout. La jeune fille s'écroule, inconsolable et incontrôlable. Supporter une grossesse et porter son bébé puis le perdre aussi brutalement, il faut être une autre mère pour supporter cela. Mais passé le moment de lamentation et de folie, il faut à présent se concentrer pour tenter de retrouver le bébé et mieux, ses ravisseurs. Mais où ? A l'aide de son téléphone portable, elle joint plusieurs de ses proches de ce qui vient d'arriver à son bébé. Dans le même temps,elle saisit la gendarmerie. Une battue est aussitôt organisée à l'effet de retrouver le môme vivant et peut-être le ravisseur aussi. Cette opération va porter ses fruits. De fait la jeune mère désemparée reçoit un coup de fil émanant du village de Délobly, l'informant de la présence d'un homme dans un maquis, avec un bébé d'environ 4 mois. Très vite, elle saute dans un véhicule, direction Delobly, d'où l'alerte a été donnée. Lorsqu'elle parvient au lieu indiqué, seul le bébé était aux soins des propriétaires des lieux. Le présumé ravisseur avait déjà pris la tangente bien avant même l'arrivée de Leslie. Mais l 'essentiel était de retrouver le bébé. Fort heureusement ! Les larmes de joie de retrouver son bébé, perlent enfin sur les joues de Leslie dont le bébé aurait pu disparaître pour de bon. Mais cet enlèvement est un signal fort pour les populations. Le phénomène des enlèvemenrs d'enfants est une triste réalité qui se produit partout. Il faut alors redoubler de vigilance. La jeune mère Leslie a eu plus de chance.

Osmose Kahiga ( Correspondant régional)

Un drame s'est invité à la cérémonie de célébration d'un agent du district sanitaire admis à faire valoir ses droits à la retraite. Un jeune pharmacien du district sanitaire est mort en pleine fête. Plongeant ses collègues et partant les amis et connaissances en émoi. En effet, selon des témoignages à notre disposition, le jour des faits, le jeune pharmacien Koné Doulou Sylvain et ses collègues étaient en fête. L'alcool coulait à flot et la nourriture en abondance. Ça dansait ! Les agents qui célébraient le départ à la retraite d'un des leurs, étaient loin de s'imaginer que la mort rodait autour de cette fête. De fait,le jeune pharmacien, on ne sait trop pourquoi, enfourche sa moto pour dit on, une course rapide vers la gare routière. Il remorque son fils, un gamin de 3 ans et démarre en trombe.

C'est sur le chemin du retour aux environs de 16 heures, que les choses se gâtent dangereusement. Alors que le jeune pharmacien s'engage sur la voie principale, il se retrouve nez à nez avec une moto taxi lancée à vive allure. L'agent du district est projeté dans les airs avant de s'écraser sur le bitume. Lorsque le monde accourt, le constat est tragique. Le médecin est tué sur le coup. C'est la consternation générale. Mais aussi curieusement que cela puisse paraître, son fils est sorti indemne de ce drame. La police informée a procédé au constat d'usage avant d'ouvrir une enquête. Les services des pompes funèbres ont procédé à l'enlèvement du corps pour la morgue. Triste fin d'une cérémonie qui avait pourtant bien démarré.

Norbert Nkaka