Laurent Gbagbo au siège du FPI, Credit photo AFP
C'est vrai que les Tic et surtout les réseaux sociaux ont cela de magique et de formidable, qu'ils transforment tous ceux qui peuvent associer les lettres de l'alphabet, en experts toutes catégories, des sociologues aux politiques, en passant par les anthropologues et autres juristes, mais l'injustifiable restera l'injustifiable.
Le populiste a ceci de magique, qu'il transforme ses partisans en adeptes, en fidèles au sens religieux du terme. Les paroles de l'idole sont ainsi transformées en dogmes tandis qu'il est lui-même déifié.
S'il y a une chose que M. Laurent Gbagbo a réussie, c'est d'avoir bâti sa riche et tumultueuse carrière politique sur le populisme. L'opposition frontale au système d'Houphouët-Boigny dans les années 80 et 90 en fut le premier acte. La résistance à Guei Robert et sa victoire électorale en 2000 en fut le deuxième. Et enfin son acquittement par la CPI en est le troisième. Ces trois faits historiques majeurs dignes d'un héros, renforcent indubitablement chez les idolâtres le sentiment d'infaillibilité de leur idole. Ce populisme-là, Laurent Gbagbo en a fait un instrument politique, presqu'un instrument d'aliénation, pour qui regarde de plus près.
Alors comment dans la chronologie des faits, amener les idolâtres à comprendre que l'idole " ecce homo "a trébuché, trébuche et trébuchera ?
Comment faire admettre à la frange irréductible des fans que le venin de l'ivoirité diffusé par M. Henri Konan Bédié aurait pu être neutralisé par le régime Gbagbo ?
Comment faire admettre à cette frange que la rébellion de 2002 cautionnée par M. Alassane Ouattara aurait pu être évitée ?
Comment faire admettre à cette frange que les accords de Ouaga auraient dû être appliqués intégralement ?
Comment faire admettre à cette frange que les élections présidentielles de 2010 sans le désarmement des rebelles conduisaient à la catastrophe ?
Comment faire admettre à cette frange qu'au déclenchement de la crise post-électorale, il aurait dû prêter une plus grande attention aux propositions de sortie de crise du panel des Chefs d'Etat de l'Union Africaine ?
Comment faire admettre à cette frange qu'à l'arrestation de leur idole, ses partisans auraient dû s'humilier pour éviter son transfert à la CPI ?
Comment faire admettre à cette frange qu'après la tornade d'avril 2011, il fallait immédiatement se remettre dans le jeu politique en transformant la rage des rancœurs en solutions politiques ?
Comment faire admettre à cette frange que la participation à toutes les élections qui ont suivi 2011 étaient des occasions d'équilibrage du jeu politique ?
Comment faire admettre à cette frange que tous les boycotts ont permis à M. Alassane Ouattara de consolider son régime ?
Comment faire admettre à cette frange que le parrainage des Gors par leur idole à partir de 2014 est une véritable faute politique ?
Comment faire admettre à cette frange que la survie du Parti qu'il a fondé le FPI, passe par l'application effective des règles internes de démocratie ?
Comment faire admettre à cette frange que son retour a été mal organisé, donnant lieu à un spectacle digne d'un navet ?
Comment faire admettre à cette frange que la séparation d'avec Simone aurait pu se faire autrement dans le respect de la personne humaine ?
Comment, comment et comment ?
Loin d'être des perles, ces trébuchements sont bel et bien des bourdes, bel et bien des péchés indignes des Dieux. Oui, il est de l'essence des Dieux de ne pas trébucher, de ne pas se tromper parce que synonymes de perfection. Le panthéon étant naturellement hors de portée des humains, sachons simplement raison garder au grand risque que l'idole ne connaisse le sort d'Icare.
A bon entendeur, salut !
Gnêrèwolloh
Le populiste a ceci de magique, qu'il transforme ses partisans en adeptes, en fidèles au sens religieux du terme. Les paroles de l'idole sont ainsi transformées en dogmes tandis qu'il est lui-même déifié.
S'il y a une chose que M. Laurent Gbagbo a réussie, c'est d'avoir bâti sa riche et tumultueuse carrière politique sur le populisme. L'opposition frontale au système d'Houphouët-Boigny dans les années 80 et 90 en fut le premier acte. La résistance à Guei Robert et sa victoire électorale en 2000 en fut le deuxième. Et enfin son acquittement par la CPI en est le troisième. Ces trois faits historiques majeurs dignes d'un héros, renforcent indubitablement chez les idolâtres le sentiment d'infaillibilité de leur idole. Ce populisme-là, Laurent Gbagbo en a fait un instrument politique, presqu'un instrument d'aliénation, pour qui regarde de plus près.
Alors comment dans la chronologie des faits, amener les idolâtres à comprendre que l'idole " ecce homo "a trébuché, trébuche et trébuchera ?
Comment faire admettre à la frange irréductible des fans que le venin de l'ivoirité diffusé par M. Henri Konan Bédié aurait pu être neutralisé par le régime Gbagbo ?
Comment faire admettre à cette frange que la rébellion de 2002 cautionnée par M. Alassane Ouattara aurait pu être évitée ?
Comment faire admettre à cette frange que les accords de Ouaga auraient dû être appliqués intégralement ?
Comment faire admettre à cette frange que les élections présidentielles de 2010 sans le désarmement des rebelles conduisaient à la catastrophe ?
Comment faire admettre à cette frange qu'au déclenchement de la crise post-électorale, il aurait dû prêter une plus grande attention aux propositions de sortie de crise du panel des Chefs d'Etat de l'Union Africaine ?
Comment faire admettre à cette frange qu'à l'arrestation de leur idole, ses partisans auraient dû s'humilier pour éviter son transfert à la CPI ?
Comment faire admettre à cette frange qu'après la tornade d'avril 2011, il fallait immédiatement se remettre dans le jeu politique en transformant la rage des rancœurs en solutions politiques ?
Comment faire admettre à cette frange que la participation à toutes les élections qui ont suivi 2011 étaient des occasions d'équilibrage du jeu politique ?
Comment faire admettre à cette frange que tous les boycotts ont permis à M. Alassane Ouattara de consolider son régime ?
Comment faire admettre à cette frange que le parrainage des Gors par leur idole à partir de 2014 est une véritable faute politique ?
Comment faire admettre à cette frange que la survie du Parti qu'il a fondé le FPI, passe par l'application effective des règles internes de démocratie ?
Comment faire admettre à cette frange que son retour a été mal organisé, donnant lieu à un spectacle digne d'un navet ?
Comment faire admettre à cette frange que la séparation d'avec Simone aurait pu se faire autrement dans le respect de la personne humaine ?
Comment, comment et comment ?
Loin d'être des perles, ces trébuchements sont bel et bien des bourdes, bel et bien des péchés indignes des Dieux. Oui, il est de l'essence des Dieux de ne pas trébucher, de ne pas se tromper parce que synonymes de perfection. Le panthéon étant naturellement hors de portée des humains, sachons simplement raison garder au grand risque que l'idole ne connaisse le sort d'Icare.
A bon entendeur, salut !
Gnêrèwolloh