Cette campagne annuelle, dédiée à la sensibilisation et au dépistage du cancer du sein, vise à informer, mobiliser et encourager les femmes à se faire dépister précocement, car détecté tôt, ce cancer peut être guéri dans 9 cas sur 10.
Le projet SIRA, adossé à la ligne verte 143, est un dispositif innovant qui permettra de renforcer la sensibilisation, de documenter les besoins réels des patients et de mesurer l’impact des actions de lutte à travers un logiciel de suivi intégrant des indicateurs clés. Il s’inscrit dans la volonté du gouvernement ivoirien de bâtir un système de santé moderne, accessible et centré sur la prévention.
Un état des lieux contrasté mais porteur d’espoir
Dans son intervention, le Professeur Innocent Adoubi, coordonnateur du Programme National de Lutte contre le Cancer (PNLCA), a dressé un tableau réaliste de la situation du cancer du sein en Côte d’Ivoire.
Cette maladie reste la deuxième cause de cancer dans le pays, après celui de la prostate, avec plus de 2 000 décès enregistrés chaque année. Cependant, les avancées sont notables : la Côte d’Ivoire dispose aujourd’hui de plus de 25 cancérologues, de 17 anatomopathologistes et de 14 centres publics de mammographie, sans compter ceux du secteur privé.
Grâce à l’engagement du gouvernement et à l’appui de ses partenaires, notamment Roche, près de 5 000 patientes ont été traitées gratuitement au Centre National de Radiothérapie Alassane Ouattara (CNRAO), qui enregistre chaque année 2 800 traitements par radiothérapie et des dizaines de milliers de séances de chimiothérapie.
Autre progrès majeur : le coût de la chimiothérapie a chuté de 60 à 70 % depuis 2010, et les médicaments oncologiques du laboratoire Roche sont désormais gratuits, grâce à un partenariat avec l’État ivoirien. Ces avancées permettent d’élargir l’accès aux soins et d’améliorer la survie des patientes.
Dans son intervention, le Professeur Innocent Adoubi, coordonnateur du Programme National de Lutte contre le Cancer (PNLCA), a dressé un tableau réaliste de la situation du cancer du sein en Côte d’Ivoire.
Cette maladie reste la deuxième cause de cancer dans le pays, après celui de la prostate, avec plus de 2 000 décès enregistrés chaque année. Cependant, les avancées sont notables : la Côte d’Ivoire dispose aujourd’hui de plus de 25 cancérologues, de 17 anatomopathologistes et de 14 centres publics de mammographie, sans compter ceux du secteur privé.
Grâce à l’engagement du gouvernement et à l’appui de ses partenaires, notamment Roche, près de 5 000 patientes ont été traitées gratuitement au Centre National de Radiothérapie Alassane Ouattara (CNRAO), qui enregistre chaque année 2 800 traitements par radiothérapie et des dizaines de milliers de séances de chimiothérapie.
« Le cancer du sein détecté précocement se guérit dans 90 % des cas. Grâce à la sensibilisation, les femmes viennent désormais plus tôt consulter », a souligné le Pr Adoubi.
Autre progrès majeur : le coût de la chimiothérapie a chuté de 60 à 70 % depuis 2010, et les médicaments oncologiques du laboratoire Roche sont désormais gratuits, grâce à un partenariat avec l’État ivoirien. Ces avancées permettent d’élargir l’accès aux soins et d’améliorer la survie des patientes.
Des infrastructures et des ressources humaines en renforcement
Le ministre de la Santé, présent à la cérémonie, a salué ces progrès et réaffirmé l’engagement du gouvernement à faire du cancer une maladie mieux prise en charge et non plus un drame. Il a annoncé la construction d’un deuxième centre de cancérologie à Grand-Bassam, l’équipement de dix nouveaux hôpitaux en appareils de mammographie, et le déploiement de camions mobiles de dépistage pour les zones rurales.
Ces actions s’accompagnent d’un programme de formation accéléré des médecins et paramédicaux, porté par des partenariats avec des universités et institutions spécialisées. L’objectif : une meilleure répartition des spécialistes sur l’ensemble du territoire.
Ces actions s’accompagnent d’un programme de formation accéléré des médecins et paramédicaux, porté par des partenariats avec des universités et institutions spécialisées. L’objectif : une meilleure répartition des spécialistes sur l’ensemble du territoire.
« La santé ne doit pas être un privilège. Elle doit être un droit, effectif pour chaque citoyen vivant sur le sol ivoirien », a martelé le ministre.
Un bilan de santé annuel pour tous : la grande annonce
La mesure la plus marquante de cette édition 2025 d’Octobre Rose reste l’annonce d’un bilan de santé annuel obligatoire pour tous les citoyens.
Ce dispositif, qui sera bientôt présenté en Conseil des ministres, permettra à chaque homme et chaque femme d’effectuer chaque année un examen complet pour dépister précocement les maladies non transmissibles, dont le cancer.
« C’est le seul moyen d’éviter des drames évitables. Pris à temps, le cancer n’est plus une fatalité », a insisté le ministre.
Par ailleurs, un fonds national de financement des grandes pathologies, estimé à 150 milliards de FCFA par an, sera bientôt opérationnel. Ce fonds visera à soutenir la prise en charge des maladies infectieuses et chroniques, en particulier les cancers.
La campagne Octobre Rose 2025, soutenue par la Coalition des Organisations de Lutte contre le Cancer (COLCC), illustre une dynamique nationale où État, société civile et partenaires techniques unissent leurs efforts.
Grâce à la sensibilisation communautaire, à la mobilisation des médias et à la mise à disposition d’outils modernes de dépistage, la Côte d’Ivoire avance vers une santé plus équitable, plus préventive et plus humaine.
« Les défis demeurent, mais l’espoir est réel. Ensemble, nous pouvons faire du cancer du sein une maladie dont on guérit », a conclu le Professeur Adoubi, salué par une ovation.
La mesure la plus marquante de cette édition 2025 d’Octobre Rose reste l’annonce d’un bilan de santé annuel obligatoire pour tous les citoyens.
Ce dispositif, qui sera bientôt présenté en Conseil des ministres, permettra à chaque homme et chaque femme d’effectuer chaque année un examen complet pour dépister précocement les maladies non transmissibles, dont le cancer.
« C’est le seul moyen d’éviter des drames évitables. Pris à temps, le cancer n’est plus une fatalité », a insisté le ministre.
Par ailleurs, un fonds national de financement des grandes pathologies, estimé à 150 milliards de FCFA par an, sera bientôt opérationnel. Ce fonds visera à soutenir la prise en charge des maladies infectieuses et chroniques, en particulier les cancers.
La campagne Octobre Rose 2025, soutenue par la Coalition des Organisations de Lutte contre le Cancer (COLCC), illustre une dynamique nationale où État, société civile et partenaires techniques unissent leurs efforts.
Grâce à la sensibilisation communautaire, à la mobilisation des médias et à la mise à disposition d’outils modernes de dépistage, la Côte d’Ivoire avance vers une santé plus équitable, plus préventive et plus humaine.
« Les défis demeurent, mais l’espoir est réel. Ensemble, nous pouvons faire du cancer du sein une maladie dont on guérit », a conclu le Professeur Adoubi, salué par une ovation.