Dans un communiqué du Procureur de la République près le Tribunal de première instance d'Abidjan, M. Koné Braman Oumar, par ailleurs le premier responsable de la section antiterroriste d'Abidjan, ils au total 7 individus qui ont été appréhendés suite à une enquête diligentée par la gendarmerie nationale. Ils sont tous originaires de Sassako-Bégnini. Selon le communiqué, ces individus ont tous reconnu les faits. Le nommé Lobo Tévi Dégny Germain alias Volcan, le commanditaire et acteur de cet acte hautement grave, aurait même expliqué le mode opératoire et les intentions qui sous-tendaient leur action. "Mettre le feu aux installations de la société au moyen de cocktails Molotov. L'objectif était s'enflammer le transfert de la chambre de gaz. Ce qui pourrait provoquer un gigantesque incendie qui pourrait paralyser tout le bastion sud et même les puits pétroliers en mer. En fin de compte, cet acte de terreur aurait pour effet de perturber le scrutin du samedi 25 octobre ", indique le communiqué dont nous avons reçu copie. Des aveux glaçants d'autant que ces actions d'une extrême gravité auraient pu coûter plusieurs dizaines de milliers de vies et provoqué des dégâts matériels inqualifiables et irréparables à moyen terme. Ils ont tous été déférés à la section antiterroriste du Tribunal de première instance d'Abidjan, ce mercredi 19 novembre. Placés sous mandat de dépôt, une information judiciaire a été ouverte. Un acte de grand banditisme qui intervient dans un contexte électoral marqué par la violence observée un peu partout sur l'ensemble du territoire national. À Agboville, un officier de la gendarmerie a perdu la vie alors qu'il menait une mission de sécurisation à Grand Yapo. Des individus non identifiés et encagoulés ont ouvert le feu à l'aide d'un calibre 12. À Nahio, dans la sous préfecture de Saïoua, ces joutes ont dégénéré en conflit communautaire. Bilan: 5 décès dont un homme brûlé vif, plusieurs maisons détruites et de nombreux blessés graves. À Dabou, Agboville, Bonoua, Gagnoa... plusieurs bureaux de vote ont été soient saccagés ou incendiés. En réaction, plusieurs individus, environs 1200, ont été arrêtés. Le mot d'ordre de boycott ou de perturbations du scrutin, lancé par le Front commun ( Pdci- Ppa-ci), a connu des fortunes diverses, affectant ainsi le taux de participation, qui selon la Céi, a tourné autour de 52%. Mais pour certains observateurs, ce taux était nettement inférieur à 20%.















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