Initié en 2020 par une phase pilote avec 744 établissements équipés, l'opération du contrôle biométrique connaît un succès retentissant en ce sens qu'elle met fin au comptage physique des élèves sur le terrain avec son corollaire de déplacements mais surtout des systèmes de corruption qui font perdre chaque année des devises colossales à l'État ivoirien. Désormais, l'État paye la juste dette avec un effectif maîtrisé.
Au cours de cet atelier, la directrice de la Deep, Mme Touré née Diarra Mariam a traduit toute sa détermination à faire de cette opération de contrôle biométrique des affectés dans les établissements secondaires privés, le baromètre de la modernisation et de la maîtrise totale des effectifs de l'enseignement secondaire privé. D'ailleurs, pour l'année scolaire 2025-2026, ce sont 2293 établissements secondaires privés qui seront équipés par ce système de contrôle. " Je vous invite à l'assiduité au cours de cet atelier afin que nous puissions prendre totalement en main les élèves affectés et rompre définitivement avec l'ancien système. Vous êtes mes éléments sur le terrain. C'est sur vous que va reposer la réussite de ce programme ", a t elle exhorté les 41 correspondants régionaux.
Avant d'ouvrir officiellement cet atelier de formation, Eloi Noël Kouassi, conseiller technique, représentant la ministre Mariatou Koné, a insisté sur les rapports de nécessité logique entre le ministère de l'éducation nationale et de l'alphabétisation et les responsables des établissements privés. Surtout avec le flux des élèves d'année en année devant l'insuffisance des infrastructures scolaires publiques. "L'augmentation fulgurante des effectifs des élèves rend le secteur privé incontournable", a t il reconnu. Mais ce faisant, il faut rendre le partenariat assez transparent. D'où le contrôle biométrique, un système fiable, innovant et qui rime avec la modernisation de l'administration. " Le système de contrôle biométrique permet à l'État de payer le juste prix et de mettre fin à la corruption ", a dévoilé Éloi Noël Kouassi. Notons que cette opération bénéficie de l'appui financier de la Banque mondiale.