Pavel Valerievitch Dourov, âgé de 40 ans ( né le 10 octobre 1984), est le créateur de Télégram dont il est le Pdg. Alors qu'il descendait d'un avion privé à l'aéroport parisien, le créateur de Télégram a été cueilli par les autorités judiciaires françaises. Il revenait d'Azerbaïdjan. L'homme a été ensuite présenté à un juge d'instruction avant d'être placé en garde à vue. Mais que lui reprochent la justice française ? Selon la presse locale, l'entrepreneur russe Pavel Dourov, aurait refusé de coopérer avec les autorités françaises. Aussi l'accusé t on de complicité de crimes par le biais de cette messagerie cryptée qu'est Télégram. En clair, Pavel Dourov figurait sur la liste des personnes recherchées en France.

Norbert Nkaka (Source : togo-plus.com)

La pénurie de sang dans nos hôpitaux, même de référence est criarde. Face à cette préoccupation, les responsables du Cnts de la région du Gôh-Djiboua font preuve d'ingéniosité en initiant "Les samedis de la solidarité" dont l'objectif principal est de recueillir du sang et pallier le manque de ce liquide précieux. D'ailleurs cette opération était placée sous le thème évocateur de "Autosuffisance en produits sanguins dans les établissements sanitaires de la région du Gôh-Djiboua". Il faut le dire, l'événement a connu un engouement retentissant puisqu'il a permis de récolter plus de 1000 poches de sang qui permettront de regarnir les établissements sanitaires de la région en matière de sang. Le secrétaire général de la préfecture, Dre Alexandre Kouadio, représentant le préfet de la région du Gôh et du département de Gagnoa, Lancina Fofana, a souligné l'importance du don de sang. "Donner son sang, c'est sauver des vies", a-t-il déclaré tout en insistant sur la nécessité de ce geste altruiste des donneurs en ce sens qu'il contribuera à réduire le taux de mortalité dû au manque de sang.

Pr. Yassongui Mamadou Sekongo, directeur général du CNTS, a quant à lui souligné la valeur inestimable du sang. "Le sang est une source de vie, un don de Dieu, car malgré les avancées de la médecine, aucune intelligence humaine n'a réussi à fabriquer ce sang", a-t-il affirmé. Il a également encouragé les ivoiriens à participer régulièrement à ce geste héroïque et salvateur afin de vaincre définitivement la pénurie de sang. Cette neuvième édition des « Samedis de la solidarité » a également été marquée par la remise de trophées, de prix, et de tableaux de participation aux meilleurs donneurs de sang, aux autorités, aux ONG et aux structures qui œuvrent pour la promotion du don de sang. La cérémonie tenue sous le patronage de la ministre de la Solidarité nationale et de la Lutte contre la Pauvreté, Myss Belmonde Dogo, a été une réussite, témoignant de l'engagement collectif pour sauver des vies et renforcer les capacités des établissements sanitaires de la région du Gôh-Djiboua.

Une correspondance de Madouce Boniking

Un sous officier de la police nationale de Côte d'Ivoire, qui tentait d'échapper aux éléments des douanes, a été pris en chasse et arrêté à Alépé grâce à la police. Selon les informations en possession du correspondant d'abidjan4all.net sur place à Alépé, cet agent de police roulant à bord de son véhicule personnel a quitté Noé avec des cartons contenant des téléphones portables et accessoires qu’il partait certainement livrer à Abidjan. Parvenu au poste de contrôle des douanes de Maféré, dans le département d’Aboisso, le sous officier, intimé de marquer un arrêt pour le contrôle, refuse d’obtempérer. Les douaniers qui voulaient en savoir davantage, le prennent alors en pourchasse. Après une longue course poursuite sur des pistes crevassées du département d'Alépé, ils réussissent à l’immobiliser aux environs de 4 h du matin dans une station service située à la sortie de la ville d’Alépé. Les douaniers et les policiers d’Alépé en service, le tiennent alors en respect. Les derniers cités informent rapidement le commissaire Diarrassouba Moussa qui se rend lui-même sur les lieux pour conduire le policier indélicat au poste de police. Son arme de dotation lui est retirée, conformément à la procédure. Soumis à un interrogatoire serré, il passe aux aveux en reconnaissant que les marchandises en question n’étaient pas dédouanées. Des habitants interrogés sur place sur cette affaire qui fait grand bruit, ont salué la détermination des douaniers ainsi que le commissaire de police d'Alépé et ses hommes qui ont pu mettre hors d’état de nuire cet agent de police indélicat. Quant au présumé policier trafiquant, il a été mis à la disposition des responsables de la préfecture de police d'Abidjan pour répondre de ses actes.

Norbert Nkaka

Ce mercredi 21 aout, les forces de l'ordres ont procédé à une fermeture temporaire de la voie partant du rond point du Banco jusqu'au carrefour Mouton dans les deux sens pour des raisons de déguerpissement de la casse d'Abobo. Cet incident a causé une forte perturbation du trafic routier. Cette situation crée beaucoup de désagréments au niveau des populations qui sont obligées de regagner les lieux de travail à pieds. Il règne dans la zone, un véritable désordre au niveau du trafic routier. Dans la capitale économique ivoirienne, la commune d'Abobo a une très mauvaise réputation de '' quartier dangereux''. Déjà la semaine dernière, les ferrailleurs qui refusent de se plier aux forcées de l’ordre dans le cadre de cette opération de déguerpissement, avaient dressé plusieurs barricades et incendié des pneus au niveau du rond point d'Abobo Anador. Il aura fallu une intervention très musclée des forces de sécurité pour parvenir à les disperser. De son côté, le gouvernement a dû suspendre l'opération sine die pour éviter des débordements et autres incidents aux conséquences imprévisibles. Mais ce mardi 20 août une lourde décision est tombée. Celle de procéder à la fermeture définitive de la casse d'Abobo.

Houa K. (Stagiaire)

Oda Edouard, Pdg de la Société générale des investissements et de réalisations (Sgir), est un cadre du département de Jacqueville. Il est le principal concepteur du projet innovant et structurant baptisé " Adoukro, ville nouvelle, écologique et durable ". En initiant ce projet sur une parcelle de plus de 2400 hectares, la vision de Oda Edouard était surtout de permettre à l'État de désengorger la capitale Abidjan actuellement saturée mais aussi et surtout favoriser un cadre de partenariat avec l'État qui puisse profiter aux populations locales en termes de purge coutumière mais aussi en termes d'emplois jeunes. Avec le projet "Adoukro ville nouvelle", il ne s'agit pas de morcellement de terre mais plutôt un aménagement que l'on va soumettre aux éventuels investisseurs. Naturellement, les propriétaires ne seront pas lésés surtout quand l'Etat est partie prenante. Dans le cas d'Adoukro ville nouvelle, avec son plan d'eau lagunaire de 4 km dans le département de Jacqueville, ce sont des universités, des hôtels stranding, un centre hospitalier universitaire, des logements sociaux et ultra modernes, un hôtel de ville, un parc aquatique, des lycées professionnels, un palais de la chefferie... qui vont sortir de terre. Le tout pour un investissement de plus de 1000 milliards de F. Adoukro ville nouvelle bénéficie de l'appui institutionnel du district autonome des Lagunes qui entend poser très bientôt la première pierre afin de permettre aux investisseurs d'amorcer les travaux qui vont notablement changer le visage de la région des Grands Ponts et partant du district autonome des Lagunes.

Cette ingénieuse vision, le Pdg de Sgir entend l'inculquer aux chefs coutumiers et chefs des terres du département d'Agboville. "J'ai eu cette vision. Les populations m'ont combattu pendant environs 20 ans parce-que certains voulaient vendre ces terres pour entretenir leur ventre. Vous pouvez créer un cadre avec l'Etat et vous organiser pour initier une ville nouvelle à Agboville", a suggéré le conseiller spécial du ministre gouverneur Vincent Essoh Lohoues. Il leur a ensuite formellement déconseillé la vente des terres aux éventuels investisseurs. " Les gens sont conscients qu' Abidjan est saturé. Ils vont venir vous tromper en frétillant quelques billets de banques pour que vous cédiez vos terres. Le phénomène sévit à Songon, Bingerville... Mais pensez à la future génération. Ne bradez pas vos terres. Sinon vous serez malheureux demain ", a prodigué Oda Edouard qui a arraché un tonnerre d'applaudissements. " Vos conseils sont sincères. Si nous vendons nos terres, nous serons les esclaves des acquéreurs", a renchéri le chef des chefs d'Agboville, Nanan N'Dori Joseph.

Norbert Nkaka