Ce qui s'est passé dans le village de Nouvel Ousrou ce mardi 27 août, nous rappelle les films Western où les acteurs, se prenant en chasse, tentent d'esquiver les balles sifflantes. De fait, des malfaiteurs, qui avaient braqué des usagers à bord d'un véhicule dans les encablures de Nouvel Ousrou, prennent la direction de la commune de Dabou d'où ils entendent relier la capitale économique. Ces tristes individus lourdement armés de fusils d'assaut(Kalashnikov) et de pistolet sont pris en chasse par des jeunes du village aussi courageux qu'intrépides. À moto, ceux ci tiennent tête à ces dangereux malfaiteurs qui ouvrent le feu dans leur direction. Mais aucun de ces tirs ne fait mouche, vu que ces villageois parviennent à les esquiver. Malgré leur héroïsme, ils prennent soin d'alerter la police de Dabou qui tend une embuscade aux malfaiteurs qui croyaient semer leurs poursuivants. Malheur pour eux car vers 18 heures, ils tombent sur le cordon de la police au niveau du carrefour Bouaké. Ces braqueurs comme par malchance pris à cet endroit par le feu rouge sont vite interpellés par les forces de police. Se sentant acculés , ils décident de prendre la poudre d'escampette en ouvrant le feu pour couvrir leurs arrières. S'engage une autre course poursuite au cours de laquelle, deux malfaiteurs plus athlétiques parviennent à semer les flics. Trois parmi eux n'auront pas cette chance. Ils ont été maîtrisés et conduits au commissariat de police. L'on signale qu'un passant aurait été victime d'une balle perdue.

Norbert Nkaka

Il a fallu que le ministre gouverneur du district autonome des Lagunes, Vincent Lohoues Essoh, effectue une visite de travail, le vendredi 23 août, à Tahabo, pour comprendre de visu, les tristes réalités que vivent les populations. Le moins qu'on puisse dire, c'est que la ville, située à 180 km d'Abidjan et à quelques 20 km de Toumodi, présente un aspect luxuriant. Une cité calme, écologique( bien arrosée par le fleuve Bandama) avec ses rues bitumées et bien adressées. Le département présente également d'énormes potentialités agricoles et touristiques. Mais cette image apparence cache mal les réelles difficultés de la localité de Tahabo.

" Nous avons perdu 70 km2 de nos terres avec des villages totalement engloutis à cause du barrage. Nous avons consenti d'énormes sacrifices pour le barrage de Tahabo qui fournit l'électricité à une grande partie de la Côte d'Ivoire et même de la sous région. Mais nous ne tirons aucun bénéfice du courant produit sur nos terres. Nous sommes mal éclairés. Nous le payons comme tout le monde. Le barrage ne nous profite pas du tout", déplore le chef de Tahabo-village, Koffi Yoboué Wilson- Fulgence. Mais c'est le maire Beugré Kouadio Bernard qui va enfoncer le clou. " Mis à part le tronçon de 12 km qui nous relie à l'autoroute, aucune autre localité du département de Tahabo ne bénéficie de bitumage, ni même l'axe Tahabo- Hiré, long de 30 km et qui constitue un véritable grenier et le poumon agricole pour le département. La jeunesse est livrée à elle même parce-qu'il n'y a aucune unité industrielle pour les occuper. Le retour à la terre est un leurre puisque nos terres sont complètement englouties du fait du barrage. C'est le cas à Ahouati ou près de 1000 ha ont été dévorés. Nous n'avons pas de l'eau potable à cause de la vétusté des installations de la Sodeci. Aucun collège de proximité dans le département. Alors, dites au Président Alassane Ouattara que nous avons besoin de lui pour développer notre région ", a t il fait le triste état des lieux au ministre gouverneur, Vincent Lohoues Essoh.

Le ministre gouverneur, Vincent Lohoues Essoh, s'est voulu très sincère mais rassurant avec les populations. " Je mesure la douleur qui vous frappe. Je partage vos souffrances. C'est d'ailleurs le sens de cette visite de travail qui est une façon de marquer ma proximité avec les populations et recenser les besoins vitaux et les soumettre au chef de l'Etat ", a t il promis. Dans l'immédiat, le ministre gouverneur s'est penché sur les activités génératrices de revenus des jeunes et des femmes, notamment dans le cadre des financements des projets manioc à hauts rendements et l'élevage de poissons en cages flottantes. Ainsi pour la région de l'Agnéby-Tiassa, une enveloppe de 140 millions de F est-elle dégagée pour offrir 50 tricycles, 10 broyeuses, des pressé usés, des fours, des presseuses, des semouleuses, des boutures de manioc à hauts rendements et 15 ordinateurs aux femmes et aux jeunes.

Partout où la caravane du ministre gouverneur est passée, Vincent Lohoues Essoh a invité les populations au travail et à la cohésion. " Je vous exhorte au travail, source de richesse. L'argent en vitesse n'existe pas. C'est la vision du président Alassane Ouattara qui enseigne le travail à travers ses nombreux chantiers de développement. Soyez patients car votre tour arrive. Alassane Ouattara n'oubliera personne. Cultivons la patience dans la paix et la cohésion ", a prôné Vincent Lohoues Essoh qui a reconnu au passage le travail de terrain abattu par le préfet de Tahabo, André Martin Kakou. Il convient de préciser que Tahabo a été érigé en département, le 4 juillet 2012 et ouvert le 5 novembre de la même année. Il comprend 2 sous préfectures dont Pakobo, pour une population de 76.761 habitants.

Norbert Nkaka (envoyé spécial à Tahabo)

Le geste de l’entreprise ivoire bâtiment aménagement et gestion immobilière ( IBAGIM) marquera pour très longtemps, les partenaires de l'école dans le département de Dabou. Alors que ces élèves s'y attendaient vraiment le moins, ceux-ci ont été couverts de kits et des ordinateurs par le Pdg de l'entreprise, Melèdje Denis. 6 meilleurs élèves du département de Dabou admis au CEPE, BEPC et au Baccalauréat toutes séries (A1, A2, D et C ) de l’enseignement général public ont été récompensés dans le cadre d'une cérémonie dénommée " La flamme de l'excellence ". Selon d'ailleurs le donateur Denis Mélèdje qui n'est pas à sa première expérience, cette cérémonie de récompense vise à stimuler l’esprit de compétitivité et de l’excellence à travers le travail acharné au niveau de l’enseignement général. "Vous êtes la preuve vivante que le travail acharné et la détermination conduisent au succès", exhorte t il avant de les encourager à plus d’efforts afin que cette flamme de l'excellence ne soit pas une simple vue de l'esprit. Outre les prises en charge et des ordinateurs, le meilleur des meilleurs est reparti avec le super lot constitué d’un voyage tous frais payés à Dubaï pour une durée de 10 jours.

Le préfet de la région des Grands Ponts, N’zi Kanga Rémi, visiblement ému par l'altruisme du Pdg Denis Mélèdje a d'abord congratulé les lauréats, mais il a surtout traduit sa reconnaissance aux initiateurs dont l'action permettra certainement aux élèves de se surpasser. " Vous devez être excellents dans tout ce que vous entreprenez. C’est difficile d’y arriver, mais ce n'est pas impossible" a-t-il enseigné aux lauréats. Au promoteur immobilier, initiateur de la cérémonie, il a manifesté sa satisfaction. "Votre geste va permettre aux enfants de se mettre au travail. Je demande aux autres cadres et fils du département d'emboîter le pas à Ibagim. Le secrétaire général de la direction régionale de l’éducation nationale et de l’alphabétisation ( DRENA) N’da Roger a reconnu les nombreux soutiens de l’entreprise IBAGIM à l’école dans le département Dabou. On se rappelle en effet qu'en 2022, Denis Mélèdje et son entreprise Ibagim ont offert d'importants dons estimés à plus 15 millions de F aux cantines scolaires du département de Dabou.

Il faut signaler que plusieurs directeurs régionaux, des chefs de villages et de quartiers ont pris part à cette cérémonie de distinction des meilleurs élèves qui intervient à quelques semaines seulement de la rentrée scolaire.

Norbert Nkaka

Pavel Valerievitch Dourov, âgé de 40 ans ( né le 10 octobre 1984), est le créateur de Télégram dont il est le Pdg. Alors qu'il descendait d'un avion privé à l'aéroport parisien, le créateur de Télégram a été cueilli par les autorités judiciaires françaises. Il revenait d'Azerbaïdjan. L'homme a été ensuite présenté à un juge d'instruction avant d'être placé en garde à vue. Mais que lui reprochent la justice française ? Selon la presse locale, l'entrepreneur russe Pavel Dourov, aurait refusé de coopérer avec les autorités françaises. Aussi l'accusé t on de complicité de crimes par le biais de cette messagerie cryptée qu'est Télégram. En clair, Pavel Dourov figurait sur la liste des personnes recherchées en France.

Norbert Nkaka (Source : togo-plus.com)

La pénurie de sang dans nos hôpitaux, même de référence est criarde. Face à cette préoccupation, les responsables du Cnts de la région du Gôh-Djiboua font preuve d'ingéniosité en initiant "Les samedis de la solidarité" dont l'objectif principal est de recueillir du sang et pallier le manque de ce liquide précieux. D'ailleurs cette opération était placée sous le thème évocateur de "Autosuffisance en produits sanguins dans les établissements sanitaires de la région du Gôh-Djiboua". Il faut le dire, l'événement a connu un engouement retentissant puisqu'il a permis de récolter plus de 1000 poches de sang qui permettront de regarnir les établissements sanitaires de la région en matière de sang. Le secrétaire général de la préfecture, Dre Alexandre Kouadio, représentant le préfet de la région du Gôh et du département de Gagnoa, Lancina Fofana, a souligné l'importance du don de sang. "Donner son sang, c'est sauver des vies", a-t-il déclaré tout en insistant sur la nécessité de ce geste altruiste des donneurs en ce sens qu'il contribuera à réduire le taux de mortalité dû au manque de sang.

Pr. Yassongui Mamadou Sekongo, directeur général du CNTS, a quant à lui souligné la valeur inestimable du sang. "Le sang est une source de vie, un don de Dieu, car malgré les avancées de la médecine, aucune intelligence humaine n'a réussi à fabriquer ce sang", a-t-il affirmé. Il a également encouragé les ivoiriens à participer régulièrement à ce geste héroïque et salvateur afin de vaincre définitivement la pénurie de sang. Cette neuvième édition des « Samedis de la solidarité » a également été marquée par la remise de trophées, de prix, et de tableaux de participation aux meilleurs donneurs de sang, aux autorités, aux ONG et aux structures qui œuvrent pour la promotion du don de sang. La cérémonie tenue sous le patronage de la ministre de la Solidarité nationale et de la Lutte contre la Pauvreté, Myss Belmonde Dogo, a été une réussite, témoignant de l'engagement collectif pour sauver des vies et renforcer les capacités des établissements sanitaires de la région du Gôh-Djiboua.

Une correspondance de Madouce Boniking