Les populations de Kouassikro, village du maire fraîchement élu, ne savent plus où mettre de la tête. Depuis le 5 avril, certains habitants sont désormais sans abri.La violente tornade qui a soufflé sur le département n'a rien épargné. Plusieurs maisons ont été décoiffées. Habitations, hangars, préaux et greniers, tout a été emporté par le vent. " Nous étions loin de nous imaginer un tel scénario tellement le village baignait dans le calme. Mais la tornade survenue brutalement a tout gâté. Au petit matin du vendredi 05 Avril , le constat est désolant", déplore un habitant. Des arbres déracinés et bien d'autres dégâts signalés un peu partout dans le fief du nouveau maire, Adi Kouamé Isaac. Ce dernier interrogéa rassuré qu'aucune perte en vie humaine n'a été déplorée. Jusqu'ici, les populations ignorent encore l'origine réelle de cette tornade aux conséquences désastreuses. Le village de Kouassikro Kan est situé sur l'axe Koffi amonkro-Prikro. Un élan de solidarité volontaire est attendu afin de soulager les populations de cette localité encore sous le choc, notamment les sans abri.

Serge Bry (Correspondant régional)

Selon des enseignants rencontrés au sein de cette école, cet arrêt de cours fait suite au non paiement des primes de correction des examens de l'année dernière." Certains de nos collègues ont reçu leurs primes avant les congés et la direction régionale du trésor nous avait rassurés que les dossiers des retardataires seraient traités avant notre retour. Mais malheureusement, nous nous rendons compte que ces enseignants n'ont rien perçu jusqu'à ce jour. Voilà pourquoi nous avons décidé de marquer un arrêt de travail pour exprimer notre mécontentement", nous a expliqué T.F. un professeur de ce lycée public. Déjà ,bien avant les congés de Pâques, les professeurs de la direction régionale de l'enseignement de Duekoué (Drena Duekoué) avaient menacé de boycotter les examens blancs du Bepc et du Baccalauréat. Suite a des négociations, ces examens ont pu se dérouler normalement. Les corrections devraient se dérouler juste au retour des congés de Noël mais malheureusement cette activité est ajournée."Nous arrêterons le travail jusqu'à ce que les dernier de nos collègues reçoivent les messages de leurs primes de correction ", a rassuré notre interlocuteur.

Osmose Kahiga

L'actuelle présidente de l'Assemblée nationale de la République Sud Africaine et l'une des figures de proue du parti de Nelson Mandela, African National congres ( Anc), Mosiviwé Mapisa Nqakula (68 ans), est en état de disgrâce. Cette femme battante qui a par ailleurs dirigé avec brio, le ministère de la Défense et des anciens combattants de 2012 à 2021, a été contrainte de démissionner de son poste. Elle est éclaboussée par une affaire de corruption. Une affaire politico-militaro-juridique qui remonte à 2019. Sous le manteau de la ministre de Défense, Mosiviwé Mapisa Nqakula reçoit discrètement un pot de vin, d'un chef militaire d'un autre pays. Le montant : 15 mille dollars Us, soit environ 8 millions de F cfa et une perruque. Depuis donc, l'on assiste à un véritable tango entre la présidente de l'Assemblée nationale et la justice et qui se solde par la victoire de l'appareil judiciaire. Nul n'est au-dessus de la loi, dit-on. Ce mercredi 3 avril, après 5 ans, la présidente Mosiviwé Mapisa Nqakula dégringole du perchoir. Elle perd ainsi son uminité et devient justiciable. "Les rouages de la justice sont maintenant en marche", a signifié un procureur en charge de cette affaire. Mosiviwé Mapisa Nqakula risque la prison d'autant que le recours introduit a été simplement rejeté. Un véritable boulet au pied de son parti, l'Anc surtout à quelques 2 mois des élections législatives. Ailleurs, on trouverait au forceps, une justification pour blanchir le président de l'Assemblée nationale !

Norbert Nkaka ( info : Africanews)

À en croire le confrère de informateur.ci, "un accident s’est produit dans la matinée de ce lundi a faisant plusieurs blessés. Il s’agit d’un minicar de transport en commun qui aurait mal négocié la descente vers le rond-point et qui s’est renversé sur le flanc gauche dans le decor", rapporte le site. C'est à la faveur de la construction de l'autoroute d'Abidjan-Songon qu'une chaussée de 2 fois 3 voies. Mais, cette voie qui devait rendre la circulation fluide de ce côté, devient plutôt accidentogène surtout à cet endroit. L'on rapporte que c'est le 14ème accident qui se produit à cet endroit en quelques mois. "La plupart de ces accidents ayant impliqué des camion- remorques qui perdent toujours le contrôle du véhicule à ce virage du rond-point", indique le site, Ce site d'informations générales précise même que "ces accidents seraient dus à l’étroitesse du rond-point". Avec 14 accidents en quelques mois seulement, le rond-point est en passe de battre le record des accidents. Il rappelle bien le carrefour de Cocody baptisé à l'époque " Carrefour de la mort ", à cause surtout de son extrême dangerosité.Sous le régime Gbagbo, ce carrefour a été rebaptisé " Carrefour de la vie ".

Norbert Nkaka ( source : informateur.ci)

Le drame s'est produit le vendredi 29 mars aux environs de 18 heures, non loin du lycée moderne de cette ville. Selon des témoignages en notre possession, un motocycliste qui avait remorqué un commerçant tentait d'effectuer un dépassement. Au même moment, un autre camion qui roulait devant, change subitement de voie et se déporte carrément sur le côté gauche. Dès lors, tout se gâte dangereusement. Les deux motocyclistes lancés à vive allure ne peuvent éviter le choc. Ils percutent violemment l'arrière train du camion chargé. L'un d'eux meurt sur le coup. Le conducteur de la moto, un peu plus chanceux, a été projeté dans les broussailles environnantes. Grièvement blessé et souffrant de plusieurs contusions et autres traumatismes, il a été conduit à l'hopital général. L'homme lutterait contre la mort. Le corps sans vie du commerçant a été déposé à la morgue de l'hôpital général. Les éléments de la brigade de gendarmerie alertés sont arrivés sur lieux pour le constat d'usage. Il ressort des premiers éléments de l'enquête ouverte que les 2 cyclistes ne portaient pas de casque, malgré les nombreuses séances de sensibilisations des agents de l'office de sécurité routière ( Oser) sur l'importance du port du casque. Malheureusement cet accident vient encore alourdir le nombre des victimes liées aux accidents de moto. Une mort de trop.

Osmose Kahiga.