À la faveur de la Coupe d'Afrique des Nations en Côte d'Ivoire, du 13 janvier au 11 février, les grands axes routiers d'Abidjan vont connaître une affluence. Le grand carrefour Akwaba où les travaux de l'échangeur sont en cours, sera certainement perturbé, parce-que principale porte d'entrée de l'aéroport international. Pour faciliter l'accès à cet axe important, un plan de circulation a été établi. Ceci permettra en même temps aux travailleurs de continuer tranquillement leurs travaux, mais aussi de permettre aux usagers de circuler librement.

En marge de cette présentation du plan de circulation aux riverains et aux usagers, l'Ong Ipsdh de Josiane Koudou a sensibilisé les travailleurs et les usagers à la sécurité routière. "Avec les bouleversements au niveau de la circulation dus à la construction des échangeurs, il est impérieux de sensibiliser les usagers sur les comportements sur nos routes. Ceci pour éviter des accidents mortels", a signifié Josiane Koudou, présidente de l'Ong Ipsdh. Embauchant la même trompette, Gnombléa Philippe, directeur d'auto école, a revelé le nombre effrayant des victimes des accidents sur nos routes. "La Côte d'Ivoire dispose d'un beau réseau routier mais du fait de l'incivisme et de la méconnaissance du code de la route, nous enregistrons des accidents mortels. En 2021, 1051 ont perdu la vie du fait des accidents. En 2022, le nombre est de 1614 morts. Soit un taux d'augmentation de 61,94 % dont une grande proportion de motocyclistes. Les ivoiriens dans la majorité ne respectent pas le code de la route et les panneaux de signalisation. Certains parmi nos parents vont jusqu'à arracher les panneaux ou les détruisent pour fabriquer des marmites et autres dabas", révèle t il.

Koudou Josiane de l'Ipsdh a terminé cette 6 ème séance de sensibilisation par un appel aux travailleurs et aux riverains au comportement responsable afin d'éviter la Covid-19 et surtout le Vih-sida encore présents. À cet effet des démonstrations de lavage des mains et le port du préservatif ont été faites.

Norbert Nkaka

"Le célèbre animateur ivoirien, Anaconda, connu pour son rôle marquant dans l’émission “Faha Faha” sur IvoireTv, a tragiquement rendu son dernier souffle ce samedi 6 janvier 2024. La perte d’Anaconda a plongé le monde du showbiz ivoirien dans le deuil", apprend on des réseaux sociaux. En tout cas la nouvelle de cette mort brutale est devenue virale. Toujours selon ces mêmes sources, c'est u' arrêt cardiaque qui a eu raison de animateur controversé Anaconda. L'iconoclaste Anaconda était réputé pour ses questions tranchantes et déroutantes sur cette chaîne. Ce qui lui a valu une grande célébrité dans l’émission Peopl’Emik. Des problèmes de santé l’avaient contraint à être évacué en France par la RTI. Finalement Anaconda a rendu l’âme dans la nuit du vendredi 5 au samedi 6 janvier. Nos sincères condoléances à sa famille et à tous ceux qui pleurent la perte de ce talent. Que son âme repose en paix.

Norbert Nkaka

Le premier magistrat de la commune de Grand-Lahou, Ali Sissoko veut booster l’économie à partir des potentialités économiques de sa localité et de la présence d’un lycée professionnel dédié aux activités de la pêche. Le maire de cette localité qui rêve de faire de Grand Lahou, l’un des plus importants pôles économiques de la Côte d’Ivoire, ne lésine pas sur les moyens et les démarches.. Ainsi n'hésite t il pas à profiter des opportunités qui s’offrent à lui pour attirer les investisseurs. C’est dans cette dynamique qu'il a eu une séance de travail avec le président de la chambre de commerce turque en Côte d’Ivoire, Cirak Ramazan. Ces échanges portent quelques fruits en ce sens qu'ils ont permis de présenter les secteurs d’activités porteurs dans le département. Le maire Ali Sissoko a exposé à l'autorité turque, tout le potentiel d’investissement de Grand Lahou. L’on a noté, par exemple au cours de l’entretien, une convergence de vues entre les deux personnalités. Pour coller à cette détermination, le maire Ali Sissoko a même effectué une visite privée au pays du président Recep Erdogan. En Turquie le premier magistrat de la cité des 3 "O" a pu rencontrer le plus grand constructeur naval du pays. L’objectif étant de convaincre ce grand constructeur à implanter un chantier naval à Grand Lahou. La position stratégique de cette cité milite largement en faveur d'un tel projet. De fait la ville de Grand Lahou, située à quelques 130 km d'Abidjan et à 210 km environs de San-Pedro, se positionne comme la localité la mieux placée pour abriter un port comme Abidjan et San-Pedro en ce sens qu'elle est à la confluence de l'océan, de la lagune et du fleuve Bandama. En outre, la cité abrite le lycée professionnel des métiers de la pêche. Ainsi le plan d’eau lagunaire, l'embouchure du plus grand fleuve de la Côte d'Ivoire, le Bandama et l'océan atlantique sont autant d'atouts favorables pour voir se réaliser le rêve du maire Ali Sissoko. Par ailleurs le maire a mis dans la balance la possibilité de développer le transport fluvio-lagunaire. De quoi donc attirer l’industriel turc, dont on dit très attentif aux arguments développés. Au cours du conseil municipal du jeudi 04 janvier, le maire est longuement revenu sur ce projet structurant qui pourrait transformer totalement le visage de Grand Lahou. L'espoir est permis, dit on. Et cette ambition du maire a véritablement arraché des satisfactions au sein des conseillers municipaux et des représentants des différentes couches de la population.

Au cours de cette session du conseil municipal, il était également question de l’examen et à l’adoption de l’état d’exécution du budget modificatif n°1 de l’exercice 2023, au quatrième trimestre, à l’examen et à l’adoption du cadre organique des emplois, des taxes communales et du budget primitif de l’exercice 2024. Le projet de budget primitif de l’exercice 2024 de la commune de Grand-Lahou s’équilibre en recettes et en dépenses à 549, 140 millions F Cfa dont 309,276 millions F CFA en fonctionnement, soit 56,32% et 239, 864 millions F Cfa en investissement, soit 43,68%. Ce budget connaît une hausse en cours d’exercice, par prélèvement sur l’excédent enregistré en 2023, d’un montant cumulé de 204, 141 507 millions F Cfa.

Norbert Nkaka

L'opération Mirador, selon le site lavenir.ci, " lancée le 29 novembre et qui prend fin le 5 janvier 2024, par le chef d'état major général, le général des corps d'armée Lassina Doumbia, consiste à assurer la sécurité du territoire national ". Comme le nom l'indique, il s'agit de veiller à la sécurité des personnes et des biens afin que les fêtes de fin d'année se passent sans accroc ni désordre. Pour ce faire, plus de 17300 soldats seront déployés dans les zones sensibles du pays, notamment dans les zones sensibles telles que les différentes frontières où le terrorisme semble pointer le nez. Toujours selon le confrère, 6000 hommes proviendront de la police, 6000 autres des forces de la gendarmerie et 5370 de l'armée ivoirienne.Soit au total 17370 soldats qui vont couvrir le pays. "Les secteurs couverts comprennent les zones de rassemblement, les lieux de culte, les sites touristiques, le trafic routier, et la répression des infractions sur la voie publique. En parallèle, une attention particulière est portée à la prévention du terrorisme et à la lutte contre la petite et grande criminalité", précise le site lavenir.ci. "L'opération Mirador symbolise la vigilance constante des forces de sécurité, avec l'objectif de garantir une fin d'année paisible pour les citoyens ivoiriens", conclut le confrère. Mais selon des observateurs, ce chiffre est bien maigre quand on connaît la grande criminalité à Abidjan avec près de 5 millions d'habitants et les zones frontalières au Nord de la Côte d'Ivoire très agitées avec le terrorisme.

Norbert Nkaka ( source : lavenir.ci)

. Sélou Amida festival est une initiative du journaliste Serge Patrick Essoh, par ailleurs le commissaire général. Selon ce dernier, l'un des objectifs de ce festival est d'amener la jeunesse quelque peu en perte de repère culturel à se ressourcer pour asseoir les bases de son épanouissement et de son développement. " Avec l'avènement des réseaux sociaux, les jeunes s'intéressent de moins en moins à leur culture, véritable socle de leur développement. On sait que le peuple Adjoukrou regorge un patrimoine culturel impressionnant. Il est donc temps de le valoriser afin de les intéresser à la choses culturelle. Ainsi pourront-ils se détourner de la drogue, l'alcool et du sexe, fléaux des temps modernes", justifie Serge Patrick Essoh qui à bénéficié de l'appui de nombreux confrères dont Serge Josée Amessan et Amza Diaby de la Rti.

Le ministre Mabri Toikeuse, président de la cérémonie, lui, a plutôt vu le volet social et politique de cette fête qui a mobilisé et rassemblé les populations dans ses différentes composantes. Il a alors laissé un message conséquent qui devra faire boule de neige à Lopou, souvent fois confronté à des crises sociales graves. " C'est la première participation à cette rencontre culturelle. Ce festival a sa place à Lopou où la culture se meurt. Nous devons ensemble perpétuer notre culture, une rencontre d'échanges et de démonstrations. C'est une belle opportunité pour célébrer la cohésion sociale, la solidarité et de paix. Je vous invite à la paix et l'amour vrai. La paix doit régner entre les fils autour de ce grand événement culturel", a signifié l'ex ministre d'État qui a donné les moyens généraux pour la réussite totale de cette cérémonie.

Au menu de cette messe culturelle, des concours de danse, culinaire et de chants traditionnels. Les différents vainqueurs sont répartis avec des enveloppes d'argent. En tout cas pour cette 3 ème, le promoteur Serge Essoh Patrick a marqué un grand coup en termes de maturité et de notoriété. Rendez-vous pour le Sélou Amida festival 2024.

Norbert Nkaka