Parler de la coupe d'Afrique des Nations (Can) sans parler de René Diby, c'est comme parler du Brésil sans évoquer le roi Pélé. Les deux riment. Le ministre Mabri Toikeuse dans le fief du ministre René Diby a échangé avec l'ex ministre même si ce n'était pas sa mission principale. Devant une foule, l'ex ministre d'État lui a dit ceci. "Monsieur le ministre et cher grand frère, la Côte d'Ivoire engage sur son sol, une compétition importante dans 3 semaines. Et ça se passera pendant que Dieu te donne la force d'être là. Je te demande de nous accompagner. Faites encore le signe qui nous a permis à Gouaméné Alain de bloquer le pénalty et de prendre la coupe à Sénégal 92. Nous organisons la Can cette année à coup de plusieurs certaines de milliards. Mais quelle meilleure Can si la coupe ne reste pas chez nous ? Entrez en action et faites encore le geste pour que la coupe reste chez nous ", a dit Mabri Toikeuse qui demande la mobilisation de tout le Léboutou pour la victoire finale des Éléphants.

Il faut noter que les ivoiriens s'accordent à attribuer la paternité du sacre des Éléphants à la Can 92 au Sénégal à René Diby, alors ministre de la jeunesse et des sports. Lors des épreuves des tirs au but contre les Black Stars du Ghana, le ministre avait pointé l'index vers le ciel au moment où le dernier joueur ghanéen exécutait son tir. Gouaméné Alain, le portier ivoirien se couche du bon côté. Ce qui permet à la Côte d'Ivoire de remporter sa première Can. Depuis, les ivoiriens dans leur grande majorité, estiment que c'est ce geste magique qui a permis au portier ivoirien d'arrêter le tir du ghanéen. Que de superstitions !

Norbert Nkaka

Triste fin d'année pour les populations de Logoualé. Un camion vient d'endueiller plusieurs familles ce vendredi 22 décembre, en faisant quatre (4) morts suite à un accident de circulation. Selon notre correspondant sur place, l'accidznt s'est produit tôt le matin à l'entrée de cette localité. Notre source sur place indique que c'est en voulant éviter un autre mastodonte imprudent que la remorque qui transportait quatre poteaux a dérapé de sa trajectoire. Malheureusement, le conducteur surpris sur le trottoir par un groupe de paysans se rendant au champ, n'a pu les éviter. Il les a tous "ramassés". Sur-place, trois corps ont été extraits sous le camion renversé. Un quatrième décès est constaté parmi les 7 blessés graves conduits au centre hospitalier régional de Man. Il faut dire les drames de ce genre sont réguliers dans cette localité. En 2021, 20 personnes ont péri dans une collision entre un minicar et un camion transportant des boeufs.

Osmose Kahiga (Correspondant)

Selon les premiers témoins, le sinistre s'est déclaré aux environs de midi. Les habitants du secteur Vélodrome, surpris par la fumée épaisse en cette période d'harmattan, prennent très vite les choses au sérieux. Et ils avaient raison car les moments qui suivent, un vent vient à transformer la fumée en un gigantesque brasier que l'on ne peut maîtriser. Les pompiers alertés entre temps arrivent sur les lieux pour circonscrire le sinistre qui prend des proportions inquiétantes. Le commandant des sapeurs pompiers de la région de l'Iffou, le commandant Sorry Doumbia et ses hommes parviennent à dompter les flammes quelques heures plus tard. "Nous avons été alertés. Mais le feu était déjà dans les maisons avec la sécheresse que nous connaissons actuellement. Nous l'avons circonscrit l'empêchant désormais de se propager à d'autres bâtiments parce que vous le voyez ces bâtiments sont très rapprochés", explique le commandant Sory Doumbia. Le secteur a été ensuite bouclé par la police. Au niveau du bilan, aucune mort d'homme n'a été signalée, fort heureusement. Néanmoins, les dégâts matériels sont inestimables même si les populations ont réussi à sauver quelques affaires. Au total 2 appartements ainsi que des salons de coiffure, un bar et autres ont été ravagés par le feu. Mais d'où est parti le feu ? Est-ce un incendie criminel ou accidentel ? Seule l'enquête diligentée par la police pourra nous le situer.

Par ces temps de sécheresse et d'harmattan, il est vivement conseillé aux populations de manipuler le feu avec dextérité. Pour ce faire, le chef des sapeurs pompiers passe régulièrement des messages de sensibilisation à la radio sur les incendies afin d'appeler les populations à une anticipation lorsque survient un incendie.

Serge Bry ( correspondant)

Le lundi 18 décembre reste une date célèbre dans les annales de la prestigieuse école d'architecture d'Abidjan. La journée a été assez féconde au niveau des diplômés de l'école. En effet sur 12 étudiants ayant présenté leur soutenance de master 2 au titre de l'année académique 2022-2023, 11 sont passés haut les mains avec des moyennes allant de 13 à 16, c'est à dire, de la mention assez bien à la mention honorable suivie de l'appréciation du jury. Les candidats ont tous planché autour du thème " Architecture et développement durable " devant des éminents présidents de jury venus du Burkina Faso, du Bénin, de la Corée du Sud, du Cameroun, du Niger et du Mali. Ouverte en 2015 suite à un arrêté ministériel pris en 2014, l'école d'architecture d'Abidjan se hisse de plus en plus dans le Gotha des écoles de référence et du monde très sélectif des instituts de formation des architectes. D'ailleurs, le directeur général par intérim de cette école, Pr. Bénié Kouadio Marcel que nous avons rencontré, ne cache pas ses ambitions. " Je vais faire de l'école d'architecture d'Abidjan, une école de renommée et de référence internationale, qui valorise l'ordre des architectes. Nous avons tout le potentiel ici. Nous allons désormais former efficacement les architectes ivoiriens et éviter aux parents de dépenser des sommes exorbitantes en Tunisie, au Maroc et même en Europe. Nous avons des partenariats notamment en France, au Sénégal... ", a dévoilé Pr Bénié Marcel.

A l'issue de la proclamation des résultats, le président de l'Ordre des architectes de Côte d'Ivoire, Joseph Amon, a exprimé toute sa satisfaction face aux performances réalisées en quelques années d'existence. " C'est une marque de reconnaissance du travail abattu. Nous allons nous inspirer des grands modèles d'architecture, mettre la main à la pâte et ouvrir notre école au monde. Nous allons nous améliorer. 11 admis sur 12, c'est une bonne moyenne. Cela témoigne de la qualité du travail et je pense que nous avons pêché à la bonne source", a reconnu le président de l'ordre des architectes, Joseph Amon. Il convient de noter que l'école d'architecture d'Abidjan est classée 2 ème mondiale des instituts de formation des architectes. Un rang acquis lors du concours mondial des architectes. La 4 ème promotion des masters 2, c'est en juillet 2024.

Norbert Nkaka

L'affaire fait grand bruit dans la ville de Bangolo et principalement dans le milieu de l'éducation nationale. Après l'assassinat de l'institutrice Kéké Flavie par un de ses collègues écervelé, voilà qu'un autre instituteur vient encore s'illustrer de la triste manière. Le viol, est un acte criminel au même titre que l'assassinat ou le meurtre. Faut il désormais soumettre les instituteurs à un autre test de mortalité ? En tout cas la ministre de l'éducation nationale et de l'alphabétisation, Pr Koné Mariatou, devra songer à mettre ce dossier sur la table du conseil des ministres car cela fait quand même un peu trop que des enseignants qui sont censés donner la bonne éducation sont ceux là même qui posent des acteurs odieux et hautement répréhensibles. Cette fois, il s'agit du présumé viol d'une fillette de six (6) ans par son formateur. Les faits se sont produits à Zétrozon, un village du département de Bangolo (Guémon).

Nos sources nous rapportent en effet que le lundi 11 décembre, les parents d'une fillette répondant aux initiales G.O, munis d'un certificat médical, informent le service compétent que leur fille de six ans est victime d'un viol dont l'auteur serait N.K., instituteur stagiaire à l'école primaire de la localité. L'instituteur incriminé est alors interpellé. A t il attiré la môme dans sa chambre pour tenter de la posséder ? Lui a t il fait des attouchements intimes ? Pressé de questions dans les locaux de la brigade, N.K. visiblement sonné par son vilain comportement, se met tout de suite à bégayer. Il ne parvient pas à clamer son innocence. Bien au contraire, il se perd en conjecture, l'air contrit. C'est pourquoi il a été gardé à vue à la brigade de gendarmerie de Bangolo. Le samedi 16 décembre, N. K. l'instituteur, a été déféré devant le parquet de Man. La petite G.O. a été conduite dans un centre de santé pour poursuivre son traitement. Une bien triste histoire qui éclabousse encore les instituteurs et par ricochet la famille enseignante.

Osmose Kahiga (correspondant)