Depuis cette troublante affaire devenue d'ailleurs très virale sur les reseaux sociaux, la gendarmerie de Bangolo a ouvert une enquête qui suit son cours. Nos sources nous ont informé que pour l'éclatement de la vérité, la gendarmerie a procédé à l'arrestation de Séa Ferdinand, chef du villages de Zéo et deux agents de sécurité villageois. On reproche au chef de Zéo d'avoir ordonné aux éléments du comité villageois de sécurité, de ligoter le jeune instituteur et de le lyncher. La suite, on la connaît. Tout simplement pour avoir sollicité un prêt de 100 mille f auprès des responsables du Coges de son établissements qu'il éprouve des difficultés à rembourser. Mais après cette scabreuse affaire, certains villageois impliqués directement ou indirectement dans l'assassinat de Bomahé Jean Luc Gaël sont introuvables. C'est pourquoi la gendarmerie entreprend des recherches pour mettre la main sur toutes les personnes impliquées dans cette hideuse affaire. En attendant, les images atroces et révoltantes de la vidéo relative à la mort de Bomahé Jean Luc continuent de se propager sur la toile. Des images insoutenables d'un instituteur qui a eu le malheur de solliciter la caisse du Comité de gestion de son établissement pour un prêt de 100 mille F qu'il a eu des difficultés à recouvrer.

Osmose Kahiga ( correspondant régional)

Des cris et des pleurs se mélangent au bruit sourd des abeilles qui ont assiégé l'école primaire du quartier Pépinière, un faubourgs de Dabou. Comment cela est important arrivé. Selon des témoins, une colonie d'abeilles s'est installée dans un angle de l'école depuis peu. On ne s'est trop comment, ces bêtes qui produisent du miel se sont subitement en colère ce matin. Alors que les élèves regagnent leur s salles de classes respectives, les abeilles chargent et piquent élèves et enseignants. C'est la débandade totale. Pris de panique, les instituteurs se barricadent. Un peu plus tard, vu que les abeilles sont devenus maîtres des lieux, les cours ont été suspendus. Les sapeurs-pompiers civiles seraient sollicités. Affaire à suivre.

Norbert N'Kaka

Le soleil ne s'est pas bien levé ce jour du mardi 13 février pour ces passagers qui ont l'habitude de voyager très tôt en mini car. Selon les informations recueillies, les coupeurs ont réussi à immobiliser 4 gbakas. Puis ils intiment aux passagers de descendre et de leur remettre tous leurs biens. L'un des chauffeurs de ces mini cars qui ne voulait pas s'exécuter a vu les pneus de son véhicule détruits sous les rafales des malfrats. Leur mode opératoire était de récupérer le téléphone de chacun, de prendre le mot de passe qui donne accès aux comptes sur leurs portables. Ainsi, la bande de malfrats a réussi à se faire assez de sous, arrachant par la suite tous les biens de ces pauvres passagers. Il est bien de noter que ces coupeurs de route postés à cet endroit ont déjà fait plusieurs victimes sans qu'ils ne soient inquiétés. La forces de sécurité informées se sont rendues sur les lieux pour un constat. Il est bien d'indiquer qu'après leur forfait, ces bandits armés de fusils d'assaut auraient pris la direction de Daoukro, à bord d'un des minicars qu'ils avaient braqués.

Serge Bry ( correspondant régional)

Alors que la Côte d'Ivoire jubile à après la victoire du Maroc qui qualifie de facto les Éléphants, les population du gros campement de Salamkro, dans le département de Duekoué sont plongées dans l'émoi. Un sinistre vient de se produire dans cette localité. De quoi s'agit-il ? Ce mercredi 24 janvier, Nabalou Salam (52 ans) et ses deux fils, Sébégo Moumouni (32 ans) et Korgo Ilias, décident d'installer une motopompe sur leur puits traditionnel familial afin de se procurer de l'eau plus rapidement et sans le moindre effort. Ce projet devrait avoir lieu ce mercredi 24 janvier. C'est pourquoi tôt le matin, ces trois hommes se rendent sur le site pour y installer la machine en question. Ainsi, l'un des fils de Salam, Sébégo Moumouni descend dans le trou pour y placer les tuyaux. Un puits profond de près de 20 mètres. Driantre! Mais des minutes passent sans que ce dernier revienne à la surface. Voilà bientôt une heures qu'il ne remonte pas. L'anxiété s'empare des deux autres restés sur terre. Korgo Ilias (29 ans) décide alors d'aller voir clair. Il descend à son tour dans cette abîme. Même sort! Lui aussi est resté coincé. Il ne remonte pas lui aussi à la surface. Le père est désemparé. Que se passe t il? Mais au lieu d'alerter les spécialiste pour venir s'enquerir des nouvelles de ses deux enfants encore coincés dans le puits, Nabalou Salam, le père se saisit d'une corde et descend à son tour dans le puits. Comme ses deux fils, lui aussi reste bloqué dans le puits. Finalement la la femme de Nabalou Salam qui va alerter tout le village. Les populations, à leur tour informent les sapeurs pompiers civiles basés à Duekoué. Ceux -ci vont retirer les corps du père et ses deux fils pour les déposer à la morgue du centre hospitalier régional de Duekoué. A présent, c'est la consternation totale dans cette localité. On se demande bien pourquoi un tel drame. Une enquête a été ouverte après le constat de la gendarmerie arrivée sur les lieux. Celle-ci nous permettra de savoir les causes exactes de cette tragédie qui plonge toute cette bourgade dans l'émoi

Osmose Kahiga ( correspondant)

La nouvelle de la mort de Issiaka Diaby, le président du collectif des victimes de Côte d'Ivoire (Cvci) s'est répandue comme une poudre. Issiaka Diaby qui s'est présenté à la Haye comme étant le porte-parole des victimes de la crise post électorale de 2011 avait témoigné contre l'ex président de la République de Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo ainsi que le président de la galaxie de la jeunesse ivoirienne, Charles Blé Goudé, les accablant d'être à l'origine des crimes au cours de la guerre de 2011 qui a fait plus de 3000 morts. Aussi s'est farouchement dressé contre leur acquittement. Il a même décidé de manifester à l'aéroport d'Abidjan contre le retour de Laurent Gbagbo en 2021. Mais qu'est-ce qui a causé la mort de cet autre martyr ? Selon des sources proches de la famille du défunt, le défenseur des victimes en Côte d'Ivoire, se plaignait depuis peu, des douleurs aux membres inférieurs. Mais de jour en jour, ces douleurs qu'on croyait bénignes se transforment en un mal difficile à circonscrire. Les douleurs deviennent si traumatiques au point que Issiaka Diaby est transporté au Chu d'Angré, le vendredi 19 janvier, espérant que les dieux de la médecine le rameneraient vivant. Que non! Issiaka Diaby rend son dernier soupir 5 jours plus tard, soit le mardi 23 janvier. Les ivoiriens dans la grande majorité, ont réagi, de façon mitigée suite au décès de Issiaka Diaby. "Répose en paix", soutient un internaute. " Toutes nos condoléances. Il a combattu noblement pour nous les faibles ", salue un autre, la mémoire du disparu. " Que Dieu rende justice aux vraies victimes. Pour l'argent, que n'a pas fait cet homme? Je réclame la libération des vraies victimes ", réagit par contre cet autre ivoirien.

Selon des sources familiales, Issiaka Diaby sera inhumé ce vendredi 26 janvier après la prière de 13 heures.

Norbert Nkaka