À présent, place au panel. Cela est l'affaire de Koné Alexandre, procureur de la République adjoint près le Tribunal de première instance du Plateau et de Guébo Israël, chef d'entreprise de presse (Iam)Iam). Concernant l'aspect juridique, celui qui engage la responsabilité pénale du directeur de publication et du rédacteur a été présenté par le procureur Koné Alexandre. Il a situé 2 types de responsabilité, notamment la responsabilité civile sanctionnée par une amende pécuniaires et la responsabilité pénale, l'obligation de répondre devant la loi. Selon lui, autant l'auteur d'un article incriminé, le directeur de publication est aussi responsable. " Sont considérés comme auteurs de presse et punis comme tels, le directeur de publication et l'auteur de l'article incriminé ", dit l'article 103 de la loi portant régime juridique de la presse. C'est donc convenir que tout journal écrit repose est placé sous la direction et la responsabilité du directeur de publication. Toutefois, les journalistes bénéficiant de mesures exceptionnelles de la loi sur la presse ne doivent pas être gardés à vue, encore moins détenus et condamnés. Sauf en cas de divulgation de nouvelles fausses portant atteinte au moral de la société et la désobéissance aux lois, conformément à l'article 183 du code pénal. Pour les délit d'offense au président de la République, le procureur de la République peut s'auto saisir, contrairement aux autres victimes qui doivent au préalable saisir le procureur. En tous les cas, les journalistes conformément aux règles de l'éthique et de la déontologie, doivent se garder de diffamer, injurier, d'offenser le chef de l'Etat ou de publier de fausses informations sous peine de fortes amendes allant de 1 à 5 millions de F pour les diffamations et de 2 à 10 millions de F pour les injures. Quant à Guébo Israël, il s'est intéressé à la relation entre journalistes et internautes. Il a invité les responsables de presse en ligne au système de modérations, une technique qui consiste à évaluer et contrôler les commentaires des internautes afin de protéger et préserver une atmosphère communautaire. " Une modération participative consiste à supprimer ou bloquer les commentaires ", conseille le manager de presse qui demande aux responsables des entreprises de presse d'être extrêmement vigilants face au flux des internautes. Les échanges bien agencés par la modératrice Marthe Akissi, ont été certes houleux mais très enrichissants car les responsables de l' Anp, ont pu mesurer la complexité de la problématique journaliste-internaute. Une réalité aux concours insaisissables et qui va certainement alimenter d'autres ateliers.