Le mardi dernier, depuis la parcelle expérimentale du projet à Bocanda, dans la plantation du producteur Gongo Kouadio, le chef de la délégation de l’APROMAC à cette activité, Dr. DIAN Kouadio, a expliqué pourquoi l’APROMAC a initié le projet de recherche « Adaptation des clones en zones marginales : valorisation des jachères de l’ancienne boucle du cacao ». Le Directeur des Etudes et Projets de l’APROMAC a rappelé que la pratique de la cacaoculture extensive a contribué à une déforestation intense dans les départements de Dimbokro, Bocanda, Daoukro, Bongouanou, M’Batto et Arrah et à la réduction drastique de la pluviométrie. « Cela a eu pour conséquence de rendre marginaux ces départements pour la cacaoculture. Cet état de fait a entrainé une migration des populations vers l’ouest et le sud-ouest avec son corolaire de conflits de cohabitation », a-t-il relevé. Poursuivant, Dr. DIAN a signifié que l’hévéa, du fait de sa rusticité et de son système racinaire à la fois pivotant et traçant, peut s’adapter à des zones plus ou moins sèches en s’approvisionnant en eau à de grandes profondeurs de sol. C’est pourquoi sa culture a été proposée comme culture arboricole de remplacement dans les départements de l’ancienne boucle du cacao. Selon le représentant du Président et du Secrétaire exécutif de l’APROMAC, ce projet, financé par l’APROMAC en partenariat avec le Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricoles (FIRCA) et mis en œuvre par le Centre National de Recherche Agronomique (CNRA), a eu pour objectif de définir les conditions de la pratique optimale de cette culture, dans ce nouvel écosystème.

Après 15 années de conduite, le CNRA a, à travers Dr ELABO Angeline, restitué les résultats obtenus à la filière hévéa. Le CNRA a révélé qu’à l’instar des départements de l’ancienne boucle du cacao, à Bocanda, « les clones les plus vigoureux et les plus productifs sont PB 235, IRCA 230, IRCA 317 et IRCA 111. De ces quatre clones, IRCA 230 a montré une plus grande stabilité de sa production quelles que soient l’année et la localité ». Selon la chef du Programme hévéa au CNRA, les résultats aboutis de ce projet de recherche permettent de soutenir qu’il est possible d’adapter des clones d’hévéa en zones marginales afin de valoriser les jachères de l’ancienne boucle du cacao. Le chercheur a également indiqué que les plants débourrés en sacs constituent le matériel de plantation le mieux adapté à ces départements. A défaut, elle a conseillé aux planteurs d’utiliser des plants non débourrés en sacs. Aussi, pour réduire les taux de mortalité post-planting, est-il recommandé de créer les plantations pendant la grande saison des pluies qui s’étend d’avril à juin.Pour sa part, le Directeur du Département des Cultures d'Exportation et des Productions Forestières (DCEPF) du FIRCA, Mme TRAORE Assita, a fait savoir que « la filière hévéa est un grand contributeur du FIRCA ». Pour elle, il était logique que le FIRCA  mène des travaux pour répondre aux attentes des producteurs d’hévéa. Ce, par le canal de l’APROMAC qui en a fait la demande. Selon Mme TRAORE, la culture de l’hévéa améliore le climat et la pluviométrie dans les zones marginales. C’est pourquoi, elle a exhorté les planteurs de Bocanda à respecter les consignes du CNRA. Bien avant ces intervenants, le Sous-Préfet KONE Christ Richard a, au nom du Préfet, ouvert ledit atelier en saluant « les efforts conjugués de l’APROMAC, du FIRCA et du CNRA qui font du département de Bocanda une zone de culture de l’hévéa ». Pour lui, cette donne est une opportunité de développement pour la région parce que pourvoyeuse d’emplois, de revenus, de stabilité sociale et outil de lutte contre la migration des populations. Le représentant du Préfet de Bocanda a également noté qu’avec l’hévéaculture, la pluviométrie s’est améliorée dans la région et donc l’hévéa peut lutter contre la déforestation et le changement climatique.

Présents à cette activité, l’usinier Soumahoro Bouaké et le planteur N’Guessan Justin, tous deux administrateurs à l’APROMAC, ont salué cette restitution directe favorisant l’hévéaculture dans l’ancienne boucle du cacao. Comme eux, des planteurs d’hévéa de la Région du N’Zi ont invité les populations à s’approprier la culture de l’hévéa. Après Bocanda (Région du N’Zi), le même exercice a été effectué dans la Région du Moronou, à Bongouanou, le mercredi 9, et est prévu à Arrah, le jeudi 10, en présence des autorités et des acteurs de la filière Hévéa. Pour rappel, l’APROMAC a été créée le 13 octobre 1975 en vue de fédérer pour le développement durable d’une filière hévéicole performante, compétitive et durable au service de l’intérêt de tous les acteurs. Depuis le 26 février 2020, elle a été désignée Organisation Interprofessionnelle Agricole (OIA) de la filière hévéa par l’État de Côte d’Ivoire.

Norbert Nkaka (Sercom Apromac)

 

Le calvaire commence en effet à l'entrée sud de la ville de Dabou, jusqu'à la bananeraie non loin du fameux pont chinois, soit à quelques trois kilomètres de la ville Songon- Agban. En clair, cette portion de voie longue d'environ 10 km est complètement sous les eaux. D'ailleurs, juste après le village de Layo( 4 km de Dabou), qui donne sur la deuxième branche de la rivière Agnéby, des habitations sont déjà sous les eaux. Depuis donc le dimanche 6 novembre, les usagers font des mains et des coudes pour traverser cette partie de la chaussée rendue presqu'impraticable. " Si la pluie continue de tomber ( ce qui est certain), il y a de fortes chances que l'axe Dabou- Songon soit coupé", nous confie un conducteur de car que nous avons rencontré sur le site. Les constructeurs de cette voies semblent agacés par cet endroit très marécageux et qui nécessite beaucoup d'ouvrages.

On se rappelle en effet qu'en 2012 et 2014, la rivière Agnéby en crue avait paralysé justement la voie à cet endroit. Empêchant du coup les usagers de se rendre dans la capitale Abidjanaise. Norbert Nkaka

Selon les premières informations, le chirurgien thoracique "est décédé d'un Avc" lié à la trop grande fatigue. En effet, après d'intenses travaux de préparation des malades pour les candidats à l'agrégation, prévu pour ce mardi 8 novembre, l'homme visiblement "émoussé", aurait succombé dans son bureau où il s'était retranché. Car dit on, ce spécialiste très chevronné et passionné de la médecine voulait "passer la nuit à son bureau afin de mieux aborder ce mardi 8 novembre". Malheureusement la grande" faucheuse" qui rôdait par là, a fini par le prendre dans son tourbillon. Le matin du 8 novembre, c'est un corps ensanglanté que les premiers témoins découvrent. Donnant ainsi l'impression que Prof. Tanauh Yves Raymond a été assassiné par des quidams. Il n'en est rien. Il est mort d'un Avc. Notons que le service de chirurgie thoracique qu'il dirige assure la prise en charge de tout patient présentant une affection qui concerne le thorax et nécessite une intervention chirurgicale. Ce sont entre autres les maladies liées à la trachée, le bloc pleuro- pulmonaire, le médiastin, le diaphragme et la paroi thoracique sans oublier les traumatismes ouverts ou fermés du thorax. Norbert Nkaka

Ce sont en effet 34 conseillers sur 44 qui ont répondu présents à cette première session ordinaire. Parmi les grandes absences non justifiées, l'on note celles des maires Gnangni Daniel de Grand Lahou, N'Cho Acho Albert d'Agboville et Assalé Tiémoko Antoine de Tiassalé. Les maires d'Adzopé (malade) et d'Azaguié, le ministre Mamadou Coulibaly étant excusés. C'est le maire hôte Yédé Niagne Claude qui ouvre le bal en situant l'opportunité de la mise en place de cette haute institutions qu'est le district autonome, car il vient renforcer la difficile mission des responsables des collectivités. " Je remercie le président de la république Alassane Ouattara pour cette vision noble qui rapproche davantage le développement à nos populations", a signifié le maire de Dabou avant de souhaiter une excellente mission à l'équipe dirigée par le ministre Vincent Lohouess Essoh, par ailleurs, le doyen des cadres du Léboutou. Dans son adresse aux populations, le ministre gouverneur a présenté le district des Lagunes et décliné les grandes missions de cette institution. De fait ce district d'une superficie de 2880 km2 pour une population estimée à 2 millions 100 mille habitants, comprend 3 régions, 11 départements, 46 sous préfectures, 16 communes et 328 villages. Il est essentiellement peuplé des Adjoukrou, Alladjan, Ahizi, Akouri, Avikam, Abbé, Attié, Agni et Abidji sans oublier est allochtones et les allogènes. Aussi faut il noter qu'au delà du potentiel humain le district des Lagunes regorge d'immenses ressources naturelles tant au plan culturel que touristique. Les richesses agricoles et halieutiques sont foisonnantes. Ce sont donc autant de richesses qu'il faut valoriser et renforcer afin de garantir le développement qui passe par la création d'emplois et d'un cadre de vie décent. " L'objectif du district est d'apporter le développement à toutes les aires géographiques du pays. Nous devons garantir la bonne exécution des programmes de développement pour le bien être des populations", a situé le ministre gouverneur Vincent Lohouess Essoh avant d'ajouter. " Ma politique est basée sur une gestion participative et inclusive. Mettons nous au travail car il donne la santé. Allons à la pêche aux projets afin de faire de notre district, un secteur envié", a t il exhorté les conseillers. Mais déjà, 9 projets effleurent son plan directeur. Entre autres, la vulgarisation du vivrier, l'installation de 300 jeunes pour l'élevage de poisson en cage flottante dans le village de Tiaha (Dabou), l'encadrement pour la production et la commercialisation de l'attiéké, l'installation des éleveurs de volailles à Pakobo (Tiassalé), Azaguié et à Bonn (Dabou), pour ne citer que ceux-ci. Le ministre gouverneur n'a pas manqué de rappeler les activités qui ont meublé l'année 2021-2022, notamment le séminaire sur la paix, l'unité et le développement initié les 11 et 12 septembre 2021 à Dabou, la pose de la première pierre d'un centre de production d'aliments de volailles dans le département de Tahabo sans oublier les séminaires et autres participations aux grandes rencontres internationales à Abidjan. Toutefois le ministre gouverneur déplore le manque d'équipements et l'insuffisance de personnels dont souffre son institution. Pour terminer, le ministre gouverneur Vincent Lohouess Essoh a annoncé une journée d'hommage et de reconnaissance au président de la république Alassane Ouattara au mois de décembre.

Norbert Nkaka