À peine nommé ministre gouverneur du district autonome d'Abidjan, l'ex maire de Koumassi, Ibrahim Cissé Bacongo a entamé une vaste opération de déguerpissement à Yopougon-Gesco et tout récemment à Boribana, dans la commune d'Attécoubé. Une opération jugée " cruelle et déshumanisante", vu son caractère spontané. On eût crû que cela découlait d'un saut d'humeur du seul ministre gouverneur. Mais face aux diverses interprétations et autres condamnations, l'Etat ivoirien a réagi. Ainsi lors du conseil des ministres du mercredi 13 mars, il a adopté un vaste programme de relogement des déguerpis, regroupé en 5 points majeurs.

Voici d'ailleurs la présentation de ce programme.

Norbert Nkaka

Ce vendredi là, il était environs 8 heures, quand trois soeurs, Sondé Félicité, Sondé Juliette et Sondé Julienne, bien coquettes et embaumées, quittent leur village de Bahé-Sébon. Direction, Grand-Pin, où elle doivent prendre part à une cérémonie de mariage. D'ailleurs, ce gros bourgs grouille déjà de monde. Ces trois jouvencelles qui ne veulent pas rater une seule seconde de cet événement, pressent les pas. Elles sont loin de s'imaginer qu'un danger les guette. Mais chemin faisant, elles tombent sur deux bandits qui sortent subitement des broussailles et leur barrent la route. Toutes tremblantes de peur devant ces individus munis d'armes blanches, elles remettent tout ce qu'elles possèdent de plus précieux : portables et argent évalué à 150 000 F. Croyant avoir la maîtrise totale de la situation, ces deux bandits tentent de disparaître dans les broussailles après leur forfait. Mais c'était sans compter avec la détermination de ces braves femmes qui font volte-face. Elles s'agrippent à l'un des bandits et réussissent à le désarmer. Tout bascule dès cet instant. Le bandit, dénommé Kagne Josué (20 ans), est maitrisé, tandis que son comparse parvient à prendre la poudre d'escampette. Il est conduit sous bonne escorte à la brigade de gendarmerie de Bangolo où il séjourne en ce moment. Une enquête est ouverte en vue de retrouver le deuxième agresseur en fuite en ce moment. Ces femme ont démontré que le 08 mars, est une journée dédiée à la femme pour défendre ses droits. Elle l'ont fait avec brio.

Osmose Kahiga ( Correspondant régional)

Jean Claude Kouassi à voulu valoriser les femmes de sa région pendant cette journée commémorative des droits des femmes. Ainsi 1500 femmes ont été honorées. Le sénateur Ekra Kouadio Antoine, a pour sa part, à salué ce geste de Jean Claude Kouassi à l'endroit de ces nombreuses femmes. Tu es un digne fils de l'Iffou", à t il traduit. Le chef N'Zi Antoine Kouakou II a reconnu le dynamisme des femmes. "Chères mamans, votre fils a toujours mené des actions qui mettent la femme au centre de ses actions. Car c'est vous qui donnez la vie. C'est pourquoi il à décidé de vous valoriser et vous aider" a dit N'Zi Antoine..

Dans son adresse à toutes ces femmes dynamiques, Jean Claude Kouassi a saisi cette occasion pour rassurer les mamans. "La seule choses que je puis dire c'est de vous rassurer en ce qui concerne votre autonomisation pour que vous soyez effectivement indépendantes. Ce que j'ai promis. On le fera!", a rassuré le Directeur Général de LBTP, Jean Claude Kouassi.

Serge Bry (correspondant régional)

Elles sont une vingtaine de femmes, des commerçantes pour la plupart qui ont bénéficié d'une collecte de fonds de plus de 5 millions F, à cette nuit de dîner-gala de bienfaisance, organisée par ces dames généreuses de Fadi. Ce qui porte déjà à 30, le nombre de femmes déjà bénéficiaires des oeuvres, depuis la création de cette structure en février 2021. L'objectif, selon la présidente exécutive, étant de les aider à mieux s'équiper dans le combat de l'autonomisation qu'elles engagent chaque jour.

"Les femmes, malgré les obstacles, continuent de se battre chaque jour pour bun avenir meilleur. Nous voulons leur apporter notre solidarité en leur offrant des opportunités. Nous estimons qu'ensemble nous pourrons accomplir de grandes choses. Que votre geste de ce soir marque le début de la marche vers l'autonomisation des femmes ", a formulé la Présidente Annick Akré. Son appel pathétique sera entendu par le parrain Oga Sess Daniel, qui, séance tenante, a offert une enveloppe de 1,250 millions F, ouvrant ainsi le ballet de la levée des fonds. " Nous sommes interpellés sur le rôle moteur des femmes dans la société. Mais dans quelles conditions vivent- elles, si ce n'est l'extrême pauvreté et dans la précarité. Hier, elles étaient chassées de Yopougon- Gesco et jetées en pleurs sous la pluie. Nous devons les aider à s'autonomiser", a t il indiqué, promettant que chaque année, il viendrait à cette commémoration de Fadi pour donner un peu de lui-même aux braves femmes.

Ainsi donc en moins d'un quart d'heure, les 5 millions de F sollicités pour soutenir 20 femmes, soient 250 mille F à chacune, ont vite été comblés. Démontrant ainsi la générosité et l'altruisme dont ont fait preuve, les invités au nombre desquels, le président de l'Ong Agir pour les Grands Ponts, Doumbia Tahirou, par ailleurs, le directeur général adjoint du cadastre et N'Da Valéry, opérateurs économique.

Visiblement émues, la porte-parole des bénéficiaires, Akou Chia Annick Léonie épouse Achi, n'a pu retenir des larmes de joie devant ce geste inattendu. " Je ne croyais pas un seul instant que je pourrais rebondir après mon accident de la circulation en 2018 qui a failli me coûter la vie. Victime de plusieurs fractures, mon commerce de poissons connaît une chute. Mais grâce à ce fonds, je vais rebondir. Que Fadi vive longtemps pour le bonheur des femmes ", a traduit la bénéficiaire. Notons qu'au cours de cette cérémonie, plusieurs prestations artistiques ainsi que des ballets bien orchestrés par les membres de Fadi ont apporté une véritable note de gaieté aux invités. Il est bien d'indiquer que l'Ong Fadi oeuvre, outre l'autonomisation, à la scolarisation des jeunes filles à travers des dons de kits scolaires et à la préservation de la femme contre les violences faites aux femmes, notamment le viol, les agressions sexuelles, les agressions physiques, les mariages précoces et les denies de ressources et d'opportunités.

Norbert Nkaka

Alors que l'on s'y attendait le moins, les femmes fonctionnaires (enseignantes, censeurs, inspectrices d'orientation, éducatrices...) du prestigieux lycée Tiapani de Dabou, en uniforme, ont convié les hommes à un véritable cocktail déjeunatoire à la salle multimédia de l'établissement, transformée occasionnellement en salle de spectacle. Elles ont fait des démonstrations de danses et de Ballets dans une atmosphère très détendue.

Allocutions, prestations, dons de rose et repas arrosés ont été les temps forts de cette fête-surprise autour de la thématique : "Droits et devoirs conjugaux de la femme-fonctionnaire. Cas des femmes du lycée Tiapani". " Merci d'avoir organisé cette cérémonie et d'associer les hommes. C'est une grande première au lycée Tiapani ", s'est exclamé le proviseur Siriki Diarrassouba, visiblement subjugué. Mais avant, Annick Akré, porte -parole des femmes, a situé le contexte en rappelant le rôle moteur de la femme dans l'équilibre social, économique, culturel et même conjugal. " Les femmes ont toujours été des piliers, des forces de résilience et de l'innovation. Elles contribuent à l'économie et à la culture. Il est donc temps de reconnaître leurs valeurs et garantir les opportunités égales pour toutes", a insisté Annick Akré. En réponse à cet attelage laudatif bien égrené par la porte- parole des femmes, le président de l'amicale des personnels du lycée Tiapani n'a eu qu'une seule formule. " La femme est un autre Dieu ", se dira Gnapié Germain, reconnaissant les multiples rôles qui font de la femme, un être sacrement incontournable. En guise de reconnaissance, elles ont reçu des bouquets de rose.

C'est un véritable cocktail aux couleurs des slams bien exécutés par des élèves qui a été servi, comme pour manifester l'esprit de convivialité mais surtout les liens d'inséparabilité entre les hommes et les femmes fonctionnaires du lycée Tiapani, unis autour de la même passion : la formation des apprenants. Cette invitation surprise a été belle.

Norbert Nkaka