Il est environs 11 heures et les candidats sont tous concentrés pour résoudre sur l'epreuve de sciences de la vie et de la terre (Svt). Dans la salle 3 du centre 1 du lycée moderne, est subitement prise d'un malaise. Elle pique une et s'effondre sur sa table. Coulibaly Aïcha, la candidate a visiblement du mal à respirer. Le surveillant de la salle tente de la réanimer en vain. Puis il la retient pour lui éviter une chute. Il est aidé dans sa tâche par d'autres candidats, vu qu'il n'existe pas de centre médical dans l'établissement. Au final, ils réussissent à redonner le souffle à la candidate en la soufflant à l'aide des feuilles. L'exercice dure environ 5 minutes à la suite duquel celle-ci retrouve ses esprits. Elle restera couchée pendant une bonne dizaine de minutes avant de reprendre la composition. Coulibaly Aïcha souffrirait d'une crise d'asthme qui créé La frayeur dans le centre.La jeune fille a été conseillée ensuite de se rendre à l'hôpital pour un examen plus approfondi.

Osmose Kahiga ( Correspondant régional)

Un autre fait non moins insolite après la jeune Coulibaly Affoussiata qui a accouché le lundi 27 en pleine épreuve au lycée Tiapani. Cette fois, les faits sont un peu plus tristes. Trois élèves ont en effet été victimes d'un accident de moto alors qu'ils partaient composer pour le Bepc. Selon l'un des parents des victimes, ce mercredi 29 mai à 7 h 30, Coulibaly Ibrahim et Yed Mel Yédo Raël, se rendent à leurs centres respectifs, l'un au collège Bessio et le second au lycée Tiapani. Ils embarquent sur la même moto, vu que les deux centres sont dans le même périmètre. Parvenus à la place Bédié, ils abordent la voie principale.

À ce même moment, un autre candidat roulant à vélo et se rendant au centre du collège Chandelier, Kam Dogue Frédéric, déboule à toute vitesse. Le choc est inévitable. Les trois candidats se rentrent dedans et chutent dangereusement sur la chaussée. Souffrant de nombreuses contusions traumatiques, ils sont tous les trois, conduits à l'hôpital général de la ville où ils sont vite pris en charge. Selon d'ailleurs le médecin, leur pronostic vital n'est pas engagé. Toutefois, ils sont gardés pour plus de prudence. Ils n'ont donc pas pu composer dans les épreuves d'anglais et de sciences de la vie et de la terre ( Svt). La police a fait le constat d'usage et ouvert une enquête.

Norbert Nkaka

La journée du samedi 25 mai n'a pas été facile pour les dealers et autres animateurs des fumoirs que compte la ville de Dabou. Ceux-ci ont été traqués dans leurs tanières. La détermination du commissaire Biti Marcel et ses éléments était si farouche que " les vieux pères " des fumoirs étaient contraints de décamper et de prendre la poudre d'escampette. Tout commence très tôt le matin à 7 h 30, quand la police débarque dans le quartier dénommé Pépinière, sur l'axe Dabou- Grand Lahou, où règnent ces dealers, sur un site aménagé sur une île difficile d'accès. Mais à la vue des hommes en tenue, les individus qui squattaient l'espace prennent la fuite. Il n'ont véritablement pas eu le temps de ranger leurs marchandises en lieu sûr. Tout est abandonné sur place, à savoir un sac noir contenant diverses substances psychotropes.

À Gbougbo 2, où l'opération s'est poursuivie grâce aux appels anonyme qui ont permis de localiser des fumoirs, l'opération a donné presque le même résultat. Plusieurs dealers ont détalé à toutes jambes, abandonnant tout sur place. La fin de cette opération musclée à 11 heures 30, a donné des résultats probants en termes de saisies sur les 2 sites. Il s'agit d'un fumoir à ciel ouvert non recolonisé, au quartier Wrod, 2 en zone marécageuse aux quartiers Pépinière et Gbougbo 2. Tous ces fumoirs ont été détruits. -

Au niveau des drogues, 2 plaques de cannabis, 92 boulettes de cannabis, -48 tiges de cannabis, 1 sachet de grains de cannabis, 1 paquet de papier à emballer estampillé "WE TOP" -12 plaquettes de Tramadol ont été saisis. En outre, 4 bougies, 15 bancs, 1 machette, 4 paires de ciseaux, 5 plaquettes d'Eskazepam, 1 téléphone portable à touches de marque WIOO font aussi partie des pièces trouvées en ce lieu. Il convient de noter que la réussite deréussite de cette opération est certes à l'actif du commissaire Biti Marcel et ses éléments, mais surtout à la collaboration des populations, sans doute excédées par le comportement des locataires des fumoirs. Celles-ci craignent pour leur sécurité avec la présence de ces fumoirs.

Norbert Nkaka

Coulibaly Affoussiata, une candidate au lycée Tiapani de Dabou est l'heureuse mère d'un bébé. Ce bébé a choisi de venir au monde, le jour même où elle affronte les épreuves. Selon des informations, la jeune fille, quoique à terme et ayant senti les premiers signes de accouchement ( douleurs au bas ventre), a pris son courage pour se présenter aux épreuves. Courageuse et déterminée, elle a pu finir l'épreuve de composition française. Mais elle ne sera pas au bout de ce courage lors de l'épreuve de physique. Car à peine ces épreuves commencent que la douleur se fait plus intense et insupportable. Conduite à la maternité de l'hopital général, elle ne mettra pas du temps à accoucher grâce à la dextérité des sages femmes. Il s'agit d'une fille pesant environ 3 kilogramme. Nous lui avons rendu visite. "J'ai senti les douleurs depuis ce matin mais j'ai pris mon courage pour venir affronter les épreuves. Mais Dieu a décidé autrement.Je me porte bien", explique Coulibaly Affoussiata. En tout cas la jeune mère Affoussiata, 17 ans, élève en 3 ème 8 au lycée Akpa Gnagne de Dabou et le bébé se portent à merveille. Mais, les épreuves pour la candidate Coulibaly Affoussiata, tout s'arrête là pour cette année. L'an prochain, elle pourra compétir à nouveau.

Pour l'examen ce sont au total 10.866 candidats dont 865 candidats libres qui frappent à la porte de cet examen. À ces candidats, s'ajoutent 299 autres pour le test d'or. Ils sont répartis dans 17 centres, soient 9 à Dabou, 6 à Grand Lahou et 2 à Jacqueville. Lors du lancement des épreuves au lycée Akpa Gnagne, la secrétaire générale de la préfecture, Koné Christelle a demandé aux élèves d'être confiants et de se débarrasser de tous les accessoires susceptibles de compromettre la crédibilité des épreuves. " Ayez confiance en vous et composez sereinement, sans tricherie. Vous avez les capacités de surmonter les épreuves ", les a t elle galvanisés. Pour sa part, le secrétaire général de la Drena- Dabou, chargé des examens, Atté Simon a rassuré que les des examens en général seront meilleurs aux années antérieures pour la seule raison que l'année scolaire 2023-2024 s'est déroulée sans anicroche et les progressions entièrement exécutées. " Nous devons faire de très bons résultats que l'an dernier. Les progressions ont été achevées car il n'y a pas eu de grève. Nous avons renforcé nos dispositifs pour contenir les tricheries", confie t il.

Norbert Nkaka

Le pseudonyme de N'Zuéba attribué à l'ex président de la République et président du Pdci, Henri Konan Bédié, n'est pas usurpé. La révélation a été faite ce samedi 25 mai, soit à 24 heure de l'arrivée de sa dépouille à Daoukro. Alors que les populations s'y attendaient le moins, une pluie subite d'une rare violence s'est abattue sur la région de l'Iffou. Dans son village natal de Pépressou, les rafales de cette averse n'ont pas épargné les installations prévues pour l'organisation des obsèques. Pourtant, des équipes avaient ardemment travaillé sur l'espace aménagé à cet endroit qui devra voir défiler des milliers de visiteurs.

Cette pluie qui n'a duré qu'une heure, a remis à zéro tout le dispositif prévu, à la stupéfaction des populations. Chapiteaux, bâches et tribunes officielles, tout a été complètement balayé par le vent.

Ce samedi 25 mai, un concert animé par les artistes tradi-modernes est pourtant prévu ce soir jusqu'au petit matin. Tout ceci bien avant l'arrivée de la dépouille de Bédié, le dimanche 26 mai. À la place HKB de Daoukro où la dépouille devra être accueillie, le vent a aussi fait d'énormes dégâts. Aussitôt, toutes les équipes se sont déployées pour colmater l'essentiel et replanter un décor digne pour les obsèques de l'illustre fils de l'Iffou et de la Côte d'Ivoire en général.

Serge Bry ( Correspondant régional)